Mini chronique (1)

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- POV : Dans la peau d'une jeune fille -












Bonjour à tous moi c'est :
...

En fait non, on s'en fou complètement de savoir qui je suis.

J'ai pas beaucoup de temps.
Je vais faire vite et être le plus explicite possible.

Hier en prenant le train j'ai vu un ami à moi.

Salias un jeune reubeu.
Un pure tunisien qui n'avait que 18 ans.

Je le connaissais depuis mes 4 ans.
On peut donc dire que : C'était un ami de longue date.

Il a toujours compté énormément pour moi.
C'était comme un frère pour moi.

Avant de le voir hier
Je ne l'avais plus vu pendant des mois et des mois.

Il avait quitté subitement le quartier.
Avant sa « disparition » ou plutôt sa fugue inexpliquée, je mettais disputé avec lui
pour une chose vraiment bête, sans intérêt.

Il n'a jamais voulu que je me promène toute seule, tard le soir, ce qui est tout à fait normal certain dirons.

Une fille de 15 ans n'a pas à se balader toute seule dans n'importe quelle rue à 1 heure du matin, d'ailleurs qu'est ce qu'en pensent ses parents ?

Mais bon je ne comprenais pas pourquoi il se comportait avec moi moi comme ci...

Comme ci il était mon père.
Et recevoir des ordres ou même des conseils qui n'allait pas dans mon sens m'énervais au plus haut point.

Sachant que je ne rentrais pas tard juste parce que j'aimais traîner dehors. Non ! J'avais entraînements de handball.

Je voulais être comme mes potes.
Je voulais moi aussi rentrer toute seule.
Le seul truc qui clochait c'est que mes potes de hand, avaient entre «18-21 » ans.

L'effet de mode...


J'avais l'impression qu'il voulait rabaisser mon "état" de jeune fille et qu'il se prenait pour "monsieur je sais tout".

Depuis cet incident qui a eut lieux ce matin
Et que j'ai appris il n'y a même pas 1 heures
J'ai l'impression d'avoir fauté
Et j'ai fauté...

Pendant que je vous écris mes larmes ne font que couler.

Putain
Je n'arrête pas de me dire «Si seulement j'avais mit ma fierté de côté pour m'excuser à temps ».

Il est mort.
Salias n'est plus de ce monde à présent...
Je ne vous raconte pas ça pour que vous ayez pitié de moi.
En réalité votre pitié m'est égale.

On ne se connaît même pas.

Je veux juste vous dire ça :
Je vous en supplie.
Arrêtez de jouer les dur à cuir.

Mettez votre fierté de côté pour vous excuser
Au près de vos proches .

Ça ne sert à rien de vous torturer alors que vous pouvez tout simplement dire un seul mot qui pourrait tout arrangé «pardon».

C'est gratuit les amis
"pardon" / "excuse-moi"

C'était tout pour moi.

R.I.P Salias ❤

Yanis : C'était donc elle qu'il me fallait ?  1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant