Chapitre 7-B : Équipe de choc

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    Les petits monticules de terre noircis par le sang. Qu'on voyait d'un bout à l'autre du cimetière d'un bout à l'autre du cimetière qui donnait l'impression que les morts cherchaient à revenir à la vie ! Dans le monde des vivants.

    Le petit garçon qui s'activait de tombe en tombe sourit nerveusement à cette idée. Il court sans s'arrêter entre les tombes, caressant à son passage toutes les pierres tombales devenues grises à cause de la poussière et de la cendre.

    Quelques coups de sabots et nettoyage de tombe plus tard. Il s'arrêta net quand il crut avoir vu une silhouette au loin, mais elle avait disparu à la seconde où il tenta de se concentrer. Le brouillard est à couper au couteau. Tellement dense qu'on ne voyait rien à deux pas et la nuit de plus en plus sombre ne l'aide en rien. Il s'avança en direction de cette mystérieuse silhouette.

    Il marcha de longues heures, mais rien. Pourtant la silhouette était proche. Ça l'intrigue de plus en plus. Ses petits pieds nus commencent à saigner après ce qui lui sembla être une éternité, mais il ne s'arrêta pas. Encore après un long moment de marche, il faillit tomber dans un trou, mais il réussit à s'arrêter au dernier moment. Ce n'était pas un simple trou. C'était un trou rectangulaire qui attendait d'y mettre un mort pour l'enterrer et aussi... il était juste à sa taille.

    Il entend des branches craquer derrière lui, puis, sentit une respiration rapide et chaude contre sa nuque. Il se retourna en un éclair et il y découvrit quelque chose d'abominable.

    Enfin... quelqu'un.

    Un garçon qui ne dépassait pas les dix ans se tenait à quelques pas de lui. Il avait les cheveux noirs. Ils tombaient sur sa nuque. Aussi, son visage était lisse, anormalement lisse. Comme s'il était fait de cuire. Avec des yeux qui ne clignaient sans doute jamais à cause d'absence de paupières. Il s'était aussi dessiné un large sourire avec une lame de bout en bout de sa mâchoire.

    Il était terrifiant.

    Le jeune garçon regardait le démon qui s'était présenté devant lui sans dire un mot. Il sentait un mauvais présage. L'inconnue posa son index contre ses lèvres dégoulinantes de sang. Elles étaient si terrifiantes qu'elles pouvaient faucher l'âme simplement en les regardant.

    Comment peut-on être si mutilé et sourire ? Se demanda-t-il.

    – Chuuuut. Chuchota-t-il. Endors-toi.

    Puis, il le poussa en arrière dans le trou. Une fois au fond il sentit une douleur atroce dans son crâne. Il commença à sonner comme pas possible. Il ouvrit les yeux et attend trois ou quatre secondes jusqu'à ce que sa vue se fasse plus claire. Le jeune démon se tient en haut les bras levés en l'air portant une immense pierre tombale et ce qu'y était inscrit le laissa bouche bée. Il réussit à lire : Sirius Harris.

    La pierre fut lancée et s'écrasa sur son crâne. Son corps se débattit quelques instants avant de s'immobiliser.

    Ce n'est plus qu'un corps sans vie.

*

    7 : 00.

    C'est à cette heure qu'un réveille força un flemmard parmi tant d'autres à se lever.

    Dans son sommeil il s'agitait beaucoup. Une lueur blafarde et vaporeuse s'insinue dans la chambre, mais les ombres restent éternellement lourdes.

    Un rêve, un souvenir, une prémonition...

    Il tourna la tête vers la fenêtre à sa droite et son visage n'est plus qu'un masque lisse sans tache ni couleur.

The judgment is meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant