Les Ombres Du Passé

Chapitre 3

Anaïs

Quand mon avion eut atterri à l'aéroport de Sydney, je fus envahie par la chaleur.

Mon périple commençait maintenant ! Il fallait que je fasse tout ce qui était en mon pouvoir pour savoir ce qui s'était passé pendant cette nuit et les jours qui ont suivis. Croyez-moi, on m'a toujours dis que j'étais têtue et je suis déterminée à savoir ce qu'il s'est passé, donc j'arriverai à le découvrir coûte que coûte et je le ferais pour Elena car je lui dois bien ça !
Et puis je le ferais aussi pour mon petit trésor: Édith. Et puis pour que Fabrice ne voit pas grandir sa fille tout seul.
Seulement, d'après Fabrice, Katie n'aime pas parler de cette affaire, il va falloir que je ruse ! De toute façon, si je dois retrouver tous les membres de cette agence un par un pour découvrir la vérité, je le ferais donc Katie allait bien devoir me parler à un moment où a un autre.

Après avoir récupérée ma valise, je partis en direction de mon hôtel et commença à réfléchir à un plan.

Une heure de réflexion plus tard, j'avais trouvé un bon plan, voilà les étapes:
• Écrire un mail à Katie pour savoir si elle est disponible pour qu'on puisse se voir.
• Rendre visite à Katie, être sympa et patiente avec elle pour gagner sa confiance.
• Au bout d'une semaine lui demander de me parler de ce jour où elle est partie chercher des indices avec Olympe et Soraya.
• Lui demander si elle sait où est passée Soraya.
• Lui demander comment était Elena c'est cinq dernières années.
• La remercier et partir pour le Brésil tout en lui proposant de rester en contact (au cas où des détails lui reviendraient, cela pourrait être utile).

Pour de ne pas perdre de temps, parce que chaques secondes m'étaient précieuses, je décidai d'envoyer un mail à Katie dès ce soir.

À: Katie_forevercourageuse
De: Anaïs_fidèleàellemême
Objet: Australie

Hello,
Je m'appelle Anaïs. Je suis une amie de Fabrice et je suis en voyage à Sydney. Je sais que vous êtes une de ses amies car il m'a dit:
"Ah tu vas à Sydney ! Et bien tu rencontreras peut-être une proche amie à moi qui s'appelle Katie Birell, si tu as le temps tu pourrais faire un détour par chez elle et en profiter pour lui faire un coucou de ma part ! Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vue. Je suis sûr que vous vous entendriez très bien !"
Ensuite, il m'a donné ton adresse mail. Je me suis donc dis que je pourrais te rencontrer, que cela pourrait être sympa :)
Je suis là pour environ 2-3 semaines, si tu veux me voir dis-moi tes disponibilités et je passerai te voir si je peux. ;)
Ton amie par mail, jusqu'à ce que l'on se rencontre enfin,
Anaïs.

Le mail envoyé, je pris une bonne douche et j'allai directement me coucher.

Le matin venu, je regardai en premier si je n'avais pas reçu de mail de Katie. Malheureusement je n'en avais pas...j'aurais aimé avoir une réponse dans la nuit, même si c'était peu probable que cela se soit produit.
Je brûlais d'envie de savoir où était Elena parce que m**** je ne l'avais pas vu depuis cinq ans, je en sais la revoir, la serrer dans mes bras...mais non ! Il avait encore fallu qu'elle s'attire des problèmes ! Et ça même si elle avait un bébé ! Elle avait prit le risque que sa fille grandisse sans sa mère. Par sa faute, Jenny risque la même chose. Car oui, j'étais tout à fait consciente que la recherche d'Elena pourrait me plonger, moi aussi, dans la mort ou l'enlèvement. Seulement je n'étais pas égoïste comme elle, qui avait d'abord pensé à son défi stupide, et ensuite (peut-être) à sa famille.
Et puis merde ! Si ça se trouve je ne la reverrai jamais ! Jamais...
Elle est peut-être partie sans que je puisse lui faire mes excuses ! Elle est peut-être partie en aillant comme dernier souvenir de moi ma main frappant sa joue...mais merde qu'est ce que j'avais fait ?!

S'en fut trop pour moi, je pris le premier coussin à côté de moi, jetai ma tête dedans et j'explosai en pleurs en poussant un énorme cri de désespoir. Des larmes de colère et de tristesse dévalaient mes joues. Je voulais tout détruire, recommencer ma vie à zéro...mais ça, c'était impossible, parce qu'une vie on en a qu'une, et c'est quand on comprend ça que commence la deuxième. Ces célèbres paroles que ma mère m'avait souvent répétées me frappèrent, car oui une vie je n'en avais qu'une et j'avais gâcher son début mais il restait la fin...la deuxième partie de ma vie...ma deuxième vie !

Alors j'essuyai mes larmes d'un seul geste de la main et me mis debout prête à affronter les épreuves pour sauver ceux que j'aime...