Chapter 7

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- Sauve moi Tommy!

Je tends ma main mais mes pieds restent ancrés dans le sol. Je fais des efforts surhumains pour l'atteindre. Plus que quelques centimètres. Ma main effleure ses doigts pâles et frêles. Et soudain, elle tombe. Le sol s'effondre.
J'ouvre grands mes yeux. Putain! J'ai froid, d'un geste tremblant, je remonte ma couette sur moi en jettant un coup d'œil au réveil. 4h23. Encore et toujours cette même heure. Et si... et si c'était ma mère qui essayait de me parler ? Je me retourne et essaie de me rendormir. Aujourd'hui, c'est mon premier jour de fac. Ça me stresse et je suis incapable de me retrouver le sommeil. Alors je reste étendu dans mon lit à fixer le plafond. Et puis, vers 6h, je me lève. Je fonce sous la douche et laisse l'eau couler sur mon corps. Enfin, je me sèche, enfile un slim noir, un tee-shirt blanc, des converses blanches et un sweat bordeau. Je prends un café, récupère mon sac et pars dans ma voiture. J'arrive devant l fac. J'ai un message de Dylan.

De: Dylan

Je suis devant la fontaine mec, je t'attends. X

Je ne réponds pas et me dirige d'un pas lent vers la dite fontaine. Il est effectivement là. Je m'approche de lui et lui fais une bise. Je suis content de le voir, sa présence me rassure et j'oublie soudain que j'ai peur. On se dirige vers l'amphithéâtre où se déroule notre premier cours selon l'emploi du temps affiché sur le tableau d'information. Je m'installe au fond, Dyl se met à côté de moi. Il semble détailler mon visage pour la première fois de la journée et une expression horrifiée prend place sur son visage.

- Ton œil Thomas!

Je balaie sa remarque d'un geste de la main.

- Ce n'est rien, je suis tombé.

Il hausse les épaules, peu convaincu. Moi-même je ne l'étais pas, convaincu. Et puis, parce que c'est Dylan, il commence à parler. En boucle. Il me propose toutefois d'aller boire un verre à la fin des cours et j'accepte, me portant mieux loin de la maison. Le prof est intéressant mais il parle trop vite ainsi je n'ai pas le temps de prendre beaucoup de notes. À côté de moi, le brun parle encore. Il est dans un monologue sur je-ne-sais-quelle nouvelle qu'il a entendu aux informations. Je le laisse parler, il est content.
La sonnerie retentit enfin. Il est midi et nous nous dirigeons vers la cafétéria. Pendant le repas, Dylan continue ses monologues. Il me fait rire, je lui accorde un sourire et j'ai l'impression que ça lui fait chaud au cœur. Et puis nous devons retourner en cours. L'après-midi se passe rapidement. Ainsi, nous partons vers le pub le plus proche. On discute de pleins de choses, parce que j'ai soudainement envie de parler. Dylan lui, a toujours envie de parler. Il me pose des questions sur ma vie, ce que j'aime faire, les séries, les films, la musique, etc. Et moi, je lui demande comment se passait sa vie aux États-Unis et pourquoi il est venu en Angleterre. Aux alentours de 23h, je propose de rentrer. Je le ramène en voiture avant de partir chez moi. J'imagine que Catherine m'attend de pieds fermes dans le salon. J'ai peur en appuyant sur la poignée. En entrant, mes doutes se confirment. Catherine est dans le salon.

- T'étais avec ton mec ? Il t'a fait plaisir au moins ?
- C'est pas mon mec!

Un éclair de fureur passe dans ses yeux. En un temps qui me parût très court, elle me roue de coups. Sauf que cette fois, je me relève et je tente de lui tenir tête. Mais elle est plus grande que moi. Je porte ma main sur mon arcade sourcilière. Elle saigne. Je sors de la pièce précipitamment, sous les insultes de Catherine. En montant les escaliers, je remarque que la chambre parentale est ouverte. Mon père n'est pas là et des cadavres de bouteilles jonchent le sol. Je n'ai pas le temps de réfléchir, je monte et m'enferme dans ma chambre. Mes larmes coulent, des sanglots s'échappent de ma gorge. J'abandonne.
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¡Hola chicas hola chicos! Je vous retrouve avec ce chapitre qui est un peu plus long et je pense tous les faire de cette longueur. Merci beaucoup pour vos votes et les lectures, c'est adorable! N'hésitez pas à commenter, à me dire s'il y a des choses que vous voulez voir, comme je l'ai déjà dit, j'écris cette fiction au jour le jour! Ça me ferait d'ailleurs hyper plaisir d'écrire avec vos idées! Je vous embrasses!

They don't know about usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant