Pensées sombres

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Voilà.

Ça fait maintenant une heure que tu  es partie.

Le fait que tu aie été loin de moi, loin de nous, et qu'on ne te reverra plus me fait terriblement souffrir.

Alors je pleure. Je pleure ta perte, ta disparition. Je pleure dans les bras de mon père, ton fils aîné. Je pleure dans les bras de mes parents et de mon frère, qui pleurent avec moi.

La dernière fois que je t'ai vue, c'était il y a si longtemps... C'était pendant les vacances d'été. Nous sommes désormais en février, et je ne t'ai revue qu'en photo à l'hôpital, souriante.

Mes parents, en apprenant que ton état s'était aggravé, voulaient venir te voir, à douze heures de trajet. Mon frère et moi avions école, et ne pouvions malheureusement pas nous le permettre. Tout était prévu.

Je travaillais pour l'école, ayant un exposé. Je vois ma mère monter les escaliers menant à ma chambre, les yeux rougis. À la voir comme cela, je sens la peur monter en moi. Et ce que je redoute est arrivé. Elle m'annonce ta mort.

Elle m'a prise dans ses bras, et nous avons pleuré toutes les deux. Nous avons décider de descendre, ne voulant pas laisser mon père seul.

Il était dans la cuisine, mon frère dans ses bras. Je me précipite et me faufile dans ses bras, alors qu'il téléphone à ses deux frères.

Désormais, nous ne te verrons plus, on n'entendra plus les blagues pourries qu'on a déjà entendues précédemment, on n'ira plus à la plage et galérer pour enfoncer le parasol dans le sable et faire en sorte qu'il ne bouge pas. On ne fera plus tellement de choses...

Tu nous manques tellement, malgré le fait que l'on ne se voyait pas souvent, du fait de ton déménagement dans le sud du pays voisin.

Alors de tout mon cœur, tu me manques et je t'aime...

Recueil d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant