*
HOTARU: ça fait combien de temps que tu me zieutes?
???: oh, un bail. et franchement je regrette pas.
RYUKU: tu devrais.
???: [l'ignore] depuis tout le temps que je t'ai observé, j'ai pas raté une seule seconde de ta vie, et au plus ces secondes passaient, au plus tu devenais génial à mes yeux. t'es un cadeau du ciel.
HOTARU: pas du tout.
???: si.
HOTARU: [ne la croit pas mais ne revient pas sur ses mots] mais... tout ce temps tu me regardais... ça t'es pas venu à l'idée de le faire partir...? [sous-entend ryuku]
RYUKU: je suis très bien ici.
???: [fait comme s'il n'existait pas] je ne suis pas sûre d'y parvenir. et puis... je pensais que tu le ferais toi-même.
HOTARU: j'y arrive pas...
RYUKU: et c'est tant mieux.
???: tu y arriveras.
HOTARU: hm... mais... quand je... je faisais... ça... pourquoi tu m'empêchais pas...?
???: j'aurais pas forcément les mots pour te convaincre d'arrêter. après tout, je pensais que t'arrêterais de ton propre chef... je sais que t'es assez fort pour ça.
HOTARU: j'en ai pas la force...
RYUKU: t'as vu comme il est faible-
???: oh mais ta gueule la sangsue à mini bite là! dégage putain on discute entre personnes humaines et matures alors dégage merde.
HOTARU: [choqué]
???: bref. ou j'en étais? ah oui. je sais que t'as la force d'arrêter tout ça. tu veux vraiment en finir? regarde toi. ça fait 15 ans que tu vis le même calvaire.
RYUKU: alors il devrait se tuer-
???: tu dois m'en parler. extérioriser par les mots plutôt que la douleur physique. ce sera un gros poids sur tes épaules en moins tu verras. tu as survécu dans la souffrance jusqu'à aujourd'hui. tu survivras encore, et quand tes maux et méandres disparaîtront, tu vivras. crois moi.
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𝐬𝐞𝐮𝐥「 terminée.
Genel Kurgu___ un garçon qui agonise en silence et un poison qu'il ne peut que consumer; même s'il lui brûle la trachée et lui déchire les poumons; mais surtout, qui ronge son âme et mutile son coeur. © JAIRAEL / janvier 2018-juin 2018.