Chapitre 5

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(Alec en média)

     - Non, d'ailleurs ils ont tous de mal à croire mon histoire. Mais ça ne répond pas à ma question, qu'est ce qu'il s'est passé.

     - Je ne sais pas, heu, j'ai courue et je suis tombé, c'est tout ce dont je me souviens. Quand je me suis réveillé, tu étais là avec Kevin.

     - Tu es sûr ? Tu n'es pas en train de me mentir là ?

     - Bien sûr que si je suis en train de te mentir, mais tu sais très bien que je ne peux rien te dire. Quand le soleil sera levé, tu pourras venir avec moi ? Là où vous m'avez retrouvé.

     - T'es complètement folle, et si on se faisait attaquer ?

     - On a qu'à espérer, alors, tu viendras ?

     - Désolé, je veux bien te couvrir, mais je ne ressors pas dehors.

     - Ok, donc tu me couvriras si quelqu'un remarque mon absence ?

     - Bien sûr, mais tu devrais partir vite, dès le levé du soleil, on commence à travailler sur la construction du mur.

     - Ok, j'y vais maintenant dans ce cas, le temps d'y arriver, il fera déjà jour.

     - Mais...

     - C'est bon, t'inquiète pas.

     Je me dirigeai vers la forêt et y entrai sans hésiter. Je pris le même chemin qu'hier et retrouva le lieu de mon agression par mes sauveurs. Comme je l'avais prévu, il faisait déjà jour. Ça me perturbait, j'avais rencontré cet étrange individu deux fois, mais je n'avais pas pu voire son visage. À chaque fois, j'étais immobilisée, et j'étais dans une situation tellement critique que je ne chercher même pas à savoir qui m'avait sauvé. Quelque-chose brilla à terre, grâce au soleil. Je m'approchai et découvris une chaîne d'argent formée de plusieurs petites lettres qui formaient une sorte de devise.

     - Les yeux croient se qu'ils voient, le cerveau voit ce qu'il croit, mais c'est au gardien de décider...

     - De ce qu'il faut croire, et de ce qu'il faut voir. Rends moi ça ! Dit une voix dure derrière moi.

     - Tiens, tu as perdu quelque-chose. Je n'ai pas l'intention de te le rendre tant que tu ne m'auras pas expliqué ce qu'il se passe

     - Tu n'as pas à le savoir. Tu fais partie du clan de ciel, tu n'es pas la bienvenue ici.

     - Comment connais-tu ma langue ?

     - Je suis quelqu'un d'intelligent, je me répète, tu n'es pas la bienvenue sur Andros !

     - Cette planète s'appelle Andros ?

     - Ce ne sont pas tes affaires, rends moi ça.

     Je me retournai pour lui faire face, il avait une capuche qui m'empêchait de voir son visage. Il fit un pas vers moi, mais je tendis la chaîne devant moi pour lui faire comprendre que s'il avançait, je la brisais. Je n'avais pas l'habitude de torturer les gens psychologiquement, mais je faisais ça à cause de la peur qui me rongeait depuis que j'avais surpris les mangeurs de cadavres. Il paru comprendre car il se stoppa net. Je ne voulais pas le torturer d'avantage, je remis alors la chaîne dans ma main, où il lui était impossible de se briser.

     - Qu'est ce que tu veux ?

     - Des réponses à mes questions.

     - Je n'y vois pas d'inconvénients si tu restes discrète.

     Les buissons derrière moi bougèrent, et deux personnes au visage pâle et aux yeux bleus océans en sortir. Ils ressemblaient beaucoup aux cannibales de l'autre fois, mais ils passèrent à côté de moi sans faire attention.

     - Ho, un gardien. Tu sais, ce n'est pas très bien de se promener seul loin de son clan.

     Il me fit signe de ne pas bouger, ce que je fis. Le premier s'avança vers lui et des crocs sortirent de sa bouche. Le second s'avança également mais me percuta au passage.

     - C'était quoi ça ? Demanda celui que je venais de me prendre en plein fouet.

     - Attrape le et tue le immédiatement.

     L'homme blond à côté de moi me sauta dessus, et l'autre se précipita vers moi mais se reçu une flèche et se désintégra. Mais, bien que son arc était tendu, il ne tira pas sur le second.

     - Qu'est ce que tu fais, tire ! Lui criai-je.

     - Je tire, je te touche, ne le laisse pas te mordre !

     Il ouvrit la bouche, mais instinctivement, je sortis la flèche que j'avais gardé et lui enfonça dans le crâne. Il hurla de douleur et me lâcha. Il se prit immédiatement un flèche en plein cœur.

     - Tu sais, une flèche, c'est pas un poignard, ça se tire avec un arc. Tu vas bien ? Demanda-t-il en se rapprochant de moi.

     - Oui, merci.

     Lorsqu'il fut à porté de main, je lui retirai sa capuche et... Au mon Dieu ! Mais... Ce garçon est une véritable bombe sexuelle !!!

     - Heu, tu sais, si tu voulais juste voir mon visage, tu pouvais me le dire, et si tu pouvais arrêter de me regarder comme ça, ça m'arrangerait. Et n'oublie pas de cligner des yeux, sinon ils vont se dessécher.

     - Ho, heu, excuse moi, heu, merci.

     - Hé, Claryssa !!! Où es tu ! Claryssa, hurla Kevin à l'autre bout de la forêt.

     - Ce soir, au coucher du soleil, au barbecue des vampires de la nuit dernière.

     Lorsque je me retournai, il n'était déjà plus là. Une main m'attrapa et me tira vers lui.

     - Non mais tu es une inconsciente ? Si tu t'es faite attaqué la nuit dernière, pourquoi reviens-tu ici ? On t'a dit qu'on avait retrouvé aucune trace du loup !

     - Désolée... Je voulais juste vérifier...

     - Je m'en fou, rentre au campement, tu mets tout le monde en danger à cause de tes bêtises !

     Il me prit par le bras et m'emmena au camps. Là-bas tout le monde s'occupait. Certains dressaient des tentes avec l'aide de Pamela grâce aux équipements récupérés à la navette, et les autres créaient une palissades grâce à des branches enfoncées dans le sol. Elle n'avait pas l'air très solide mais sa présence était très rassurante. Nous étions cent, mais paraissions si peu face à cette immense planète. En fait nous étions 98 pour être exacte, Tom et Shirley étant toujours introuvables. Je partie aider les personnes ramassant du bois du côté sud. Je serai un peu plus ma veste contre moi et plaça mes mains dans mes poches. Il faisait vraiment froid. Je sentis alors quelque-chose de froid dans le fond de celle-ci. J'avais toujours sa chaîne, il ne l'avait récupéré. Je devais la lui rendre, il avait l'air de beaucoup y tenir. Le soleil commençait à se coucher et je vis que tout le monde rentrait au camp. J'en profitai pour m'éclipser et me rendre à l'endroit énoncé. Je le vit adossé contre un arbre. Il avait donc tenu sa parole. Je sortis la chaîne et la lui mis sous les yeux.

     - Tiens, pour me pardonner d'être en retard !

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