Chapitre 5-D : Mary

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   Mary se réveilla en sueur froide.

   Tout était normal dans sa chambre appart la bougie qui s'était éteinte. Mary prend sa planche Ouija et la cache sous son lit, puis, sauta sur ce dernier le cœur battant la chamade. Elle tente de dormir, d'oublier ce qui vient de se passer, mais elle resta immobile les yeux fixant le plafond. Le regard désormais perdu dans un monde lointain. Elle restera à jamais traumatisée.

*

   27 janvier 2018.

   7 h.

   Une main vient frapper violemment le réveille-matin et le projette au sol. Il se tut immédiatement. Mary se leva difficilement de son lit, sa tête était en feu. Elle se dirigea vers le miroir pour voir de quoi elle avait l'air. Ses cheveux roux étaient saccagés, sa peau était pal (Plus que d'habitude en tout cas) et des immenses cernes entouraient ses yeux. En regardant de plus près sa gorge, elle remarqua les traces qu'Alice avait laissées quand elle l'étranglait. Elle avait peur que sa mère la remarque, mais elle était quasi inexistante.

   Elle venait d'apprendre une chose qui n'était pas écrite dans le grimoire : si elle meurt là-bas elle mourra aussi ici.

   Elle se frotta les yeux, la fatigue est toujours présente. En rouvrant les yeux, elle voit une personne qui se tenait à deux mètres derrière elle. Elle se retourne aussi vite qu'elle le pouvait, mais il n'y avait personne. Elle se dit que c'est surement un coup de la fatigue, et que ce n'est rien d'étonnant d'avoir des hallucinations après la nuit qu'elle vient de passer.

   Elle descendit pour prendre son petit déjeuner.

   — Mon Dieu Mary ! Tu as une mine épouvantable. Dit la mère de Mary en la voyant pénétrer dans la salle à manger.

   — Je n'ai pas dormi de l'haaaaaa nuit. Dit-elle en bâillant.

   — Et pourquoi donc ? demanda-t-elle anxieuse.

   — J'ai fait un cauchemar. Répondit Mary avec l'air le plus innocent possible.

   — Raconte à maman chérie.

   — Je... Je ne m'en souviens plus. Sa mère la regarda avec tendresse et vient s'assoir près d'elle avec un bol de céréales avec du lait.

   Mary attrapa le bol avec peine. Elle était tellement épuisée. La séance d'hier soir lui a pompé toute son énergie.

   — Tu sais ! Tu peux tout me raconter je suis ta mère. Tout se passe bien à l'école ?

   Mary aurait voulu lui parler, de se confier à elle, de lui parler de cette maltraitance à l'école à cause de cette fichue ressemblance avec une sorcière qui a vécu 500 ans avant elle et qu'à ce qui parait maintenant elle porte sa deuxième moitié, mais elle risque de faire une attaque alors elle décide de se taire.

   — Oui.

   Elle porte une cuillère vers son bol et en mange une bouchée. Sa mère l'embrassa sur le front.

   — Dépêche-toi tes cours commencent à huit heures ne l'oublie pas.

   Après avoir fini son petit déjeuner, elle monta dans sa chambre pour se préparer. Des questions commencent à la hanter. Allait-elle aussi mal tourner un jour ? Elle ne le sait pas, mais elle a décidé de se battre contre sa nature destructrice. Elle se changea en un éclair et sortit sans prendre la peine de dire au revoir à sa mère. Il est devenu rare que sa mère montre de l'intérêt pour sa fille unique à cause de son boulot d'avocate.

The judgment is meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant