New Jenneration 🌹

Chapitre 87

- Narration : Kendall -

Moins de cinq minutes après que je sois montée,
J'ai entendu la porte de la chambre s'ouvrir,
Et je savais que c'était lui.
Je n'avais pas besoin de me retourner.

Rakim : Ken...

Moi : comment t'as pu lui dire, Rakim ? T'avais promis !

Rakim : j'ai rien dis, ok ? J'en ai jamais parlé avec elle!

Moi : alors comment elle est au courant de tous les détails, uh ? Tu me prend pour une idiote, c'est cela?

Rakim : attend tu te fiche de moi là ? Je te dis que je ne lui ai rien dis bordel ! Qu'est-ce qui est difficile à comprendre là dedans aussi ?

Il a fait le tour du lit,
Pour se placer devant moi,
De façon à ce qu'on soit face à face.

Moi j'étais assise sur le rebord,
Complètement en larmes.
Et lui il se tenait debout,
L'air énervé.

Moi : je suis sûre que tu pense la même chose qu'elle. Je t'ai demandé si tu m'en voulais et tu n'as cessé de dire non. Tu mentais...

Il fronçait encore plus les sourcils.

Rakim : mais c'est quoi ton putain de problème ? J'ai mis Zoe dehors, j'essaye de venir te consoler et toi tu m'accuse ? Tu crois que j'ai que ça à faire aussi ?!

Moi : tu n'es pas obligé de me hurler dessus Rakim, je t'entend très bien.

Rakim : mais c'est toi qui est en train de m'énerver pour rien là!

Je fronçais les sourcils,
Avant de croiser les bras.

Moi : je t'énerve ? Attend tu es sérieux ?

Rakim : oui je suis sérieux ! Ai-je une tête à rigoler ?

Je restais silencieuse quelques secondes,
Tandis que les traits de son visage se faisaient encore plus sévères,
Preuve qu'il est vraiment énervé.

Moi : tu aurais simplement pu me dire la vérité, c'est tout.

Rakim : mais quelle vérité bordel de merde ? Y'a aucune vérité, arrête d'être parano parce que ça me casse la tête à force!

Moi : alors je te casse la tête maintenant ? Juste parce que j'essaye de-

Il me coupait.

Rakim : pourquoi tu tiens autant à m'énerver toi aussi ? Je comprend pas!

Moi : tu t'énerve tout seul tout simplement parce que tu ne peux pas avoir une conversation normale.

Il écarquillais les yeux le temps d'un instant,
Avant de nerveusement passer sa main dans ses cheveux tressés,
Marmonnant des mots que je ne pouvais entendre convenablement.

Rakim : je ne peux pas avoir une conversation normale ? C'est ce que tu crois ?

Moi : oui, c'est ce que je crois. De toute façon tu pense comme elle, tu m'as juste fais croire le contraire pour essayer de me rassurer. Tu aurais pu être honnête, j'allais encaisser-