Chapitre 4-A : Brasier

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   ... John fut entouré de flamme, absolument de tous les côtés.

   ... Sa respiration est de plus en plus difficile.

   Il se trouve dans le hall d'entrée qui, maintenant, ressemble à un couloir des enfers. Quelques secondes passèrent afin qu'il reprenne conscience de la situation. Il entama alors une avancer lente dans cet endroit qui dorénavant ressemble à une morgue en feu. Des cadavres dominaient ce hall, il y'en avait partout : des corps transpercés par des bars en métal, des têtes écrasées par des bloque de pierre et d'autre accrochés aux lustres.

   Après quelques pas un peu hésitants, il tomba sur le corps d'Hugo un des plus anciens officiers de leur équipe. 1.73 Mètre pour 98 Kilogrammes, cheveux noirs très courts. Certes il n'était peut-être pas le rêve de toutes les femmes, certes John et lui n'étaient pas les meilleurs amis du monde, mais son cœur était brave. Il ne put s'empêcher d'avoir de la peine pour lui : il y'a trois ans de cela, John était chargé d'une affaire assez délicate. Il devait intercepter de la drogue à des marchands noirs. L'endroit du deal s'était transformé en terrible fusillade et le dealer a fini par avoir John à sa merci, il pointa son arme contre le franc de John et ce dernier ferma les yeux pour essayer de réfléchir ou peut être mieux acceptée sa fin. John serre les dents et sent la gâchette s'appuyer à une vitesse extrêmement lente. Il entendit un coup de feu, mais il n'a rien senti. Sa mort fut rapide heureusement, pensa-t-il. Quand il ouvrit les yeux, le dealer était à terre avec un trou dans le crâne. C'était Hugo qui lui avait sauvé la vie.

   John se penche vers le corps de Hugo ou plutôt ce qu'il en reste. Ses globes oculaires avaient fondu, son corps ressemblait à un vieux morceau de charbon. Il pose une main délicate sur son front et la fait descendre doucement pour lui fermer ce qu'il lui reste des paupières. Il se dit que maintenant c'est comme s'il dormait. Il répéta une phrase qu'il n'avait plus formulée depuis la mort de son père « Repose dans la paix du seigneur ».

   John commença alors à s'étouffer. Il y'a de moins en moins d'oxygène, mais il prend tout son temps pour accorder une meilleure fin à ses collègues qu'il retrouve morts, consumés par les flemmes qui sont en train de tout lui prendre. Son bureau est encore à environ dix mètres. Cet endroit étant comme sa deuxième maison, alors regarder ses amis se faire emporter de cette manière était une épreuve atroce pour John.

   Martin qui avait assumé seule la responsabilité d'une catastrophe dans une école primaire lors d'une prise d'otage fut rétrogradé pour sauver la position de John. Il n'oubliera jamais les dernières paroles de Martin pour lui « Écoute John je m'en fiche de ma position je serais me monter utile quoiqu'il, mais l'équipe à beaucoup plus besoin de toi que de moi ».

   Stive, son voisin et ami d'enfance lui a sauvé la mise de nombreuse fois. Il s'était retrouvé pendu à un lustre avec un crochet pénétrant sa gorge et sortant par sa bouche.

   Quand il avança en direction de son bureau, il remarqua un corps encore en mouvement juste en dessous du lustre, donc, pas encore mort, ce qui le remplit à la fois d'une immense joie et peur. Il n'est pas brulé. Merde ! il peut encore le sauver, John dégagea l'immense table qui écrasait le bas du corps de son collègue puis retourna le cops dévoilant le visage maculé de sang.

   — Merde ! Calista tiens bon je vais te sortir de là. S'écria-t-il en panique.

   Elle reprend peu à peu ses esprits et entrouvre ses yeux difficilement.

   — C'est toi John ? demanda-t-elle avec peine en essayant de lui caresser la joue.

   — Oui c'est moi je vais te soulevez ne t'en fais pas. Annonça-t-il en passant son bras sous la tête de Calista.

The judgment is meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant