Chapitre 11

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Je m'assois à l'opposé de lui et fixe la pénombre. Laissant mes pensées se déchaîner en moi.
Killua...

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PDV de Killua:

Je sais que l'homme me fixe. Je ne sens pas ses intentions, ni même son aura. C'est suspect. Je ramasse mon sac et m'installe de l'autre côté du bateau. Il ne me suit pas.
Je regroupe mes genoux à ma poitrine et pose ma tête dessus. Mais qui est cet homme à la fin ? Un compagnon d'armes d'Hisoka ? Un simple espion ? Pourtant il ne cherche pas à dissimuler sa présence. Comme s'il me surveiller ouvertement. Devrais-je le tuer ? Oui. S'il me surveille, il représente une menace. Je dois l'éliminer.
J'attends que la nuit tombe complètement pour aller le voir. Je lève les yeux pour regarder le ciel. Les étoiles brillent. Me rappelant L'étincelle dans les yeux de Gon. Je ferais tout pour que cette étincelle ne s'éteigne plus. Gon, je te le promets.
Je sors mon téléphone et l'allume. 22h34. Je ferais mieux de m'en occuper rapidement. Je me lève et m'approche de l'endroit où j'étais.
L'homme n'y est plus.
Il n'y a plus personne.
Déconcerté, je rentre sans bruit dans le bateau. Je tombe sur le capitaine.

Capitaine: Un problème petit ?
Le fait que tu m'appelles "petit", le vieux.
Killua: Aucun.

Je passe mon chemin sans attendre sa réponse et continu de chercher. Pièce par pièce. Rien. Il a disparu.
Je retourne auprès de mon sac et me couche dessus. Aurais-je rêver ce type ? Impossible. Il était là. Mais comment a t-il disparu ? Peut être qu'il peut disparaître, comme Méléolon. Je ferais mieux de rester prudent cette nuit. Je ferme les yeux et m'endors sous le ciel étoilé.

PDV de Gon:

Où est Killua en ce moment ? Sur l'île de la Baleine ? Ou partis à ma recherche ? Est ce qu'il est encore vivant au moins ? Oui, je le sens ! Killua n'aurait pas pu mourir là ! Je souris dans l'obscurité. Penser à Killua me fait tout oublier. Dès que nous arriverons, je trouverai un moyen de le retrouver.
Des heures passent, sans doute une journée. Mon estomac est vide depuis longtemps. J'ai faim. Très faim. Il faut vraiment que je mange.

Gon: Hisoka ?
Hisoka: Oui, Gon ?
Gon: Est ce que je pourrai manger ?
Hisoka: Tu as déjà faim ? Nous ne sommes pas encore arrivés...

Comme pour supplier, mon estomac gargouille.

Hisoka: J'imagine qu'il doit y avoir quelque chose sur ce bateau.

Je l'entends se lever. Il ouvre la trappe et descend.
La trappe est ouverte, je pourrai m'échapper... Mais mon ventre douloureux m'empêche de bouger. Alors je l'attends. Je pourrai peut-être tenter quand je serais rassasié.
Les minutes passent, Hisoka n'est pas là. Mon estomac me fait de plus en plus mal. Pourquoi met il autant de temps ?
Oh.
Il veut me retenir ici de mon propre gré. Je ne peux pas m'enfuir affamé.Il le sait. Il va sûrement me faire attendre encore longtemps si je ne vais pas le chercher.
Je me relève. La faim est devenue une douleur insupportable. Je n'ai presque plus d'énergie. Il faut vraiment que je fasse vite, sinon je risque de m'évanouir et je ne pourrai plus m'enfuir du tout. J'avance vers la trappe, la soulève et descend. Le même couloir que la dernière fois apparaît. Je n'ai donc pas rêver. Je pars à l'opposé de la salle des tonneaux. Une dizaine d'homme sont endormis sur le sol. Je les enjambe et continue de chercher. J'entends des voix. Un jeune homme et... Hisoka!
Je me cache afin de suivre leurs conversations.

L'homme: L'autre gosse est bien sur le bateau. J'ai senti son aura. Tu n'as pas menti.
Hisoka: Ces deux enfants ont un énorme potentiel et je pense savoir comment faire pour observer leurs vraies performances...

Ils parlent de Killua. Ils le manipulent. Il faut absolument que je l'empêche de me retrouver.

Hisoka: Au fait, tu n'aurais pas à manger sur toi ? L'enfant avait faim.
L'homme: Je crois qu'il y en a dans les tonneaux.

La salle des tonneaux. Si Hisoka y va je ne pourrai jamais revenir dans la pièce sans être vu. Je dois bouger. Maintenant. Je sors de ma cachette et me précipite sur les hommes endormis. Mon pied se prend dans une jambe. Je tribuche. L'homme sur qui j'ai chuté grogne et se retourne. Ouf ! J'entends des pas. Hisoka ! Je me relève et cours en direction de la trappe. Il ne faut pas qu'il me voit ! Je le sens me rattraper. Tant pis, je bifurque dans la pièce en face de la trappe et me cache derrière un coffre. J'espère qu'il ne remarque pas que j'ai effacé ma présence. Il passe devant ma cachette. Je retiens mon souffle le temps de réfléchir. Il fait que j'y aille maintenant sinon je n'aurais plus le temps. Mon estomac gronde. Le signal. Je m'extirpe de derrière le coffre et cours vers l'échelle. J'ouvre la trappe et me rassis à ma place. Quelques secondes après, Hisoka entre dans la pièce.

Hisoka: J'ai à manger, Gon.

Et si c'était l'amour ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant