Chapitre 4-B : Brasier

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   C'est dans une modeste maison du Bronx que Rogue s'y réfugie de temps en temps pour concevoir et/ou améliorer ses programmes, armes, implants, puces... etc.

   La maison n'était pas aussi grande qu'il le voulait, il y avait juste un couloir d'environ douze mètres de long, le salon à droite et à gauche d'abord la cuisine, la salle de bain, les toilettes puis deux chambres.

   La deuxième chambre était son atelier. Comme toujours il est en train de faire ses dernières mises à jour de son matériel. Quand on voit la pièce impossible de croire que c'est la chambre d'un ado de dix-sept ans : des câbles à droite et à gauche, la pièce regorge de microprocesseurs, prototypes de robot humanoïde, futur déclencheur... etc. au fond de la chambre se trouvait 20 écrans, chacun synchronisé à une caméra de surveillance des environs : Le Bronx, New York, Greenwich, Manhattan, Le Queens, Brooklyn. En plus de son réseau d'information dans le monde entier. Faut dire que lui, Anastasia est Sirius sont devenu les êtres les plus craints au monde.

   La fenêtre derrière lui s'ouvre soudainement. Un courant d'air glacial joue avec ses longs cheveux noirs et les faits voltiger dans tous les sens.

   — C'est toi Anastasia ? demanda-t-il en connaissant déjà la réponse terminant de visser son nouveau téléphone.

   Elle a tenté de ne pas se faire repérer, mais c'est raté. Seul Rogue peut la localiser sans problème.

   — Tu es dans un sale état Anastasia. Reprit-il en se retournant vers elle quand il finit sa dernière manœuvre. J'espère qu'ils sont bien vivants, cette mission avait besoin de surtout de timing parfait j'aurais dû envoyer Sirius.

   — La mission s'est très bien passé qu'est-ce que tu crois. Dit-elle très vexé.

   Rogue va s'assoir sur un vieux fauteuil noirci par la saleté. Anastasia, elle, se balade dans la pièce en admirant chaque pièce, chaque arme. Elle remarque aussi beaucoup plus de pièces que d'habitude.

   — Qu'est-ce que tu mijotes ? demanda-t-elle avec un large sourire.

   — En ce moment, je travaille sur une nouvelle fonctionnalité que pourraient avoir nos téléphones. Les transformer en minibombe n'est qu'un simple bricolage (il se tait un moment). Je chercher comment dire... comment dire... à créer la plus grande et fiable intelligence artificielle. Elle rigola.

   — Tu ne cesseras jamais de m'impressionner. Elle marqua une courte pause. Dis-moi Rogue...

   — Quoi ?

   — Qu'elle est le genre de relation entre John et Abigaël ?

   — C'est sa fille Anastasia. Dit-il sèchement.

   — Depuis quand le sais-tu ?

   — Depuis toujours.

   Elle s'immobilise face à lui les deux poings fermés posés sur ses hanches et tapote des pieds sur le sol.

   — Ne me regarde pas comme ça. Ricana-t-il.

   Elle ne répond pas.

   — Sinon pour mes sujets ?

   — J'ai collecté assez d'information sur chacun d'eux. Je vais commencer dans environ trois jours avec une certaine Mary. Elle n'a rien de bien intéressant. Dit-elle fier d'elle-même.

   — C'est ce que tu crois.

   Anastasia commence à se sentir bête devant lui. Rogue était capable de voir, de comprendre des choses qui lui échappent totalement. Elle boude quelques instants, mais finit par craquer et sourit.

The judgment is meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant