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Hadja.

Djelika et mon père étaient bizarres et y compris sa femme (il s'est remarié ça fait 5 ou 6 ans maintenant) enfin j'sais pas ils ne se comportent pas comme d'habitude. Je m'en fiche un peu tout de même, ce soir je rentre à la maison de toute façon.

En rentrant dans le salon je les ai trouvé assis en train de discuter. Et dès qu'ils m'ont vue ils se sont arrêtés. Et c'est alors là que Nafissatou (la femme à mon père) m'a invitée à m'assoir.

- Il se passe quoi encore ?

Djelika - On a quelque chose d'important à te dire à propos de mama.

- D'accord je t'écoutes.

Djelika - Elle veut te marier.

J'ai pas de suite réagit.
J'ai pris du temps.
Pour analyser ses mots et enfin réagir. Mais ça a pris du temps et pendant quelques instants le salon s'était figé dans un silence.

- M.D.R.

C'est la seule chose que j'ai pu dire en réponse.
Mais ils prennent les gens pour des cons eux nan ?

- Vous êtes donc prêts à tout pour que je sois dans votre camp et tourner le dos à mama ?

À même inventer les pires conneries.
C'est dingue, et déguelasse de leur part.
Surtout Djelika qui a dû oublier qui l'a mise au monde.

- Bon c'est pas tout mais moi je dois rentrer. À la prochaine en me levant.

Djelika - Je t'avais qu'elle n'allait pas nous croire !

Je prend mon sac et je m'en vais sans même les  saluer.

Pitoyable franchement.

Je suis rentré dans ma ville après plus de 3 heures de train. Une fois chez moi j'ai trouvé ma mère qui m'attendais. Comme toujours quoi.

Ma mère - C'était comment chez ton père alors ?

- Nul.

Ma mère - Tu préfère chez lui ou chez moi alors me demanda t-elle en souriant.

Bon, j'ai le choix entre la prison ou la liberté mais l'ennuie.

- Je ne sais pas.

Je me suis affalé sur le fauteuil et j'ai pris un paquet de chips qui traînait. Mais ma mère s'est mise à me taper la main.

Ma mère - Tiens toi comme une fille ! C'est quoi ça ?

- Mais je suis fatigué !

Ma mère - Ce n'est pas une raison. Et de toute façon tu dois aller dormir puisque tu as cours demain.

- Maintenant tu te soucie de mes études ?

Ma mère - Je les finance non ?

- Pas maintenant puisque je suis à la fac.

Ma mère - Ton transport ? Ce que tu bouffe à la cantine c'est moi non ?

- Ouais bon.

Je me suis levé pour rejoindre ma chambre, je me suis aperçu que j'avais reçu un message de Naya qui demandait si je voulais qu'elle me prenne en moto demain. J'ai répondue oui.

Quelques jours plus tard.

Naya - ¡Oh Dios ! Je vais rien assumer !

- rire.

Naya - Tu rigoles mais ça se trouve tu as bien rater cet examen !

- Justement, je le sais déjà !

« L'aimer ou la (le) détester ? » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant