Une situation compliquée[TERMINÉ]

Enfer & Pairo

Pdv Leolio
Le cours est commencé depuis longtemps et Kurapika n'est toujours pas là. Peut-être qu'elle... Qu'il est rentré? Rahh de toute façon, je m'en fou complètement. Dégueulasse. Kurapika est juste dégueulasse. Je me tourne là où est son bureau... Là où sont les insultes de Shiku... J'espère qu'elle ou il va bien... Mais non! Pourquoi je me demande ça moi! Kurapika m'a trahis, m'a menti... Elle(il) est totalement dégueulasse et me dégoûte... Alors pourquoi me demander si elle(il) va bien? C'est absurde! Je la(le) déteste! Je Shiku parler avec le gars d'en avant. Je n'entends pas ce qu'il disent, mais ça a l'air drôle car ils se mettent à rire. Puis le gars se penche à son tour et bientôt tout le monde se parle entre eux, rient et font des grimaces de dégoût. De quoi ils parlent? J'entends le nom de Kurapika... Ha non, je dois rêver! Et de toute façon, ça me dérange plus ce qui peut bien lui arriver!

Pdv Kurapika
Combien de temps suis-je resté ainsi, pleurant à chaudes larmes, les yeux dans le vide? Je n'en sais rien. Mais je m'en fou. Je n'ai plus le goût de rien faire, plus le courage de me lever. J'ai mal, mais d'une douleur qui ne peut pas être soigné. Finalement, Shiku avait raison; Leolio me déteste. Et quand le reste de la classe va l'apprendre, ça va être pire. Bientôt, tout ça va faire le tour de l'école et je vais vivre un véritable enfer... Je ferais mieux de partir à la maison et de ne plus jamais remettre les pieds ici... Alors que je me lève, l'image de Pairo s'installe dans mon esprit. Non. Je ne peux pas partir. Pairo est tellement fier de moi! Je suis comme son idole! (c'est lui même qui le dit!) Il sais que je travaille fort pour lui donner une meilleure qualité de vie, il sais que je lui donne toujours mes repas sans qui ne me reste rien, il sais que j'étudie en médecine non pas par volonté, mais pour tenir ma promesse. Alors je ne peut pas abandonner. Je dois montrer à Pairo qu'il faut affronter tout. Je dois lui montrer l'exemple. C'est avec ces pensées que je me décide enfin à entré dans la classe...
Mauvaise idée...
Très mauvaise idée...
Aussitôt arrivé, le prof me hurle dessus comme quoi je suis: "Une putain de fille qui ose séché les cours comme si c'était rien"
Déjà, me faire hurler dessus devant tout le monde, c'est pas agréable. Mais en plus, il m'a traité de fille devant Leolio... Ça va le mettre dans une colère noire, non? Et puis? Qu'est-ce que ça change en fait? Il me déteste déjà...
Soudain, il y a quelqu'un dans la classe, un fille je crois, qui lève la main. Je me tourne vers elle et voit toute la classe me regarder soit en se moquant, sois dégoûté.
Ouais... Kurapika, soit fort... Très fort... Et surtout, ravale tes larmes... Courage, je crois que tu en aura besoin...
Je pense à Pairo. C'est ma seule raison de vivre à présent. La seule raison du pourquoi je suis encore dans cette classe, du pourquoi je reste courageux, du pourquoi je souris toujours, du pourquoi je vis...
La fille se met à parler. Et entre tout ces rires et ces moqueries sur moi, elle lance un: Monsieur, c'est pas une fille, mais un monstre! Ou plutôt un gars dégénéré qui se fait passer pour une fille!
Le prof se tourne vers moi, me demandant si c'est vrai. Je soutiens son regard, tourne les talons et va à ma place! Tout le monde chuchote entre eux en me regardant. J'entends plusieurs insultes à mon égards... Je m'assois et me met à effacer les insultes de Shiku. Mes larmes menace de sortir, je les ravales encore. Puis, je me tourne vers Leolio, espérant lui parler. Espérant qu'il m'aide. Mais dès qu'il croise mon regard, il tourne les yeux ailleurs. Alors c'est comme ça que le reste de l'année va se finir? En avant de la classe j'entends toute sortes de moqueries, toutes tournées vers moi.
Ça fait tellement mal... Alors j'appelle la seule personne capable de m'aider, je dit le nom de la seule personne qui me donne assez de courage en ce moment. Enfin, j'appelle le nom de la personne à qui je dois demander pardon, car je n'en peux plus. Je ne pourrais pas devenir médecin, et tant pour pour ma promesse, j'en peux plus. On a beau me traiter de sans-coeur, de pute, d'égoïste, j'ai des sentiments. Et une limite. Et cette limite, elle est atteinte...
-Pairo... Pardonne-moi...
Je me lève, prend mes affaires, et me lève. J'entends encore tout les autres rire de moi, me dire que je suis faible. Mais je m'en fou. Je sors de la classe et commence à courir pour aller chez moi, laissant enfin libre cours à mes larmes...