Chapitre 3

9 2 0
                                    

Kevin en média

     Je me ré-accroupis très vite derrière un rocher. Ses personnes avaient beau avoir une apparence humaine, ce qu'ils mangeaient me faisait dire le contraire. Une personne était en train de rôtir au coin du feu et l'on pouvait voir des bras et des jambes dans les mains des ces personnes. À côté d'eux était posée une cage dans laquelle il y avait une jeune fille d'une petite dizaine d'année. La porte n'était fermée que par une fine corde mais la petite fille à l'intérieur n'était sûrement pas en mesure de la couper vu son état. Je me rapprocha discrètement de la cage et pus voir pourquoi elle ne bougeait pas. Elle était couverte de sang et avait sûrement des os cassés. Elle devait être morte, je m'apprêtais à partir, mais une faible voix me retint.

      - Aide-moi.

      Elle n'était donc pas morte. Je me rapprochai discrètement de la cage et coupai la ficelle avec ma pince à cheveux. Le travaille terminé, je la jetai à terre. Elle était toute tordue, elle ne me servirait sûrement plus à rien. Je la pris dans mes bras, mais lorsque je me retournai, une des personne se tenait devant moi.

      - Où croyais-tu aller comme ça. Tu ne sortiras pas de cette cage.

      Mais dans quelle merde je me suis encore fourrée.

      - Mais dis moi, comment es-tu sortie de cette cage.

      - Tais-toi, me murmura la petite fille, mais la personne mangeuse de personne prit ces mots pour elle.

      - Non, je ne m'en irais pas. Hé, les gars, le désert veux se faire la malle !

      - Stefan, on est qu'à l'entrée là, arrête de toujours précipiter les choses. Mais comment elle a fait pour sortir, on lui a brisé les jambes, Sofian, c'était à toi de t'en occuper, tu n'as pas oublié tout de même.

      - Quoi, je te jure que non, j'ai fais tout ce que tu m'as dis Raphaël.

      - Dans ce cas, ça doit être un charme de gardien. Fais gaff Stefan, il sont venue reprendre la fille.

      J'allais m'en aller, mais je me retrouva entourée des trois cannibales sanguinaires.

      - C'est bizarre, je ne sens pas du tout le sang de celui là, on y arrive pourtant d'habitude.

      - Peut-être que le sang de ce gardien n'a pas d'odeur.

      - Ne dis pas n'importe quoi, c'est impossible, mais il n'y a rien de logique là, si il y avait un gardien, Stefan serait sûrement déjà mort. Tu crois que c'est un loup qui veut nous piquer notre dîné ?

      - Sofian, t'es vraiment débile, la sang des loups ont une odeur cent fois plus forte que celle des gardiens. C'est peut-être un autre vampire qui veut nous prendre notre dessert.

      - Non, impossible, il n'est pas assez rapide. Faut l'attraper, ça a pas l'air dangereux.

      - Non, si on sais pas ce que c'est, vaut mieux pas. Imagine ça nous tue.

      - Pff, tu sais très bien qu'aucun être de forme humaine ou animale ne peut être capable de ce genre de prouesse.

      - Mais comment veux tu qu'on l'attrape, on sais même pas où il est.

      - Tu frappes partout, jusqu'à ce que tu sentes quelque chose.

      La personne dénommé Raphaël sourit. Il avait des canines plus grandes que la moyenne. Je n'eus pas le temps de les voir bouger qu'ils étaient déjà juste devant moi. Mais sont regard était devenu vide. Je le vis s'écrouler au sol, une flèche lui traversant l'abdomen. En un rien de temps, il disparurent tout les trois sans que je sache ce qui c'était passé. Et c'est alors que je compris que j'allais enfin pouvoir bouger sans risquer de mourir. J'allais crier à l'aide, mais une main recouvrit ma bouche, et je sentis quelqu'un me prendre la petite des bras, j'essayai de me débattre, mais cette personne arrivait à me tenir immobile. C'était des bras d'homme mais je ne pus pas voir son visage. Il me chuchota ensuite quelques mots à l'oreille.

      - Je te remercie d'avoir sauvé ma sœur, mais je te conseille de ne répéter à personne ce que tu as vu ce soir si tu veux vivre. Ne t'éloigne plus de ton clan, et en guise de remerciement, je veillerai à vous informer d'un quelconque danger.

      Je sentis ses bras me lâcher, mais lorsque je me retournai, il n'y avait plus personne, et le barbecue de cadavres humains avait disparue lui aussi. Avais-je rêvé ? Je me retournai et me redirigeai vers le campement, espérant retrouver du calme pour réfléchir à tout ça. Une mèche me tomba devant les yeux, je me pencha pour retrouver ma pince, et la remettre en état pour dégager mes yeux, mais elle avait disparue. Où était elle passée ? Je décida de repartir et de ne pas m'attarder ici au cas ou les cannibales de tout à l'heure revenaient. Arrivée à l'endroit où je pensais trouver du calme, je n'y trouvai que de l'agitation.

      - Hé Pamela, qu'est ce qu'il se passe ?

      - Au, Dieu merci tu vas bien, dit-elle en me prenant dans ses bras, on croyait que tu avais disparu comme Shirley et Tom.

      - Ce sont les deux qui prenaient le deuxième tour de garde ?

      - Oui, on s'est réveillé ce matin et ils avaient disparu. Comme tu n'étais pas là non plus, on pensait que vous aviez été enlevé, mais à mon avis, ils sont juste partis faire une promenade en forêt, et d'autres choses dont je ne veux pas le détail.

      - Heu, je penses qu'on devrait peut être partir à leur recherche.

      - Hors de question que je vois leur petit cul tout nu dans la jungle.

      - Et s'ils s'étaient vraiment fait enlevés ! Écoute, heu, viens, je dois te dire quelque-chose.

      Nous nous éloignons un peu du chahut. J'allais lui expliquer ce que j'ai vu cette nuit mais une flèche vint se figer dans l'arbre à côté de moi. "Un mot, une flèche". C'est simples mots étaient écrits mais leur sens était très explicite. Je parlais, je mourrais. Pamela me regardais avec un regard interrogateur.

      - C'est marqué quoi ? Il faut savoir qui nous a décoché cette flèche, allons prévenir les autres.

      - Non, laisse, c'est pas grave, c'est juste un mauvaise blague d'un garçon.

      - Tu sais que tu sais pas mentir.

      - Oui je sais ais j'aimerais que tu te contentes de cette explication.

      - Ok, j'espère que j'ai raison de te faire confiance sur ce coup là. Mais je compte sur toi pour me dire ce qui se passe tôt ou tard.

      Elle se retourna et reparti vers le campement. Quant à moi je décrochai la flèche et la regardai longuement. C'était la preuve que je n'avais pas rêvé. Je cassai le bout de la flèche et la glissa sous l'entre-gorge des mon sous-vêtement et reparti vers le campement. Je ne pouvais rien dire à personne, mais rien de m'empêchais de surveiller mes arrière. Cette planète était donc habitée, et nous devions survivre malgré ça. Car nous allons devoir vivre à 100, pour les 1000 que nous aurions du être.

Vivre à 100 pour 1000Où les histoires vivent. Découvrez maintenant