Chapitre 1 : Confession-A

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   C'est un matin de mars. Un peu au sud de Londres, là où le matin reste si sombre même a cette période de l'année.

   D'énormes nuages grisâtres cachent le ciel, ne laissant pas la moindre brèche même pour le plus petit des rayons de soleil. Nous survolons Greenwich, il fait froid, tout le pays se retrouve paralysé par la glace et le blizzard.

   Soudain, un aigle au plumage de rois ouvrit ses ailes et dégagea un air de grandeur, de puissance et de supériorité, comme si rien ne pouvait lui résister. D'un coup d'aile il s'élance dans les aires à plusieurs mètres, en répétant quelques battements de ses ailes toutes puissantes, le voilà qu'il dépassa les nuages, puis les ferma et se laissa tomber.

   Il crève les nuages et descend en flèche à toute vitesse en ignorant les flocons de neige qui étaient sur son chemin, pour finir sa course en se posant sur une pierre tombale du cimetière de Greenwich.

   Une petite lumière s'alluma dans une maison du quartier au deuxième étage, une jeune femme d'une trentaine d'années profite de ses trois dernières secondes de sommeil.

   6 h 59 min 57 s.

   6 h 59 min 58 s.

   6 h 59 min 59 s.

    ... 7 h.

   Lorsque le réveille sonne et tira la jeune demoiselle de son sommeil, elle lança un bras aléatoirement vers la table de nuit qui projeta ce maudit réveille aussi utile qu'énervant au sol, et fit cesser immédiatement l'horreur qu'on appelle « Buzzer ».

   Elle émergea de sa couette en se frottant les yeux, posa un pied sur le sol, et fit quelques pas à l'aveuglette avant de se prendre les pieds sur le tapis qui la fait tomber.

   — Décidément la journée commence très bien. Dit-elle. Elle resta quelques minutes au sol avant de se lever avec célérité.

   Elle descend les escaliers et se dirige vers la salle de bain, se regarde dans le miroir et répète la phrase qu'elle se dit chaque matin depuis maintenant quinze ans « j'ai gâché ma vie », elle se lave la figure et arrange à la va-vite quelques mèches qui virevoltaient autour de sa tête. Elle adore se regarder dans le miroir, mais ça ne dure jamais bien longtemps : elle retourne à l'étage et prend sa bouillotte encore tiède et la pressa contre son ventre, il faisait tellement froid que même le chauffage de la maison ne suffisait pas, alors elle enroula sa couverture autour d'elle.

   Ainsi emmitouflée, elle redescend petit à petit les escaliers, elle ne s'est toujours pas bien réveillée, puis poussa la porte de sa cuisine d'un coup de hanche. Elle avait un chat plutôt grand de taille et imposant, il guettait son arrivée depuis maintenant quelques minutes, il lui sauta dans les bras puis fini son escalade vers ses épaules et la griffe légèrement.

   — Décidément je n'ai que toi dans ma vie mon petit Billy. Soupira-t-elle avec le sourire.

   Elle agrippe son chat et le repose à terre. Le matou poussa un miaulement de mécontentement avant de quitter la cuisine à toute vitesse.

   Pendant ce temps elle se fait un peu de café et allume le poste de télévision :

   8 h.

   ... Bonne journée à tous. Pour votre émission du bon matin, nous vous demandons de nous excuser, aujourd'hui pas de sport pas même de météo. On consacrera les dix prochaines minutes pour le cauchemar de ces quinze dernières années, voici quelques mots du chef de la police de Greenwich. Merci de votre compréhension :

The judgment is meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant