Chapitre 2

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- Non il ne m'a presque rien dit sur le sujet.

Newt arbore un petit rictus.

- Ils on le droit d'y aller car se sont des coureurs, il faut être choisis par le leader. Le gars qui a l'air dépressif là bas c'est Minho, le Maton des coureurs. C'est les seuls qui on accès au labyrinthe, il connaissent tout les recoins, tout les cul-de-sac. Si un jour on sort d'ici c'est grâce à eux, mais pour l'instant ils on rien trouvés.

- Ça fait combien de temps que vous cherchez ?

Sa jambe bouge frénétiquement, il a l'air angoissé.

- Trois ans.

Trois ans ? Ils on rien trouvé en trois ans ?! C'est impossible, soit on est condamné à mourir ici soit ils ne sont pas assez futés. Il doit bien y avoir un moyen de sortir de cette merde !

- Tu n'a jamais été tenté ?

- De quoi ?

- Rentrer dans le labyrinthe tu n'y a jamais songé ?

Son regard devient dur, ses sourcil se froncent et il regarde droit devant lui.

- Je... Laisse tomber.

Il se lève, et il se dirige vers les autres, il est totalement livide, il doit cacher quelque chose. J'ai fait fuir les deux seules personnes qui sont venues vers moi bravo !
Je ne sais pas si j'étais comme ça avant, je n'en sais rien et je me pose quand même des questions inutiles. Personne ne peux me répondre, et je ne connaît personne. Je suis là nouvelle qui ne parle presque pas et qui reste dans son coin. Mais bon, ça aurait pu être pire, personne ne m'a agressé et on me laisse tranquille.

A la fin de la soirée, Chuck ma montré l'endroit où je pouvais dormir. Je suis contente que Chuck m'ait éloigné des autres, mon Hamac est positionné au fond de l'abri. J'ai une vue sur la forêt ainsi que sur la porte du labyrinthe. Les garçon dorment presque tous au même endroit, on peut déjà entendre les ronflement de Gally.

J'essaie de fermer les yeux, et de chasser toutes les pensée qui envahissent mon esprit. Le monde des rêves m'attrape et m'emmène loin de la réalité.

***
- Ouvre les yeux bordel !

Je sursaute tellement violemment que je tombe de mon Hamac. Ma tête percute un pilier en bois, je masse mon crâne en serrant les dents. Thomas ! Qu'est ce qu'il lui prends de me réveiller comme ça ?

- Tu veux que je fasse une crise cardiaque ? Dis-je les dents serrées.

Il soupire, en se tenant l'arête du nez. Je me relève et je m'appuie sur la foutue poutre qui m'a sûrement fait une jolie bosse.

- Je suis désolé, mais sache que c'est toi qui a failli nous faire faire une crise cardiaque !

Je hausse un sourcil, et je détourne le regard vers les autres hamacs. Tous les garçons me regardent avec très peu de sympathie, enfin surtout Gally. J'ai l'impression d'être une sorte de bête de foire.

- De quoi tu parle ?

Gally se lève d'un bond, et il avance vers moi d'un pas déterminé.

- Thomas la prochaine fois que ton amie me lance un couteau je la jette dans le labyrinthe.

Newt apparaît soudainement à mes côtés. Il a les bras croisés, il se pose à côté de moi de manière nonchalante et il toise durement Gally.

- La ferme Gally, elle était pas consciente de son acte.

Le concerné se ravise et il s'engouffre dans une cabane voisine.

- Aller vien la lanceuse de couteau on va manger un bout.

Newt m'attrape par le poignet et on entre tous dans la cabane ou Gally était rentrer auparavant. Mais un bruit sourd me fis faire volte face. La lourde porte du labyrinthe s'ouvre doucement, tout le monde a l'air habitué de cet événement tous sauf moi. Newt tire un peu sur mon bras, je détourne mon regard. Tout le monde se sert à manger, je fait pareil. Le cuisinier pose une louche de purée au fond de mon bol en bois. Une fois servi je part m'assoir sur une table à côté de Chuck. Minho, Newt et Thomas viennent s'assoir à notre table. Je suis contente de ne pas les avoir trop effrayé, les autres garçon sont distant avec moi comme si j'avais la peste. Je commence à manger silencieusement, cela n'a pas vraiment de goût, mais tant que ça me remplit l'estomac ça me va.

- On va bientôt te donner un rôle je pense.

Je relève les yeux de mon assiette et je regarde Chuck. Je hausse les épaules.

- Tu voudrais faire quoi ?

J'avale ma bouchée et je me redresse. Thomas attend ma réponse, il tape rapidement sur la table avec son index.

- Coureur.

Minho s'étouffe avec sa purée, je lui donne le pot d'eau et il boit plusieurs gorgée. Il repose violemment le pot sur la table, puis il se redresse lui aussi.

- Tu est suicidaire ?

- J'ai juste répondu à une question, pas la peine de s'énerver contre moi Minho.

- Tu ne comprend rien, il n'y a pas juste des murs et du lierre dans ce labyrinthe. Il y a des créatures qui on déjà tué plusieurs de nos amis, les griffeurs. Une fois que tu te fait piquer par ses choses, tu est condamné.

Je me lève en poussant ma chaise et je me rapproche de Minho.

- J'ai toujours envie d'être un coureur, rien ne me fera changer d'avis.

Et je sort en trombe, laissant les autres en plan, le regard sur la porte ouverte du labyrinthe.

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