Chapitre 9

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Cette proposition avait lair d'avoir un double sens. Lyse se faisait sans doute des idées, que lui arriverait il? Son oncle la retrouverait-il ici? Peut être, de toute façon elle n'était en sécurité nulle part. Pourquoi ne pas profiter de ce cadre et s'y installé ensuite, le temps de chercher autres choses.

-Pourquoi pas? annonça t-elle les yeux rivés à son assiette.

-Je prends donc ça pour un oui. Je vais prévenir Frédéric et Thomas qu'ils peuvent partir. Le temps s'est beaucoup améliorer, nous pourrons donc aller voir des maisons.

-Quoi? questionna Lyse en s'étouffant avec son repas.

Elle se mis à tousser, puisqu'une des boulettes de viandes était coincé dans sa gorge. Fakir se leva, lui donna quelques tape au dos avant de l'enlacer pour lui comprimé la cage thoracique. Dans un dernier mouvements, le morceau sortît de sa bouche. Lyse pouvait à nouveau respiré.

- Merci.

- Vous ne pouviez pas faire attention. Vous imaginez ce qui aurait pu se passer si je n'était pas là ?

- Exactement, si vous n'étiez pas là je ne me serais pas étouffer. A quoi vous pensiez en m'annonçant qu'on allait aller chercher une maison? Que je vous saute au cou? Bien sûr que ça ma surprise, railla Lyse

- Ne crier pas comme ça, tout le monde nous regarde et vous perturbé le calme.

Elle, elle perturbait le calme? Là s'en était trop, comment pouvait il lui parler de la sorte. C'était de sa faute à lui si elle criait..... et elle ne criait même pas. Lyse décida d'aller au toilettes pour se détendre et se rafraîchir.

- Où allez-vous comme ça? demanda t-il

- Au toilettes, lâcha t-elle.

Par sa faute, elle était dans tous ces états. De retour à leur table, elle remarqua qu'une femme blonde et très élégante était assise à sa place. Fakir avait l'air ravit de sa compagnie. Ne voulant pas les dérangés, elle alla dans la cuisine. Aida était occupé à rangé.

- Ma petite, disa t-elle en la voyant rentré dans la cuisine, vous avez besoin de quelques choses ?

- Euh...non, c'est juste que Fakir est un peu occupé, lança Lyse en jetant un regard dans la salle où il se trouvait.

- Fakir ? Mon dieu, je les confond toujours ces deux là. J'aurais pourtant mis ma main à couper que c'était Amir, puisqu'il a une légère cicatrice sur le visage.

- De quoi est-ce que vous parlez, lança Lyse incrédule.

- Et bien il ne vous a rien dit? Le voilà qui arrive, vous devriez lui demander. Je vous laisse.

-Qu'est ce que tu fais là ? Tu étais censé être au toilettes, je t'attendais depuis des minutes.

- J'espère que cette femme a pu comblé mon absence. Tu avais l'air si bien accompagné que je n'ai pas voulut vous dérangez. De toute façon, c'est ta vie et elle ne me concerne en rien puisque tu n'a même pas daigné me donner ton vrai nom. N'est-ce pas......Amir?

- Tu te trompe lourdement....je....je

- Et bien j'attends, quelles explications tu pourrais fournir ?

- Tu as raison de dire que c'est ma vie et qu'elle ne te concerne en rien, donc je n'ai aucune explication à te fournir.
Viens, on pars d'ici. Mama nous a emballé le dessert.

Lyse ne comprenait pas sa réaction, il abordait à la fois un regard froid et attendrissant. Elle en oubliait presque l'objet de sa colère.

Ils se dirigèrent vers la voiture. L'atmosphère était tellement tendue qu'elle avait du mal à respirée. Peu à peu, le sommeil l'emporta dans le monde des rêve.

Amir avait été découvert, pour le moment il ne voulait pas en parler, ni donner des explications. Il espérait juste qu'elle comprennent et qu'elle n'insiste pas. En se retournant du côté passagers, il vit qu'elle était profondément endormie. Comment la simple vue d'une femme endormie pouvait il lui procurer autant d'effets ? Pour le moment, ils se dirigèrent vers la villa familial où ils passèrent leur vacances quand il était petit avec sa famille. La veille ils n'avaient pas pu s'y rendre car elle était un peu loin du port et l'orage battait déjà son plein. Lorsqu'il arrivaient enfin, le soleil était au zénith. Il actionna la porte mécanique et se gara dans l'allée principale. Cette maison était devenue son refuge depuis la mort de ses parents. Plus personnes à part lui n'y avait remis les pieds depuis ce tragique incident. La demeure était quotidiennement entretenue.
Il prit Lyse dans ses bras et se dirigea vers la chambre d'une de ses soeurs et l'y déposa. Quand t-a lui, il devait prendre une bonne douche froide, après avoir déposer cette délicieuse tarte au frais.

Sous L'emprise Du SultanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant