Chapitre 9-A : Jeff

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29 janvier 2018. 7 h.

Depuis l'échec cuisant d'hier. John et RABIT ne se sont plus parlé. Elle était occupée dans son bureau à régler des papiers qu'elle juger que John n'avait pas le droit d'y jeter un coup d'œil, il l'avait aussi vu écrire dans un petit journal et quand il s'approchait pour voir ce qu'elle notait, elle s'empressait de le cacher. Son comportement est de plus en plus étrange. Il devra la surveiller... elle ne me dit pas toute la vérité. Se dit-il.

Le voilà dans son bureau avec une centaine de cigarettes à dispositions et tout le café qu'il veut. Il avait trois nouvelles pistes qu'il rajouta dans son tableau accroché au mur. Il avait entendu ces affaires de meurtre en bas chez les stagiaires, mais il a l'étrange intuition que ce ne sont pas de simples meurtres et qu'elle est liée à Rogue, car pourquoi prendre la peine de tuer toute une famille et de bruler la maison pour laisser un enfant.

John arrêta un moment de réfléchir pour se reposer. Il n'arrive plus à dormir. Il prend place dans un sofa et allume une nouvelle cigarette.

RABIT était prés de lui, elle écrivait encore dans son journal. Il allume la télévision.

*

Rogue était seul dans son appartement. Il regardait les caméras de surveillance de la ville. Il cherchait une voiture. Après quelques minutes de recherche, il finit par la trouver et la suit de prés.

- Tu te montres enfin. Dit-il en souriant à l'intérieur de sa capuche noire.

*

John regarde les infos :

Depuis les cyberattaques sur les banques, le marché est instable... nous devons sous peu avoir la visite du président de réserve fédéral pour prononcer un discours...

Le chef de la réserve fédérale ? John semble surpris par cette nouvelle. Il augmente le son... RABIT cache son journal dans la poche de son manteau et rejoint John pour visionner avec lui. John sent que quelque chose cloche, que quelque chose se prépare.

- NON ! cria John. Dites-lui de ne surtout pas se montrer. Ordonna-t-il.

Suivant les ordres de John. Rabit prend son téléphone pour lui passer un coup de file, mais il avait raccroché sans prendre la peine de lui répondre.

Une voiture s'arrête non loin de la journaliste. Jerom descend de la voiture et elle s'élance vers lui.

- Mr ! Mr Jerom ! un commentaire sur la situation du marché ?

Jerom l'ignora et continua son chemin.

- Vous espérez des corrections ? demanda-t-elle en essayant désespérément de le rattraper.

- Aucun commentaire. Trancha Jerom.

- Est-ce que grâce à vous on peut rétablir le marché ? avez-vous un projet en tête ?

Soudain Jerom fut mitraillé. Il tomba sur le sol mort. Personne ne fut touché sauf lui... John éteint le poste de télévision et reprend place. Cette histoire commence à devenir un vrai cauchemar pour lui. Il était tellement à fond dans son pressentiment qu'il n'avait pas remarqué que RABIT était partie. Comment a-t-il pu savoir ce qu'il allait se passer, ça, personne ne peut le savoir.

RABIT regagne la pièce. En allumant le poste de télé.

- Désolé j'ai fait aussi vite que je le pouvais, le timing était serré.

The judgment is meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant