The judgment is me

Chapitre 5-C : Mary

    Une main glaciale se posa juste derrière son oreille. Mary sursauta en poussant un cri aigu. Elle se retourna avec des sueurs froides. Une femme se tenait devant elle, cheveux roux et yeux vert émeraude, exactement comme elle. C'était Alice Bixrow. La sorcière la plus célèbre de l'histoire.

    — B... Bonsoir.

   — OH ! Je vois que tu as cassé ma boule de cristal. Dit-elle en pointant du doigt les morceaux de verre brisé sous les pieds nus de Mary.

   — Excusez-moi. Elle jeta un œil à ses pieds, ils étaient en sang à cause du verre qu'elle a marché dessus.

   — Assied-toi je vais te soigner.

   Mary s'exécuta et regarda Alice aller chercher un bol remplit de feuilles vertes écrasé. Alice en prend une pincée qu'elle étale sur les pieds de Mary. Elle sentit une douceur extrême. Les plantes lui procuraient une sensation d'apaisement en plus de guérir instantanément les blessures.

   — Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle intéressé.

   — Des feuilles de zouk écrasé mélangé à des larmes d'anges.

   — Quoi ! s'exclama-t-elle. Elle ne s'attendait vraiment pas à ce genre de réponse.

   — Des produits qu'on ne trouve que dans l'Eden. Cela répond-il à ta question.

   — À dire vrai, cela soulève plus de questions que de réponse. Alice ricana.

   — Cela fait cinq siècles que je t'attends. Dit-elle en se levant pour se diriger vers la cuisine, elle prit deux tasses de thé et en tend un à Mary.

   — Comment ça « Vous m'attendiez » ? demanda-t-elle en prenant la tasse de thé offerte par Alice.

   Alice prend une gorgée de son thé.

   — Dis-moi Mary. Il ne sait jamais passer des choses étranges quand tu étais en état de choc ou de peur ?

   — Je pense qu'en effet, à deux reprises.

   — Je vois ton don n'est pas encore développé.... Ne t'étais-tu jamais demandé pourquoi tout cela n'arrivait qu'à toi.

   — Si, mais... commença Mary.

   — Tu es ma seconde moitié. Acheva Alice.

   Alice remarqua que Mary n'a pas encore touché à son thé.

   — Je ne l'ai pas empoisonné. Reprit-elle.

   — Oui. Désolé. Mary est prise de panique elle sent un danger tout près d'elle. Qu'est-ce que vous me voulez ?

   Alice ne répondit pas, elle se contente d'un simple sourire.

   — Cela fait bien longtemps qu'on ne m'a pas parlé de cette façon. Depuis que je fus banni de mon village, je n'inspire que la peur et le chagrin. C'était une période de règne qui me manque.

   — je connais tout ça. On raconte tout un tas de choses sur vous.

   Mary se doit d'être impressionnée par son propre sang-froid.

   — qu'est-ce que tu sais à mon sujet au fait.

   — Vous êtes à l'origine de toutes les créatures maléfiques qui apparaissent dans les contes pour enfant ou dans les livres de dark fantaisie, en prétendant qu'ils n'existent pas. Il y'a que moi et l'auteur du grimoire connaissant la vérité et je suis la seule qui sache que vous êtes bien la seule à qui ils obéissent. Et ils vous sont resté loyale.