Chapitre 4

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Comme s'il m'avait entendu, Gon se calma. Et même dans la pénombre je vois qu'il sourit.

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PDV de Gon :

La vision d'un Kaito brisé flotte toujours derrière mes paupières. J'ouvre les yeux afin de chasser cette vision. Je retiens un cri.

Je suis dans les bras de Killua.

L'oreille contre son torse, j'entends les battements réguliers de son coeur. Je vendrai mon âme pour qu'il batte pour moi...

Les paupières de Killua s'entrouvrent, laissant apparaître ses yeux bleu océan.

Gon : Salut Killua !

Il défait son étreinte et baille.

Killua : Salut Gon.

Il saute hors du lit et s'étire.

Killua : Eh Gon ?

Il se retourne, les yeux brillant.

Gon : Oui ?

Killua : Ça te dirait qu'on aille à la plage aujourd'hui ?

Gon : Aye !

Je descends du lit et attrape mon short vert et un débardeur.

Gon : Autant y aller maintenant.

Il hoche la tête. J'enfile mes vêtements, lui aussi.

On descend les escaliers à toute allure, dépassant Tante Mito qui lit, assise à la table de la cuisine.

Gon : À tout à l'heure Tante Mito ! Ne nous attend pas pour manger !

Elle lève les yeux au ciel et nous fait au revoir de la main.

PDV de Killua :

J'active mon Godspeed et fonce vers la plage ( Je sais, c'est de la triche ). Lorsque je me retourne, Gon n'est plus qu'un point derrière moi.

Le temps que Gon arrive, je suis déjà en boxer et m'avance vers la mer. Il ne met pas longtemps à me rejoindre, en boxer également.

Après quelques secondes embarrassante à s'être louchés dessus l'un sur l'autre, il s'éloigne à la nage puis s'arrête, voyant que je ne le suis pas.

Gon : Tu viens Killua ?

Killua : Gon... Je ne sais pas nager. *Rougis de honte*

Gon : Oh...

Killua : Mais s'il te plaît Gon apprends moi !

Il sourit. La mer se reflète dans ses beaux yeux noisette.

Gon : Avec plaisir !

Il m'apprend différentes nages assez simple que je réussi rapidement. Enfin, je méloigne du rivage en suivant Gon.

Un bâteau apparaît dans mon champ de vision, un bâteau de croisière qui se dirige vers le port.

Après notre baignade, nous nous rhabillons et filons en direction du bâteau.

Un petit flôt de touristes descend du bâteau. Parmi la foule, je remarque une fille en robe verte d'à peu près notre âge. Elle semble perdue.

Sans surprise, je vois Gon s'approcher d'elle.

Gon : Salut ! Tu es toute seule ?

??? : Oui, à vrai dire je suis un peu perdue.

Gon : Moi c'est Gon. Gon Freecss !

Il lui tend la main.

??? : Mara Hyo, ravie de faire ta connaissance.

Elle lui serre la main.

J'ignore pourquoi mais je ne la sent pas.

PDV de Gon :

J'invite Mara à se joindre à nous. Je lui fais visiter chaque recoins du village puis l'emmène sur la plage où j'ai appris à Killua à nager.

Elle retire sa robe, la laissant en sous vêtements et s'allonge sur le sable.

Mara : Cet endroit est formidable !

Killua se précipite sur moi et pose ses mains sur mes yeux. Ce parfum...

Lorsque j'arrive enfin à me défaire de l'emprise de Killua, je vois Mara qui nous fixe, un sourire narquois aux lèvres.

Mara : Vous êtes mignon tous les deux.

Elle se lève et s'approche de nous.

PDV de Killua :

Elle prend la main de Gon et l'entraîne vers la mer. Les intention de cette fille me rendent fou. Personne ne me prend Gon !

Mara tribuche et atterri dans les bras de Gon. Pendant une fraction de seconde, j'ai l'impression qu'elle va l'embrasser. Mes muscles se contractent, je serre les poings. Mara m'adresse un sourire mauvais. Je me laisse tomber à genoux. Une envie de meurtre m'envahis.

Gon se retourne vers moi, ayant sûrement sentis ma folie meurtrière. Il échange quelques mots avec Mara et vient s'asseoir à côté de moi. Il prend un air grave.

Gon : Killua...

Il me regarde, les yeux que j'aimais tant remplis de larmes.

Killua : Je t'aime Gon !

Il écarquille les yeux, une larme glisse le long de sa joue.

Killua : Je t'aime Gon, depuis longtemps !

Sans réfléchir, je lui saute au cou et l'embrasse. Il me rend mon baiser.

Je peux enfin donner un nom à la force qui unie mes cellules, cette force qui me fait tenir debout.

Gon.

Mara : Dites le si je dérange !

Elle est assise à côté de nous et nous regarde. Comment se fait-il que je n'ai pas remarqué qu'elle s'était approchée ?

Peu importe.

Je jure de lui faire la peau.


Et si c'était l'amour ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant