« L'aimer ou la (le) détester ? »

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Hadja

Ma mère - Où étais tu ?

- Mais comme je te le dis à la bibliothèque.

Ma mère - Espèce de fania fola ! *menteuse*.

- Mais...

Ma mère - En me coupant Tu peux tout simplement me dire la vérité, je te ferais rien.

- Tu me dis tout le temps ça et tu sors ensuite la ceinture !

Ma mère - Tu as 19 ans je vais pas te frapper à coup de ceinture !

- Tu n'a pas hésité avec Djelika.

Ma mère - Je n'aime pas les menteuses. Maintenant dis moi où tu étais.

- À la bibliothèque. Lui dis je avant de rentrer dans ma chambre.

Ma mère s'est mise à crier pour prénom, mais je ne lui ai pas répondue et je me suis enfermé dans ma chambre. Elle est alors venue devant et voyant qu'elle ne pouvait pas ouvrir la porte elle s'est mise à crier à travers.

Ma mère - Donc tu me manques de respect à moi comme ça ? Qui paye tes études ? Ah maintenant tu veux faire comme les deux grands et rejoindre ton père c'est ça ? Y djakandji ! Retiens bien ça.

Elle venait de m'insulter de batarde, mais ça ne m'a fais ni chaud ni froid. Parfois elle me gave, et c'est là que je veux prendre mes affaires et rejoindre mon père.
Ma mère est ensuite reparti dans le salon, on ne s'est pas adressé la parole même pendant le dîner. Elle m'a juste dis que ce week-end j'allais chez mon père car il voulait me voir.
Mais ça m'a fait tout drôle quand elle me l'a dis, je voulais lui répondre « Ah maintenant j'ai un père ? Y'a même pas quelques heures tu disais le contraire ! » Mais je n'ai rien dis et ai terminé mon dîner.

Le lendemain.

Comme prévu je me suis rendue chez mon père après mes cours pour passer le week-end chez lui. Il habite dans une autre ville, j'ai dû donc prendre un train mais c'est lui qui m'a payer le billet.
En arrivant chez lui je suis tombé sur Djelika qui vit désormais ici.

Djelika - Tu as donc décidé de la lâcher ?

- Je passe juste le week-end ici qu'est ce que tu racontes ?

Djelika - Mais tu sais que tu peux venir vivre ici hein ? C'est beaucoup mieux qu'avec l'autre là !

- Respecte la un peu, c'est notre mère.

Djelika - Plus la mienne depuis qu'elle m'a mise à la porte.

- Bon, j'ai pas envie de reparler de ça. Je vais dans ma chambre.

C'est vrai que chez mon père c'est beaucoup mieux que chez ma mère. Mais je n'ai pas envie de laisser seule. Elle, contrairement à lui ne s'est pas remariée elle est donc seule si je ne suis pas là.

Djelika - Elle a parlait de moi sinon ?

- Orh pourquoi tu me suis ? Sors !

Je m'avance devant la porte pour la fermer, mais elle met son pied.

- Putain non ! Elle en a rien à faire de toi si tu veux savoir. Maintenant dégage !

Je ne sais pas si je venais de la blesser, car elle a tout à coup enlever son pied puis est parti sans rien dire. Mais je ne vois pas pourquoi, c'est toujours la première à l'insulter, donc savoir que ma mère « s'en fiche d'elle » ne devrait rien lui faire.
J'ai vraiment du mal parfois à cerner les personnes de ma famille, elle n'est d'ailleurs pas normale. Pas comme les autres, ça me fait du mal des jours de voir dehors une famille réunit, avec le père la mère et les enfants. Ou bien tout simplement un parent et son enfant.