Chapitre 2

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- Où partez-vous comme ça ? dit-il en lui tenant fermement le bras. Ça fait plus de 30min que je vous attends.

- Vous, vous..... Je me retiens de vous arracher les deux yeux. Vous êtes responsable de tous mes malheurs, espèce de de....

- Chut... chut dit-il en posant ses doigts sur ses lèvres. Vous allez déranger tout le monde, et puis vous exagéré un peu tout de même. Je ne suis probablement pas responsable de tout vos malheurs. juste de l'anéantissement de votre maison, et encore, mon implication reste à voir.

Au contact de ses doigts, elle sentit un léger frissons. Non, il ne fallait pas qu'elle ressente ça. Bien sûr qu'il était responsable. Pas à 100 pour cent, mais à cause de lui, tout ses mauvais souvenirs la hantait de nouveau. Un instant, elle avait crû qu'il l'avait retrouver. Avec tous les efforts qu'elle avait fait pour oublié son passé, pour tout recommencer.
Il y avait de cela quatorze ans lorsqu'elle habitait en Californie, et n'avait que huit ans elle fût le témoins d'une scène horrible. Sa mère Louise et ses deux soeurs Leila et Linda furent assassinées. Le tueur les découpa en morceaux à coups de machette alors qu'elle se trouvait sous le lit. Elle réprima de toute ses forces pour ne pas crier lorsqu'elle reçu une giclé de sang sur la figure. Suite à cet acte horrible, le tueur entrepris de l'attraper lorsque des cris de sirène retentit. Il n'eut pas le temps de terminer son acte, mais l'avertit qu'il reviendrait :  « Ma petite belle au bois dormant, t'inquiète surtout pas je reviendrai...ahahaha ». C'est suite à cette phrase qu'il eut un déclic dans sa tête. Il n'y avait qu'une seule personne qui l'appelait comme ça depuis toute petite. Son oncle James, le frère jumeau de son père. Leur père Jacques qui les avaient abandonné juste après sa naissance fût accusé du crime et fût condamné à perpétuité. Il mourut un ans après sa condamnation. Quant à elle, sa vie s'était résolu à une téléportation d'orphelinats en maison d'accueil. A chaque lieu, le soir quand elle dormait elle entendait toujours cette voix menaçante. Lorsqu'elle en parlais, personne ne voulait croire que son père n'était en rien coupable de la mort de sa femme et de ses deux filles, juste responsable de les avoirs abandonné. Mais qui pourrait croire une petite fille de huit ans sous le choc de l'assassinat de sa famille, qui plus est le témoin numéro un.

Ainsi, à l'âge de dix-huit ans, elle pût quitter cet enfer. Le jeu de cache cache comment ça. Elle utilisa ses économie et une partie de son héritage pour s'enfuir. A chaque nouvelle adresse, elle se sentait poursuivre, il l'a guettait et elle était devenue sa proie. Cela faisait à peine deux ans qu'elle avait trouvé un lieu sûr : Alkach, un petit village occidental, et voilà qu'un imbécile venait compromettre sa sûreté.

- Pouvez-vous me laisser passer répliqua Lyse.

- Impossible, je suis responsable de vos ''malheurs ''. Je ne peut pas vous laisser partir. En plus vous êtes pas en état, allons dîner et ensuite on en reparlera. Je n'accepterai aucun refus.

- Vous êtes toujours aussi aimable.

- Non, alors profitez-en

Ils se dirigèrent ensuite vers le restaurant de l'hôtel. Bizarrement, ils furent installé à la meilleure table et tout le monde les regardait. Bon, plutôt le regardais. Elle aussi ne pouvais détacher son regard. Il avait des yeux verts auréolé de cils. Il était doté d'une mâchoire carré et d'une bouche sensuelle. A quelque centimètres de ses lèvres il y avait une légère cicatrice.

- Ça va, la vue vous plaît ?  Le serveur attend votre commande, dit-il avec un sourire narquois.

- Quoi ?  A oui, je prendrais la même chose que vous.

- OK, des pâte de grenouille en entrée, une cervelle d'agneau en résistance et une mousse au chocolat pour le dessert.

- Quoi ?

- C'est une blague, serveur vous pouvez amener ce que j'avais commandé.

- Oui, votre al....

Il fit signe de la main au serveur de s'en aller. Et se tourna vers Lyse.

- Alors, vous vous décidez enfin à me donner votre nom ?

- Vous ne m'avez pas donné le votre non plus ?

- J'ai demander avant... Mais si vous y tenez tant,  moi c'est Am.....euh Fakir Zarkar.

- Fakir, Hum...  Moi c'est Lyse.... Lyse tout court.

Le repas fut servit et il mangèrent en silence. Lyse réfléchissait, elle était fatiguée de fuir. Qu'est ce qui pourrait bien l'encourager à maintenir ce style de vie. Un homme ?  Non, elle avait eu assez de déception avec les hommes, d'abord son père, puis son oncle et ne parlons pas de ces histoires amoureuse. Non l'amour n'était pas pour elle. Elle n'y croyais plus. Un enfant ? Comment faire endurer cette vie de fuite à un petit être qui n'avait rien demandé ?  Mais cet enfant lui permettrait peut être de se battre, un raison de lutter pour lui. Au même moment elle croisa le regard de Fakir et une idée germa en elle. Une idée pas très honnête, mais bon la vie n'avais pas été très juste avec elle non plus. Oui, Fakir sera le futur père de son enfant.... Et elle mettra tout en oeuvre pour obtenir ce qu'elle voulait.

Sous L'emprise Du SultanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant