precious memories // [fanfiction Law x my oc]

chapitre XIV : je me souviens...

PDV Mary

J'ai eu une vie bien remplie, je dois l'avouer. Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas compris durant, et que je ne comprendrai sûrement jamais.
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Je suis née sur une petite île de North blue, appelée Grecia. Aujourd'hui, elle n'existe plus...
J'avais une soeur, Mero, ainsi qu'un père et une mère comme chaque famille normale. Mon père était le chef du village. Il était respecté de tous et apportait la paix sur toute l'île. Ma mère, elle, était la plus belle et la plus gentille des personnes que j'ai jamais rencontré. De ses bras reconfortants, elle nous entourait, moi et ma soeur pour nous consoler.
J'avais également un nom caché: Brotherhood D. Mary.
Je ne devais le montrer à personne. Je ne comprenais pas pourquoi mais, je sais que mon père a toujours raison alors je lui ai obéi.
Il y avait également une relique que le village protégeait: le kaze kaze no mi, qui était confié de générations en générations au successeur du chef du village. J'ai toujours trouvé ça bizzard de garder un fruit sous une telle protection. Ça ne restait qu'un fruit, rien d'autre.

Alors que je me rendait sur la plage pour ramasser des coquillages, un bateau s'est arrêté sur l'île. Un bateau pirate. Un grand homme aux cheveux noirs et à la barbe imposante était descendu et avait demandé à voir mon père. Je l'ai alors amené vers lui et quand j'ai compris qui il était vraiment, il était trop tard...
La ville avait été encerclée, femmes et enfants non épargnés. Déjà coulait du sang sur les dalles....
Les flammes jahissaient des habitations, des cris resonnaient dans mes oreilles. Je me souviens qu'à ce moment là, la seule chose que je me disais était : "qu'est-ce que j'ai fais ?"
Nous avions réussi à nous enfuir, ma famille et moi. Mon père nous amena dans une grotte, aux alentours de la ville, et nous fit promettre de rester à notre place, le temps qu'il revienne. Avant de partir, il me passa le petit coffre contenant le fruit, puis disparut dans la brume comme un fantôme.

Cela faisait maintenant plusieurs heures que nous attendions dans cet endroit humide, nous serrant les unes contre les autres pour tenter de nous réchauffer. Mon ventre gargouilla, puis vint celui de ma soeur, seulement âgée de deux ans de moin que moi.
J'ouvrit alors le petit coffre et regardai le fruit avec envie. Mais je le tendit a ma soeur, la sachant moin résistante que moi. Elle le mangea avec appétit, puis fit prise de troubles soudains. Sur le coup, je ne savais pas ce que ça représentait...
Ma mère partit finalement avec regret, allant chercher du secour. Elle ne revint pas non plus. Les heures semblaient interminables, les minutes encore plus...
Finalement, je décidai de quitter cet endroit, prenant ma soeur sur mes épaules. Je voulais les revoirs encore une fois. J'avais peur de la vérité, je voulais savoir.
Je marchai alors avec prudence, détournant la tête quand mes yeux rencontraient un cadavre. La nausée me montait à la gorge, des larmes prêtes à jahir. À chaque corps, je tresaillait de peur, croyant reconnaître celui de mes parents.
J'arrivai alors sur la place principale...
De grands poteaux avaient été érigés au centre, entouré par les braises encore chaudes.
Mon coeur fit un bond, j'ai cru qu'il allait exploser.
Je reconnus immédiatement les deux corps du centre, ensanglantés et mutilés. Mes jambes bougerent toutes seules. Je me souviens encore...
Quatre fois j'avais trébuché...
Quatre fois...que mes jambes ont lâché sur ces quelques mètres.
Ma soeur fut réveillée par le bruit de mes cris. Tout semblait flou autour de moi, je ne faisais plus attention à rien. Je l'entendit pleurer elle aussi, derrière mon dos.
Puis vint l'homme de tout à l'heure.

              "Où est Pluton"

C'est la question qu'il avait posé. Enragée, je regardais les dégâts et morts qu'il avait causé.

               "J'en sais rien"

Lui avais-je répondu, lui crachant au visage. Je voulais qu'il meurt pour ce qu'il avait fait, le faire disparaître de la vue. Mes parents, les habitants du village...tout le monde était mort.
Il grogna, puis brandit le sabre maintenant dans notre direction, avant de l'abattre sur nous.