Chapitre 3

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Moi qui pensais que grâce à ce métier tout s'arrêterait j'avais hein tort. Je suis actuellement dans ma chambre et j'essaye tant bien que mal de me concentré sur mon livre quand mon téléphone se mit a sonner. Je décroche :
« - Madame Coll ? Demanda une voix au bout du fil.
- Oui ?
- C'est la secrétaire de votre patron, monsieur Wilton. Il vous demande de bien vouloir vous présenter à votre travail car vous êtes en retard.
- Mais je ne suis plus employée à la bijouterie..
- Il ne m'a pas fait part de cette information je tiens donc à de nouveau vous demandez de vous présentez cet après-midi à la bijouterie.
- Mais je ne comprend pas, Lo..mon mari a pourtant bien préciser que je... démissionner. Donc logiquement je ne suis plus..
- Bonne matinée à cet après-midi. »
Un peu confuse je me rend compte qu'elle vient de me raccrocher au nez, mais surtout que monsieur Wilton n'a vraiment pas compris que même si je le voulais je ne pouvais plus travailler. Je décide donc de l'appeler.
« - Allô ?
- Oui bonjour monsieur, c'est madame Coll.
- Oh bonjour Manon quelle belle surprise que vous m'appeliez je pensais justement à aller demander à ma secrétaire le compte rendu de votre appel. Alors que ce passe-t-il un problème ?
- Euh.. et bien oui voyez vous je ne peux plus venir travailler dans votre bijouterie. Répondis d'un ton peu assuré...
- Oh encore cette histoire ? J'avais pourtant bien lu dans vos yeux que vous n'étiez pas du même avis que votre mari. Pourquoi souhaitez-vous démissionner ?
- Et bien car je n'ai pas le choix. Répondis je d'une petite voix.
- Ha c'est donc votre mari qui prend les décisions ?
- Euh... cela ne vous regarde pas... je vous en supplie ne vous en mêlez pas.. vous ne vous attirerez rien de bon avec cette histoire... ne cherche pas à comprendre et laissez moi partir tout simplement..
- Je refuse.
- Quoi ?!
- Oui vous avez bien entendu je refuse de perdre une employée pour si peu et surtout je refuse de vous laissez seule dans cette merde. J'ai bien compris que votre soit disant mari n'a rien de ce que vous recherchez alors libérez vous en !
- ...vous ne pouvez pas comprendre à quel point vous avez raison mais aussi à la fois tort. Oui cet homme est un monstre et on m'a marié de force à lui, mais comprenez aussi que je ne peux pas me libérer sinon je l'aurais déjà fait. Je suis simplement un pion qu'il déplace comme bon lui semble... et qui l'utilise comme bon lui semble.
- Pourquoi n'avez vous rien dit ? Me demande-t-il après un long silence.
- Je ne peux pas, même mes parents ne me croient pas... ils s'imaginent que c'est un gentil mari attentionné.
- Vous fait-il quoi que ce soit de brutal ?
- Je suis désolé mais je dois vous laissez j'en ai déjà trop dit... n'en parlez pas s'il sait que j'en ai parler il continuera... au revoir, si ce n'est pas un adieu.
- Non ce n'est pas un adieu, retrouvez moi dans deux jours a la bijouterie nous irons boire un café et vous m'expliquerai tout, et je refuse qu'il vous influence. Je n'ai pas un grand cœur mais je ne peux pas laisser quelqu'un dans la souffrance. Au revoir »
Je raccroche sous le choc. J'espère qu'il a compris que la réponse était bel et bien oui...
Serait-il mon sauveur ? L'espoir pourrait il renaître en moi ? Ou même quelque sentiment apaisant ?

                                  |Le sauveur  est souvent
          celui qui peut comprendre,        car pour lui c'est du vécu... |
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Voili voilou un nouveau chapitre. Bon j'avoue il est court mais je vais me rattraper.
Bon GROS indice sur le passé d'Alex dans la « citation » ( parce que c'est juste une phrase qui vient de moi ) . Voilà qu'en pensez vous ?
Qu'a-t-il vécu à votre avis pour pouvoir la comprendre ?
Bref de gros bisous !

Le dénouementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant