Chapitre 9

994 124 69
                                    

Un Bip répété m'empêche de me concentrer, concentrer sur quoi ?  Je ne sais pas moi même; j'ai cette impression d'être en transe. Une bulle dont je tente de sortir, je lutte pour ne pas me faire engloutir entièrement. Je ne vois rien, ne sens rien, ne peux même pas bouger mais entend toujours ce même bruit plus qu'agaçant. Il me perce les tympans depuis je ne sais combien de temps. Je n'arrive pas à réfléchir correctement, je ne sais même pas ce qui m'arrive.
Un silence, plus de Bip, juste rien.
Une lumière blanche me surprend, elle est tellement puissante mais je n'arrive pas à fermer les yeux pour ne plus être ébloui. En fait je ne sais pas si mes yeux sont fermés ou non, je ne sais même pas si je suis vivant. Suis-je arrivé en Enfer, suis-je dans un néant ? Je délire complètement, je ne sais pas ce qui m'arrive. J'ai l'impression d'être fou.
Un bruit de serrure me parvient, je ne sais d'où il vient mais il m'inquiète.
-Qui est là ?
Aucune réponse, mais m'a-t-on entendu ? Ai-je parlé ?
Un son perçant remplace le silence, une douleur me perce la poitrine. Je suffoque, tousse, respire. Respire ?
Je sens mes doigts bouger, je sens mon corps, mes sourcils se froncent. Je ferme fort les yeux et tente de les ouvrir plus lentement. A travers le voile sur mes yeux je vois un décor blanc et des formes s'agitent autour de moi. Différents bruit m'entourent, des voix incompréhensibles...
Mes yeux s'habituent, les formes sont des personnes. Des médecins s'affairant autour de moi.
-Vous m'entendez ?
Je me tourne vers la source de ce son. Un infirmier tente de prendre contact avec moi, je ne comprend pas ce qu'il m'arrive, je m'affole.
-Du calme, nous somme à l'hôpital principal de Séoul, vous venez de vous réveiller de votre coma. Tout va bien.
Les autres médecins partent de la salle me laissant avec l'infirmier. De nombreux fils m'empêche de faire dès mouvements.
-Je vais vous laisser ici le temps que vous repreniez vos esprits, appuyez sur la sonnette ici en cas de problème.
Je me retrouve seul dans ma chambre blanche d'hôpital. Donc si je comprend bien, après avoir franchi cette porte, je me retrouve ici, dans cet hôpital où je me suis réveillé de mon coma.
Un coup à la porte me coupe de ma réflexion.
-Heu, entrez ?
La porte s'ouvre doucement, une petite tête apparaît, une tête que je reconnaitrai entre mille.
-Minho !
-Alors, de retour dans le monde réel ? Je vous ai attendu longtemps, si tu savais.
Choqué, je le regarde venir et s'assoir sur mon lit. Je tente de bouger pour le serrer dans mes bras mais des fils me retiennent.
-Bah alors, mon petit Jisung a perdu sa langue ?
-Non, non je suis juste un peu choqué des évènements. Trop de choses ce sont passé, je suis crevé...
-Hum, je comprend ça m'as fait pareil.
-Mais dis moi, si avec la volonté de revenir je me suis réveillé de mon coma. Alors toi tu voulais depuis le début revenir ?
Minho me regarde un peu hésitant.
-Eh bien, de base je ne voulais pas y aller. Quand les garçons m'ont expliqué le plan, leur histoire de partir loin de tout, j'y ai réfléchi et je me suis rendu compte que sans eux, je n'avais personne. Je les ai alors suivi pour ne pas être délaissé. Mais j'ai vite regretté et je n'ai pas arrêter d'y penser; c'est pour ça que je me suis réveillé de mon coma. D'ailleurs, le coma était une sorte de dernière chance avant la véritable "fin". Nous n'étions donc pas réellement en enfer car nous n'étions pas encore morts.
-Hum, je comprends.
Je baille, je suis tellement fatigué. Minho le remarque.
-Je vais te laisser dormir. Beaucoup de gens veulent te voir, tu pourrais aller les voir après t'être reposé.
Il m'embrasse la joue et sors de la chambre, je ne tarde pas a m'endormir.
A mon réveil, un médecin était a mon chevet.
-Bien dormi ? Nous vous avons débrancher de vos appareils, vous pouvez maintenant circuler sans aucun problème mais faite attention vous venez tout de même de vous réveiller de 9 mois de coma. Nous vous avons mis une perfusion car vous êtes en sous nutrition. Vous devez rester encore une semaine ici, sur ce je m'en vais. Bonne journée.
Je n'ai pas pu en placé une mais bon je n'ai envie que de deux choses; voir les autres et manger.
A peine le médecin parti que je sors de mon lit et me dépêche d'ouvrir la fenêtre pour sentir l'ai frais, l'odeur de cet hôpital m'insupporte. Le vent de dehors me fait revivre mais un gargouillement de mon ventre devenu plus que plat me rappelle que ce n'est pas ma perfusion qui va me nourrir. J'observe ma chambre et remarque mes anciens habits posés sur ma table de chevet, c'est d'ailleurs à ce moment que je remarque ma tenue tellement décolletée dans le dos que je sens l'ai frais arrivé sur mes petites fesses. Je referme en vitesse la fenêtre en priant pour que personne ne m'ai vu de mon étage. Je m'approche de mes habits et les enfile difficilement à cause de l'aiguille plantée dans ma main qui rejoints la poche accrochée à l'espèce de machin qui ressemble à un porte manteau minuscule.
Une fois prêt, je sors de ma chambre et m'apprête à partir en direction de l'accueil pour me renseigner sur la chambre des autres lorsque qu'un distributeur de snack me fait de l'œil, le tout accentué par un gargouillement. Je fouille alors dans mes poches en espérant tomber sur quelques pièces égarées et par chance et bah y'en avait. Je me précipite vers le distributeur, manquant de faire tomber ma perfusion. Je choisi méticuleusement mon met et le regarde descendre vers l'ouverture avec désir. Une fois entre mes mains, j'arrache le papier et ne déguste même pas mes premières bouchées que je remarque que nombreux patients me regardent assez bizarrement. Je me rappelle alors mon but premier et repars tranquillement vers ascenseurs et escaliers toujours mon snack en main ainsi que ma perfusion. J'allais prendre l'ascenseur mais ça me rappelle l'Hellevator et me tourne plutôt vers les escalier mais ma perfusion me fait comprendre que ce n'est pas raisonnable et surtout qu'il faut arrêter d'être une flipette. Je me ravise alors vers l'ascenseur avec des frissons me parcourant le dos.
Une fois en bas et l'enfer finit (vous avez compris laul) je m'approche alors de la dame qui s'occupe de l'accueil et lui demande la chambre de mes compagnons de voyage qu'elle me marque bien gentiment sur un post-it parce que se rappeler de 8 chambre c'est chaud. Après l'avoir remercié, je repars vers ma première destination; la chambre de Chan.
Arrivé à l'étage, je cherche la chambre dans l'énorme surface qu'est le 4eme étage. Après 7 bonnes minutes de recherche, j'arrive enfin devant la porte 479 alias la chambre de Chan. Je toque, aucune réponse ne me parvient, j'ouvre alors la porte et entre. J'assiste alors à l'une des scènes les plus mignonnes de ces derniers temps; Jeongin enfouit dans les bras de Chan, tout deux endormis. Je me retourne pour faire le chemin inverse et sors en fermant la porte le plus lentement possible. Je regarde le post it; la chambre Seungmin est la prochaine. Même voyage que celui de la chambre de Chan, j'arrive au 6eme étage. Contrairement a celle de Chan, je trouve rapidement la chambre 612. Tout comme à l'étage 4 je toque mais cette fois une voix me répond, j'entre alors avec son accord.
-Jisung !
Plusieurs personnes défilent sous mes yeux; Seungmin allongé sur son lit, Changbin assis sur une chaise Felix sur les genoux et Minho adossé au mur.
-Alors les gars bien dormi ?
Hyunjin et Woojin entre alors dans la chambre main dans la main.
-Oh Jisung, comment vas-tu ?
Je répond à Woojin par un grand sourire, j'ai du mal à contenir ma joie; je les adore tellement.
-Ils manqueraient plus que les deux tourteraux qui dorment et on serait tous réunis.
L'après midi se passe entre rire, joie et bonne humeur.

Un mois s'est écoulé depuis notre réveil et je suis actuellement devant une glace à me regarder sous tout les angles avec mon grand frère adossé à la porte, désespéré.
-J'en ai pas fait un peu trop là ?
-Rooh et bah putain j'avais oublié à quel point t'étais chiant. Non t'es parfait, tu bouge ton cul parce que tu vas arriver en retard à ton rendez-vous et Minho va t'attendre.

*Hey, hey. Je sais, j'ai mis enormément de temps à écrire et sortir cette fin, j'ai aucune excuse mise à part que j'avais la flemme, pas l'inspi et vouala.

J'espère que cette histoire vous a plu, que les persos vous ont plu, que les pairings vont ont plu, que les chapitre bref j'vais pas tout vous demandez. N'hésitez pas à commenter et me dire qui est votre ou vos bias.

Sur ce, bisous.

Andréa

HellevatorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant