Claryssa en média
Aujourd'hui, ça fait un an que je n'ai pas remis le pied sûr Terre, un an que je n'ai plus respiré l'air naturelles, un an que ma vie se résume à attendre dans une station spatial de retourner sur la Terre. Et pourtant ce n'est pas sur la Terre que je vais remettre les pieds, mais sur la planète A-621. Il y a quelques années, les scientifiques ont commencé à remarquer que la Terre se rapprochait peu à peu du Soleil, l'attraction solaire devenant de plus en plus forte. Ils avaient estimé que dans 1900 ans, la Terre s'écraserait contre le Soleil, mais que celle-ci de serait plus viable d'ici 250 ans environ. Depuis cette révélation, rendue publique, les scientifique ont cherché sans relâche, durant 20 ans, le moyen de coloniser une autre planète. Notre salut est venue d'A-621, du nom de premier module à s'être posé ici. Après 2 ans de préparation, dix stations étaient prêtes. Moi, je vie dans la station Bêta, avec les jeunes de mon pays. En tout nous sommes cent dans cette station, et mille si nous réunissons les dix stations, et nous nous apprêtons à atterrir dans 1 heure sur cette planète dont nous avons tous rêvé.
- Que tout le monde rejoigne la salle d'atterrissage, nous informe notre dirigeant depuis la Terre
Sa voix résonnait dans les hauts parleurs. Lui, était à la salle de contrôle, sur Terre, et nous, à des millions de milliards de kilomètres, si ce n'est plus, de notre Terre natale. Tout le monde s'agitait dans les couloirs. De là où l'on était, A-621 était visible. Sa ressemblance avec la Terre était tellement forte que l'on aurait pu confondre ces deux planètes jumelles.
Je traversai la station d'un bout à l'autre pour arriver aux escaliers et pouvoir accéder à la salle d'atterrissage. Mais arrivée là bas, je ne vis même pas les portes tellement il y avait de monde.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi les portes ne s'ouvrent pas ? Demandai-je.
- Ha, Claryssa, tu es là, me dit Lucien, un de mes amis. Et bien, il semble qu'il y a un défaut. Le détecteur ne s'allume pas, il faut forcer la porte.
- Mais, c'est impossible de forcer les portes de la station, tu le sais pourtant.
- Oui, mais le problème a été signalé au poste de commande, et le problème vient de l'extérieur.
- Comment-ça ? L'extérieur de la station tu veux dire ?
- Oui, il semblerait que l'astéroïde de tout à l'heure n'a pas fait que nous effleurer. On a eu de la chance que le vaisseau soit encore entier, mais ça ne servira à rien si personne ne survie à l'atterrissage.
- Comment peut-on réparer ça ?
- Il faut aller à l'extérieur de la station, cria une fille que je reconnue.
C'était Pamela Anderson. Avant d'être envoyée avec nous, elle était en étude pour devenir mécano.
- Sois pas bête, lui dis-je. Pour réparer ça, tu vas devoir sortir, et il ne te restera jamais assez de temps pour réparer les portes.
- T'as une meilleure idée peut-être ? C'est soit je sort au risque de crever dans l'espace en essayant de nous sauver, soir je crève ici comme une...
- Ok, c'est bon, j'ai compris.
- Atterrissage prévu dans 40 minutes, informèrent les hauts parleurs.
- Bien, tout le monde devant les protes. Dès qu'elles s'ouvrent, vous rentrez et vous vous accrochez. Si nous ne sommes pas revenue une minute avant le décollage, fermez les portes.
Pamela et moi nous dirigeâmes vers le sas de sortie. Elle enfila la combinaison, s'accrocha à la poignée et me fit signe qu'elle était prête. Le fermai les portes pour me séparer d'elle et de l'espace, et ouvris les portes menant à l'extérieur de la station. Elle fut éjectée qu'un seule coup, ce qui me surpris. Elle réussit à se raccrocher et je la vis disparaître par dessus le vaisseau.
- Atterrissage prévu dans 25 minutes.
25 minutes. C'était tout juste pour réparer le vaisseau. C'est vrai que c'est une des meilleures mécaniciennes, mais je n'étais pas certaine de la réussite de la réparation. En 1 an, nous avions eu trois réparations en plus de celle-ci à effectuer à l'extérieur. Mais aucune d'elles n'avaient été réalisée en si peu de temps. Pendant un instant, l'envie de retourner à la salle d'atterrissage me traversa l'esprit. Après tout, même si elle ne pouvait pas revenir à l'intérieur du vaisseau, les commandes seraient réparées. Mais après réflexions, je restai tout de même devant la porte l'attendre. Seul quelques centimètres me séparaient de l'espace.
- Atterrissage prévu dans 15 minutes.
Ça devenait long, et je commençais à m'inquiéter pour elle, j'espère que tout se passe bien dehors.
- Atterrissage prévu dans 10 minutes.
Je la vis revenir de le sas. Une fois rentrée, je fermai les portes arrières et ouvris les portes qui nous séparaient.
- Vite, enlève juste ton casque, on a pas le temps de traîner.
- Combien de temps ?
- Atterrissage prévu dans 8 minutes.
- Ok, on se grouille.
- Viens, on doit faire tout le tour de la station pour monter, lui criai-je.
- Non, viens, on va passer par les conduits d'aération. Ca va en ligne droit, ce sera dix fois plus rapide.
- Ok, je te suis.
- Atterrissage prévu dans 7 minutes.
Elle tira un grille et se glissa à l'intérieure avant de disparaître entièrement. Je la suivis et entrai dans le conduit d'aération. Nous montâmes en nous agrippant aux poignées, elle allait beaucoup plus vite que moi, ça se voyait qu'elle était déjà passée par là. Nous ressortîmes quelques instant plus tard au bout de couloir qui mène à la salle d'atterrissage. Tout le monde était déjà en train de s'installer.
- Atterrissage prévu dans 3 minutes. Verrouillage des portes.
- Et merde. Viens grouille toi Claryssa.
Nous courûmes vers les portes qui commençaient déjà à se fermer. Pamela passa sans soucis, et moi, j'y arrivai tout juste. Les portes se refermèrent juste après mon passage.
- Ok, c'est bon, tout le monde est là ? Demanda Lucien. Est-ce que tout les sièges sont remplis ?
Personne ne signala de siège vide.
- Atterrissage prévu dans 30 secondes. Verrouillage des ceintures de sécurité, enclenchement des régulateurs de pression.
Le silence s'installa et la descente sur Terre, ou plutôt, sur A-621 commença. Je m'appelle Claryssa Farnowl et je suis une des premières à avoir posé le pied sur la première planète colonisée par l'homme.
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Vivre à 100 pour 1000
Science FictionClaryssa Farnowl, jeune fille de 17 ans, se retrouve envoyée sur une planète inconnue : A-621. 1000 jeunes terriens y sont envoyés pour voir si c'est une planète habitable, mais une seule des 10 navettes parvient à se poser et celle-ci n'a aucun moy...