Chapitre 10

24.6K 2K 24
                                    

Lyse s'éveilla en sursaut. Toujours ce maudit cauchemar, ressassant sans cesse son passé. L'atmosphère devient plus lourde et l'endroit inconnu où se trouvait Lyse ne rendait pas la sensation plus merveilleuse. Si c'était Fa...non Akir ou Amir qui l'avait amenée ici, elle ne comprenait pas. Il y avait toujours leur chambre d'hôtel là. Lyse s'étira longuement et contempla la pièce où elle se trouvait. C'était une chambre radieuse et somptueuse. Que dire de plus, comme toujours ce type l'emmenait dans des endroit magnifique. Elle avait vue plus de chambres et de pièces élégante en quatre jours avec lui que toute sa vie. Lyse détestait de pas être dans un endroit stable, cette sensation de déplacement lui rappelait énormément son enfance.
Elle fit ensuite sa toilette et se mis à la recherche de celui qui illustrait à merveille l'homme fantôme.

Cela faisait une demi heure qu'elle le cherchait. Dans sa recherche, elle en avait profiter pour visiter la magnifique demeure et à vrai dire elle avait oublier l'objet de sa quête en tombant sur cet atelier de peinture. L'endroit avait pour seul source de lumière les rayons du soleil. Elle était pourtant très lumineuse, on pouvait déceler des tableaux recouvert de tissu blanc et tous les matériel nécessaire à la pratique de l'art. Elle s'assit face à un tableau vierge et commença à peindre. Lyse exprimait tout ses émotions à travers des coups de pinceaux. Elle apportait une dernière couche, lorsqu'elle sentit une présence derrière elle.

- On dit souvent qu'un artistes peint souvent le fond de son âme et ses émotions. Lyse vos émotions son si sombre?

Elle venait de visualiser son œuvre. Lyse était abasourdie, elle avait peint la scène du crime de sa famille. Les images n'était pas identique à celle de ses soeurs et de sa mère, mais on décelait bien trois corps au sol baigné de sang et un homme au regard sanguinaire machette à la main, regardant un lit avec insistance. Pourquoi avait elle peint cela? Elle n'aurait même pas du essayée tout cours. Comment expliquer cela sans parler de cette sombre période ?
Amir la regardait toujours intensément en restant dans l'endrement  la porte.

- C'est vous qui m'inspirer cela, dit-elle se dirigeant vers la sortie.

Celui-ci s'approcha d'elle et lui maintint les épaules. Quand il souleva son menton pour lui faire croiser son regard, il y vit la même attente, la même envie, le même désir irrépressible.  Il referma  ses  bras  sur  elle  et l'embrassa.  Les  lèvres  de Lyse s'écartèrent  spontanément  sous  la  caresse, son  corps  fondit contre le sien.
« Arrête  ça  tout  de  suite,  se  dit-il  ! Arrête avant qu'il ne soit  trop tard ! Tu vas la faire souffrir ».
Mais  l'injonction demeura  lettre  morte.  Lyse  laissa échapper  un faible gémissement, son pouls s'accéléra, il  eut la  sensation  que ses  veines  charriaient de la  lave  brûlante. Amir glissa une  main dans les  cheveux de  Lyse  dont la tête se  renversa en arrière,  découvrant  sa gorge. Fou de désir, il l'allongea sur  le  canapé et défit d'une main rendue maladroite  par  l'émotion la rangée de petits boutons qui  fermait son chemisier. Les seins gonflés  et ronds  de  Lyse débordaient légèrement de  son soutien-gorge. Il  les  embrassa  avec  avidité  puis,  faisant  glisser  les bretelles, les  dévoila dans  toute leur  splendeur. Il  pencha la tête  pour les savourer, les  doigts  de Lyse  mêlés  à ses  cheveux le pressaient  de  continuer  sa délicieuse  exploration. Tout en sachant qu'il s'aventurait sur un terrain miné, il lui  ôta sa chemisier et son  soutien-gorge, et, après  s'être  débarrassé  prestement de ses vêtements, il se mit  à  couvrir  son  corps  de  baisers. Alors qu'il s'attendait vaguement à  une résistance, tout au  contraire,  le  corps de  Lyse  s'arqua  contre  le  sien et,  comme  il  faisait  glisser  son jean  sur ses  hanches, elle  frissonna  de  désir. Elle l'aida  à  quitter  son  jean à lui,  et ils  furent  bientôt nus  tous  les deux. Il s'allongea alors  sur  elle ; et  quand  il écarta  doucement  ses  genoux avec les  siens,  elle  le  contempla avec  des  yeux  brûlant  de passion.

- Lyse, murmura-t-il, ma douce, je...

- Chut ! Ne t'inquiète pas, coupa-t-elle comme  si  elle devinait  ses pensées.

Elle le serrait  contre  elle, chaude et frémissante. Elle était  la  seule femme capable d'assouvir  sa faim  en même  temps  que  d'apaiser  les tourments  de  son  âme. Son  regard rivé au  sien, il s'enfonça  dans  sa tiédeur accueillante. Elle  poussa  un petit cri et  il  se souleva, mais seulement  pour qu'elle se sente mieux.

- S'il te plaît,  chuchota-t-elle, le  corps  tendu. Oh,  s'il  te plaît...

Il lui fit l'amour  lentement, jusqu'à ce  qu'il la  sente  trembler  sous  lui, qu'il entende  son  cri  de plaisir. Alors  seulement, il  perdit toute  maîtrise de  lui-même. Quelques  instants  plus  tard, il  s'effondrait  sur  elle  et l'embrassait  comme  il n'avait jamais  embrassé une  femme  de sa vie.

Sous L'emprise Du SultanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant