A son réveil, Hevan était déjà reparti, et même s'il lui avait laissé un nouveau petit sac, Louis lui en voulait. Il avait toujours fait ça, partir une fois qu'il avait eu ce qu'il voulait. Mais Hevan ne l'avait pas juste fait tomber amoureux de lui, il l'avait rendu totalement accro à lui alors le châtain s'accrochait à chaque moment qu'il pouvait passer avec lui, même s'il partait après. C'était sûrement pour cela qu'il lui manquait autant. Il n'avait pas changé, mais il lui faisait ressentir toujours autant de bien-être.
La bouche pâteuse, sans doute à cause de la veille, il quitta ses draps frais puis fit un aller-retour entre sa cuisine et son placard pour se vêtir correctement. En effet, il avait fini par envoyer un message à Anya, et avec elle il avait programmé une sortie en sa compagnie dès le lendemain. Sa proposition ne l'avait pas étonné. En vérité, lorsqu'elle avait pensé au centre commercial, il s'en doutait. C'était le nouveau lieu de sortie en vogue. Le seul problème, c'était qu'il allait se ridiculiser parce qu'il avait à peine de quoi s'acheter une chemise.
Il détestait se montrer fauché, alors avant de la rejoindre directement au centre commercial, il se précipita chez Nick's et tomba malheureusement sur Hevan. Et sans étonnement, il le tira contre lui, attrapant vivement son visage.
-Laisse moi... Je dois parler à ton père.
-T'as fumé. marmonna t-il en relevant le sourcil de Louis avec ses doigts pour ouvrir son œil et l'inspecter.
-Laisse moi...J'en avais envie. Laisse moi passer...
-Je te signale que je t'aide pas pour que tu abandonnes ce que je fais pour toi.
-Mais j'en avais envie maintenant. Je dois faire vite, laisse-moi. couina le châtain en essayant de se dégager.
-Parce que tu vas encore voir l'autre pu... commença Hevan avant que son père n'entre et ne le sauve.
-Louis! Tu es revenu, ça fait toujours plaisir de voir ta petite tête. Hevan m'a dit qu'il t'avait proposé de vivre sous notre toit. Tu y as réfléchi ?
-Euh... Non pas trop. J'aimerais bien reprendre mon travail ici au moins... En attendant, tu m'avais dit que ça t'aiderait bien en plus parce que tu cherches des employés... Et puis je sors avec la fille d'avant hier alors je...
-Tu veux que je te donne un peu d'argent ? Bien sûr ! Je vais voir ce que je peux te trouver. Et pour ton emplois, tu sais que tu peux venir quand tu veux, j'irai te faire un contrat pour attendre que tu te trouves un emplois ailleurs. s'exclama le cinquantenaire avant de partir vers l'arrière cuisine.Murmurant un petit "merci" intimidé en voyant tout ce que Nick faisait pour lui, le jeune brunet baissa ensuite son regard vers ses pieds en mordillant ses lèvres sous le regard accusateur et pesant qu'avait Hevan sur lui. Le père de celui-ci ne tarda pas à revenir avec une petite carte magnétique, et tout en tapotant vigoureusement son épaule, lui remit son nœud de cravate correctement. Un vrai second père.
-Aller vas, ne sois pas en retard avec elle cette fois. On a tous confiance en toi !
Il le rassurai toujours. Un petit signe de la main au gérant et un regard timide à son ex, le brun quitta de nouveau le dinner et sauta dans un tramway.
En quinze minutes, il arriva devant le grand bâtiment, et s'assit face à la porte, sur le banc en verre, pour attendre la grande rousse. Ce fut sa chevelure de feu qu'il put reconnaître en premier. Elle n'avait pas fait de chignon lâche, juste un grande queue haute pour laisser ses cheveux flotter dans le vent, mais comme avant, une mèche rebelle tombait sur son oreille droite. Elle était encore plus belle ainsi, sa bouche se pinça un instant et Louis l'admira, envoûté. Comment pouvait-il imaginer plaire à un tel gage de beauté ?
-Salut ! osa t-il enfin, croisant ses mains dans son dos en se relevant.
-Bonjour toi, tu sembles plus rayonnant qu'hier, ça fait plaisir à voir.
-Oh ! Oui, c'est vrai je me sens mieux, sortir me fait du bien.
-Tu es adorable Louis. On y va ? proposa t-elle après avoir déposé un baiser sur sa joue.
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Wicked Games
FanfictionDans un avenir proche, Louis essaie de s'en sortir comme il peut. Il vit avec un emplois assez catastrophique qui le détruit, qui le coupe du monde. Un peu marginal, il est celui que l'on rejette sans savoir la beauté qu'il renferme. De l'autre cô...