Chapitre 11

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Anaïs

Quand mon avion atterrit à l'aéroport international de São Paulo, après environ 16h40 de vol, je suis absolument crevée ! Après tous les éléments qui se sont déroulés et le décalage horaire, ma fatigue me revient comme un boomerang. Alors je ne traîne pas. Je récupère ma valise, prend un taxi et fonce vers un hôtel.

Le lendemain j'ouvre les yeux, accueillie par les jolis pépiements des oiseaux, que j'aime appeler cui-cui comme si j'étais encore une gamine de quatre ans, et la douce lumière du soleil qui traverse les rideaux.

Je tourne la tête et vois qu'il est onze heures, heure d'ici. j'ai donc dormi treize heures. Au moins, je me sens reposée. Je me lève, ouvre les rideaux et la fenêtre et un doux parfum envahit ma chambre. C'est tellement agréable !

Je pourrais rester ici pendant des heures à regarder la nature par ma fenêtre. Mais tous les éléments de Florence et Sydney me reviennent en mémoire et massomment le cerveau de tristesse. Je n'ai pas de temps à perdre !

J'appelle le room service et attrape mon téléphone.

Fabrice: Coucou ma belle:) Jai pas de nouvelles tout va bien ?

Moi: Hello toi ! Désolée, jétais épuisé hier, mais je suis bien arrivée. Je tavoue que je suis toujours pas remise du choc causé par Tyler toi ?

Fabrice: Je te comprend Moi ça va bien ! Édith et moi nous nous amusons comme des fous !
Courage ça passera !

Moi: Cool embrasse-là de ma part et embrasse-toi toi aussi sinon tu vas faire une crise de jalousie ;)

Fabrice: Cest fait ! Pour men faire un à moi même je galère un peu plus que veux-tu tout le monde nest pas aussi souple que la grande Anaïs Alcèce ! ;)

Moi: Je sais, je sais;)

À: Olympe.folledegentillesse
De: Anaïs_fidèleàellemême
Objet: São Paulo

Salut,
Je pense que tu sais qui je suis. Je m'appelle Anaïs. Je suis la meilleure amie d'Elena, et je sais à quel point tu comptais pour elle.
Je suis de passage à São Paulo, et je voudrais te rencontrer.
J'espère que tu accepteras de me voir, car j'aimerais vraiment te rencontrer mais je comprendrais si tu refuses de me voir. Au début Katie non plus ne voulait pas me voir, mais finalement nous nous sommes rencontrées et nous avons passé un moment à discuter et elle est devenue une de mes amies.
Sincèrement,
Anaïs Alcèce.

Voilà il est envoyé. J'espère qu'elle me répondra.

Après ça, je mangeai le repas que je m'étais fait apporter.

Puis, en attendant une réponse, je décidai que sortir me ferait le plus grand bien. Je mis un short en jean bleu taille haute, un haut turquoise qui dévoilait mes épaules et retombait un peu plus bas sur mes bras. Je le rentrais dans mon short et je fis un chignon. J'enfilai rapidement mes tongues turquoises et pris mon sac de plage et mon livre que j'avais glissé à l'intérieur et je partis.

Arrivée à la plage, j'installai ma serviette, mis mon maillot et commençai à lire.

Une heure plus tard, je vis un groupe de mecs s'approchait de moi.

Au début, je ne fis pas attention à eux, je m'en foutais.

Mais, quelques minutes plus tard, je relevai la tête, je sentais que des gens me regardaient et là je me rendis compte que c'était le groupe de mecs en question.

Ah non mais vraiment quels impolis ! D'abord ils me faisaient de l'ombre et ensuite ils gouttaient de l'eau salé (ils ont dû allé se baigner hé, hé je suis une grande analyste, hein ?) sur mon livre !

Je redressai donc la tête, mouvement plein de rage, qui fut immédiatement stoppé par la rencontre de mon regard avec les yeux du gars le plus proche de moi.

Ils étaient...j'ai même pas de mots pour les décrire ! Peut-être... magnifique ? Non. Plus ? Oui. Ils étaient vert comme deux émeraudes, brillants. Le noir qui les entourait étaient bien visible, ce qui lui donnait un regard encore plus intense. Il passa une main dans ses cheveux couleur ébène, et puis soudain je me rappelais ce qu'ils avaient fait sur mon livre et leur ombre qui m'empêchais de profiter des rayons du soleil. La rage revint alors et je lançai:

- Qu'est ce que vous voulez là ? Vous êtes en train de bousiller mon livre ET mon bronzage !

- Ah désolé, on t'a vue et on a vu que tu lisais un livre en français alors comme on te trouvait très belle on est venu te voir. Nous aussi on est français. On voulait juste te parler, désolé.

Je rougis sous le compliment, et baissai la tête, histoire qu'ils ne le voient pas. Depuis ce que m'a fait Tyler, je me crois laide et surtout je me sens comme une pauvre conne.
Ils étaient quatre. Le beau mec brun qui avait parlé, deux blonds souriant qui se ressemblaient et un dernier brun qui avait l'air renfrogné.

- Ouais c'est ça bah décalez-vous alors.

- Cest bon contente ?

- Ouais.

- Bref moi c'est Justin, eux c'est les jumeaux Tim et Tom et le dernier là c'est Mathieu.

- Euh Ok. Bah moi c'est Anaïs.

- C'est bon t'as fini les présentations ? Olympe va nous tuer là, on a promi de faire les courses pour l'orphelinat, dit Mathieu.

- Ouais, t'as qu'à y aller Tom et Tim vont t'accompagner. Et je vous rejoindrai.

Les trois gars partirent alors et moi j'étais là paumé, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Justin resta silencieux un moment, puis brisa ce silence.

- Désolé il est accro à Olympe, c'est sa meuf faut pas lui en vouloir.

- Euh...Ok.

Je comprenais toujours pas Olympe...il a dit Olympe !

- Attend c'est qui Olympe ?

- Bah la petite amie de Mathieu.

- Oui ça j'avais compris merci.

- Ah ! Bah c'est Olympe Bellatelli, la française, qui a vécut en Italie et qui est la directrice d'un orphelinat.

Olympe Bellatelli ? Oui c'était ça. Je regardai l'heure, seize heures trente, je devrais rentrer et vérifier mes mails.

- Merci, je dois filer...

- Attend je peux avoir ton num au moins pour quon discute ?

Vu qu'il était sympa et qu'il mavait aidé, inconsciemment, mais il m'avait quand même aidé, je m'entends répondre:

- Ouais si tu veux.

Et je lui donnai, puis me rhabilla et partis.

De retour dans ma chambre, je sautai sur mon lit, ouvris mes mails et...j'en avais un ! J'espère de tout mon cœur que c'est un mail de Olympe.

Les Ombres Du PasséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant