Chapitre 73

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On vient de finir de me préparer pour le défilé,
Et même si je dois avouer que la pression commence à monter,
Je fais de mon mieux pour être le plus détendue possible,
Car je sais que c'est cela le plus important.

J'ai donc remercier les coiffeuses  et maquilleuse,
Avant de me lever de la chaise,
Pour rejoindre les autres.

Ma mère était encore en train de se faire maquiller,
C'est elle qui fait le final,
Alors c'est elle la dernière à passer.

Mais bizarrement,
Malgré le maquillage et tout ça,
Je trouvais vraiment qu'elle avait un teint fantomatique.

Sérieusement,
Elle était pâle comme des fesses de bébés.
En gros,
Elle n'avait pas l'air bien du tout,
Et la connaissant je voyais bien qu'elle essayait de le cacher.

J'ai donc légèrement froncé les sourcils,
Avant de m'approcher d'elle.

Moi : maman ?

Elle levait les yeux de son téléphone,
Pour les poser sur moi.
Sur le coup j'ai faillit sursauté,
Parce que même ses yeux ils étaient bizarres.

Ils n'étaient plus couleur noisette comme d'habitude,
On aurait dit ils étaient un peu dilaté,
Je ne pourrais vous l'expliquer convenablement avec des mots.

Maman : oui ma chérie ?

Moi : est-ce que ça va ?

Maman : bien sûre, pourquoi cette question ?

Moi : tu es sûre ? Parce qu'en fait, tu n'as pas l'air très bien.

Maman : ça va à merveille, ne t'en fais surtout pas pour moi. Et toi alors ? Comment est-ce que tu te sens ? C'est tout de même ton premier défilé.

Moi : Eh bien, je crois que le fait de te voir, de voir Kenza, Tata Bella ou d'autres gens que je connais atténuer mon stresse.

Elle se forçait à sourire.

Maman : tant mieux alors, ma chérie.

Moi : Bon, ça va bientôt commencer alors je vais te laisser.

Maman : d'accord. Bonne chance ma puce, je suis sûre que tu vas assurer.

Je me suis penchée pour lui faire un bisou,
Et quand mes lèvres ont touché sa joue,
On aurait dit qu'elle était brûlante de fièvre.
Sa peau était très chaude.

Moi : euh... Merci. Toi aussi.

J'ai fais un signe de la main,
Avant de rejoindre Kenza,
Parce que je passe juste après elle.

Kenza : t'es prête babe ?

Moi : je crois.

Kenza : t'inquiète, les première secondes tu seras un peu émoustillé mais ensuite ça ira. C'est comme ça que c'était pour ma première fois. Tu dois juste te focaliser sur ton parcours, sans regarder le sol. Regarde les gens, montre que tu es à l'aise et que tu aime ce que tu porte. C'est ce que ma mère m'a toujours dit.

Moi : merci du tuyau Kenz, je m'en souviendrais.

Kenza : de rien babe.

Elle m'a fait un câlin.

Kenza : on est sur le point de vivre un de nos rêves là.

Moi : ouais, c'est fou !

Kenza : tellement.

Elle m'a tenu la main,
Et la le défilé a commencé.

C'est Tata Bella qui l'a ouvert,
Puis après elle,
Je voyais les mannequins devant moi y aller au fur et à mesure.
Ça passe assez vite en fait,
Encore plus qu'en répétition j'ai même l'impression.

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