Chapitre 1

5.5K 239 38
                                    


Disclamer : Harry Potter appartient à JKR, mais cette histoire est à moi.

Beta : AnitaBlake93100 et Gwenillo

ET COMME ON DIT, JAMAIS 2 SANS 3, voici donc la troisième correction faites par merveilleuse Klaiindy

NdA : Alors, l'idée de la fic vient du défi numéro 3 de : les défis de Stessy qui se trouve sur le forum HP ( ) section défis. Me connaissant, je ne suis pas certaine de respecter toutes les exigences de celui-ci, mais comme l'idée me plait, je me lance. C'est un slash Calice/Vampire. Au vu de toutes les fics que j'ai en cours, je pense à une publication mensuelle, tous les premiers vendredis du mois. J'espère que cette nouvelle histoire vous plaira et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

La soif éternelle.

Chapitre 1

Je suis en panique. Je fais des allers et retours dans ma chambre sans savoir comment agir. Qu'est-ce que je viens de faire par Merlin ? Qu'est-ce qui m'a pris de faire cela, à lui qui plus est ! Pourquoi a-t-il fallu que cela soit lui ? Pourquoi a-t-il fallu qu'il me provoque ainsi ? Alors que je tourne en rond avec désespoir, la journée que je viens de passer me revient en mémoire. Ce matin, quand mon père m'a déposé avec froideur et brusquerie à la gare de King's Cross avant de repartir aussi sèchement sans un mot ou même un regard pour moi, je n'avais qu'un désir à ce moment-là : lui arracher la gorge à coup de dents.

Le vider de tout le liquide nauséabond qui lui servait de sang. Je voulais le réduire en charpie. Le faire disparaître de la surface de la terre. Je voulais le voir me supplier avec désespoir de lui laisser la vie sauve comme moi, je l'avais fait avec lui. Je voulais le faire souffrir autant que moi j'ai souffert quand il a ruiné ma vie... non, quand il a contribué à mettre fin à ma vie. J'avais tellement et j'ai tant de haine pour cet homme, que mon sang bout d'anticipation rien qu'en y pensant.

Donc, ce matin, quand il m'a déposé comme un simple bagage devant la gare, je l'ai maudit de tout mon être en regrettant de ne pas pouvoir mettre fin à sa misérable vie comme je le désirais tant. Mais ne pouvant réaliser mon fantasme, je m'étais dirigé immédiatement vers le train qui était déjà en gare. Et alors que je m'avançais vers celui-ci, j'avais remarqué qu'il y avait peu de monde à la station. Ce qui voulait dire que j'étais très en avance.

Haussant les épaules avec indifférence à cette constatation, j'étais monté dans une rame. Je m'étais ensuite trouvé une place dans le dernier compartiment où je m'étais installé et enfermé, ne voulant pas être dérangé. Prenant place sur l'une des banquettes, je m'étais allongé en fermant les yeux. J'aurais tellement voulu pouvoir dormir pour oublier durant quelques heures l'horreur qu'était devenue ma vie, mais je savais que cela m'était dorénavant impossible car ce simple plaisir m'avait été arraché violemment quelques semaines plus tôt.

Le souvenir lié à cet instant m'avait arraché un grognement sauvage et animal. Et rien que d'entendre un tel son sortir de ma gorge m'avait rendu très honteux et encore plus coléreux. J'avais honte de moi, de ce que j'étais devenu malgré moi. De ce que mon père et sa pourriture de maître avaient fait de moi. Moi qui étais tellement fier de ce que j'étais, de mon nom et de ce que je représentais pour mes semblables, j'étais devenu un monstre. Cette simple pensée avait fait monter en moi une rancune aux dimensions démesurées. Une haine, non c'était bien plus de la haine.

Ce que j'éprouvais pour les responsables de ma situation était loin, très loin de la haine. Je voulais, je désirais, j'appelais à la vendetta pour ce qui m'avait été fait. J'exigeais que justice me soit rendue. Mais, là aussi, je savais que cela n'arriverait en aucune sorte. Ils ne le permettraient jamais et ne me laisseraient aucunement l'opportunité de le faire, à moins que je ne parvienne à me libérer d'eux. Seulement, cela m'était presque impossible. Les pourritures avaient fait en sorte de s'assurer d'une obéissance sans faille de ma part.

La soif éternelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant