L'été.

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L'été.
J'adore l'été. Tout est si vivant. Le ciel est d'un bleu éblouissant. Les jours sont si longs. Les couchés de soleil. Oh mon Dieu. Les couchés de soleil. J'aimerais que tu sois là à mes côtés pour voir ceux que j'ai vu, ceux que je vois, ceux que je verrai. J'aimerais pouvoir réussir à en peindre un.
L'été, c'est la saison « sans prises de tête », mais je sais pas vous, mais les deux derniers étés que j'ai passé... c'était tout le contraire ! Non, mais sérieusement ! Je blague pas !
Mais même si ces deux étés n'étaient pas... parfaits, j'ai passé de bons moments.
Les doigts de pieds en éventail, une limonade le matin, un thé glacé l'après-midi, un Martini ou un Mojito (ou n'importe quoi, du moment que ça contenait de l'alcool), je profitais du soleil. Je me faisais dorer la pilule, comme on dit. Tout en ingurgitant des pilules. Mon corps devait être tellement toxique à ces moments-là, plus que je ne l'étais moi, dans mes actes.
Sinon, l'été, c'est.. de beaux couchés de soleil, des séances de bronzage, des soirées interminables, un verre de vin à la main, un bon bouquin et une terrasse, ou juste des soirées avec des amis. Dans des bars, des boîtes, des champs, à la mer, des maisons, appartements, voir même des lieux abandonnés.
L'été, on a la peau bronzée. Vraiment. Notre teint est éclatant. Nos cheveux s'éclaircissent, nos yeux aussi.
Mais l'été, il y a aussi ces connards de moustiques. Et les longues nuits où tu crèves de chaud, hein, on en parle ? Et on en parle de la chaleur étouffante, oppressante ? Tu fais trois pas et tu sues comme un... comme un je ne sais pas quoi. Tu sues juste. « Quand je cours je sue, quand je sue, je pue, et quand je pue, ma mère elle m'engueule ». Et puis t'as tous ces gens là, ils sont trop... parfaits. Ils exposent leur corps parfait, leur peau encore plus parfaite que parfaite, et toi, t'es là, sur la plage, avec ton petit bikini, c'est un 36, l'autre fille là-bas, elle porte un 34, pas de gras, sauf aux seins, un fessier rebondit, pas de vergetures, pas de cellulite. Et toi... bah t'as des vergetures sur les fesses, les hanches, t'as des micro-seins. Et en plus de ça, il va t'arriver que des merdes ce jour-là, du genre piqué par une méduse, coups de soleil sur tout le corps, insolation, faire tomber sa glace, ou avoir quatre kilos et demi de sable sur ta serviette, dans ton sac, sur ton chapeau, ou pire, ce dernier va s'envoler, tu vas faire une insolation, donc tu vas aller t'acheter une glace, qui sait, peut-être que tu seras mieux, mais elle tombe. Sur ta serviette. Avec tout le sable. Tu te dis que tu vas te baigner, et BAM ! Tu te fais piquer par une méduse. Hôpital, ou on te fait pipi dessus ?
Et l'autre femme parfaite là ? On lui a offert un transat, une glace (en pot, pas en cornet comme toi), son chapeau, plus élégant que le tien est bien vissé sur sa tête, ses longues jambes, fines, musclées, ne rencontreront jamais la méduse. Et quand elle t'entend crier le martyre, elle te regarde avec tellement de compassions, comme si ça lui était arrivé, alors que non. Elle est trop parfaite.
L'été, c'est cool.
L'été, ça craint.

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