Chapitre 4 : Les histoires d'amour finissent t'elle toujours mal ?

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Allez on rentre dans le vif du sujet, alors dites moi ce que vous en pensez :)

Pour l'anecdote toute l'histoire est partie de ce chapitre que j'avais écrit et prévu comme étant une nouvelle suite à un défi. J'avais en effet le titre et 3 mots imposés ( Picasso, Clou de girofle et bison).

C'était donc une toute petite histoire qui n'avait pas vocation à être étendue d'ou un chapitre qui est plus long que d'habitude et très rapide en terme actions vu que l'histoire se devait d'avoir un début et une fin...

J'avoue bien l'aimer ainsi et ne pas avoir le courage de le transformer pour le moment, après tout c'est cette petite nouvelle qui a plu, et de son engouement est venu ce projet alors soyez indulgent.

Voila bonne lecture!


[Edit partie corrigé et re publié le 21/07/2018 ]

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5 Avril 2018, quelque part dans la nuit, Urgences de l'hôpital.

Une histoire d'amour n'est jamais simple, il faut faire des concessions, il faut mettre de l'eau dans son vin comme on dit et faire des efforts sur son caractère, ses exigences, .... Il n'est pas question de se montrer telle quelle, brute de décoffrage dès le premier soir, il faut y mettre un peu de forme, un peu d'envie et beaucoup de retenu ! On ne va pas se mentir, rares sont les premiers rendez-vous qui finiraient bien si on se présentait sous son image de célibataire, avachie dans le canapé, à manger de la glace au pot, en chaussette pilou-pilou et pyjama en faux poil de bison. Rajoutez bien sûr l'épilation approximative de l'hiver et c'est bon ! Je suis sûre que vous avez tous en tête une image de vous lorsque vous êtes seul(e) à la maison et que vous ne montrerez pas à votre moitié, ou en tout cas que vous n'avez pas montré dès le début !

Bref tout ça pour dire que moi, ben, je suis célibataire et à l'ère d'internet, des Smartphones et des applications de rencontres de type Tinder, Adopte un mec et compagnie, j'ai décidé de trouver l'amour, le grand, le vrai , le beau, le divin ! Mais je veux le rencontrer de façon cent pour cent naturelle !

Il parait que les couples divorcent, ou plutôt se séparent, tout le monde sait que maintenant le mariage, c'est has-been, bref les couples tiennent deux fois plus à la campagne, le taux de séparation diminue passé trent ans et il est également plus faible pour les rencontres fait par le biais des sites spécialisés. Comme vous imaginez, ces statistiques sont absolument rassurantes, surtout pour moi, la vingtaine, technophobe et citadine jusqu'au bout de la manucure...

Dans tous les cas maintenant que j'étais lancée dans ma lecture des statistiques, et dans l'engloutissage de mon pot dHäagen-Dazs, j'ai continué...J'y ai appris que j'ai de grandes chances que mon prince charmant soit dans mon cercle d'amis ou au travail. Laissez-moi vous dire que si l'homme de vie se cache parmi eux, il est vraiment très mais très bien caché ! Néanmoins l'idée a fait son chemin et je n'ai pu m'empêcher d'arriver à la terrible question : " et si je l'avais "friendzoné" sans m'en rendre compte....?!

Tour d'horizon obligatoire de mes amis de la gente masculine : Benoit : hors propos, j'ai une paire de seins en trop et une de couilles en moins pour l'intéresser. Jeremy : il est en couple avec ma meilleure amie depuis quatre ans, ce genre de couple formé au lycée, mais tellement parfait qu'on sait qu'il tiendra. Valentin : C'est le frère de ma meilleure amie ce qui l'exclut un peu automatiquement, de plus il a quinze ans et je connais mon code pénal! Henri : gentil, mais bien trop sûr de lui et assez insupportable dans son attitude envers les femmes, le genre de gars bon pote, pas de problème, mais qui collectionne les filles qu'il appelle toutes " bébé" ou " poupée" histoire de jamais se tromper de prénom, bref j'ai pas envie de finir sur son tableau de chasse! Vincent : ne bois pas, ne fume pas,ce qui est un bon point, est très beau encore un bon point, mais ses seuls centres d'intérêts sont ses muscles et son calcul d'apport en protéines de la journée, ce qui me semble un peu limité. Il ne reste plus que Paul, mais bon, c'est mon frère et on est pas dans Games of Thrones !

Moralité, soit je deviens lesbienne et là c'est jouable, soit je suis obligée de me tourner vers mes collègues de travail... Je n'avais jamais imaginé que je pourrais trouver l'amour autour d'un bain d'huile de chez mcdo, mais après tout....Tour rapide de mes collègues, un peu comme au jeu "qui-est-ce ?", j'enlève ceux qui sont en couple ( j'ai une éthique quand même), ceux qui ne sont pas dans ma tranche d'âge, ni de près ni de loin, et ceux qui ne m'ont jamais ni regardé, ni parlé et bien il reste... Personne!

Ça se complique de minutes en minutes et je commence déjà à entendre "All by myself" en fond sonore...Il me faut innover et très vite, seule solution impérative : élargir mon cercle de connaissances et rencontrer de nouvelles personnes. Un rapide tour sur le site de la mairie et je découvre l'atelier parfait et sexy à souhait : un cours de poterie ! Je m'y rends avec une assurance folle mais le prof était UNE prof et il n'y avait pas l'ombre d'un Patrick Swayze à l'horizon ni même d'un homme à vrai dire...Je suis repartie avec une sorte de cendrier étrange, alors que je ne fume pas, et un moral en berne.

Tellement en berne que ma consolation fut d'aller à l'exposition temporaire du musée d'à côté, c'est dire mon niveau de désespoir. J'étais donc là à observer un tableau très étrange, d'un visage défiguré, à me demander à quel type d'accident cet homme avait pu survivre pour finir ainsi, quand il m'a parlé pour la première fois : " Vous aussi vous aimez Picasso ? "

Je l'ai regardé, j'ai regardé le tableau, je l'ai regardé à nouveau, son visage était beau, très beau, ou bien était-ce le contraste avec la peinture? Toujours est-il que sous l'emprise de son regard, j'ai répondu " oui beaucoup" et ce fut mon premier mensonge. Ce n'était pas un gros mensonge juste un petit coup de pouce pour engager la discussion, après tout chaque histoire à besoin d'un petit coup de pouce.

La discussion tourna en invitation à dîner de ma part qu'il accepta, et ce premier rendez-vous failli être fatal ! Mais attention quand je dis fatal, entendons nous bien, je parle vraiment, au sens propre du terme, du genre mortel et pas d'ennui non, non, du genre Samu, hôpital, urgences : le grand jeu !

Dans ma précipitation à vouloir le revoir, je l'avais donc invité à dîner, oubliant par la même deux gros défauts à mon plan : premièrement, je n'avais qu'un douze mètres carré d'étudiante et deuxièmement des talents culinaires particulièrement sous-développés. J'avais donc fait appel à ma meilleure amie qui m'avait conseillé quelque chose de simple et basique à ma portée : un classique cuisses de canard, purée !Tout était plutôt bien réussi, mais je ne pouvais évidemment pas deviner qu'il était allergique au clou de girofle, dont je m'étais servi pour assaisonner la purée mousseline...Et puis une bonne allergie ! Avec le recul, je me rends compte que sans cette histoire d'allergies et de nuit passée aux urgences, on ne se serait peut-être pas rapprochés aussi vite.

La moralité de l'histoire ; chaque histoire commence toujours par un mensonge de quelque sorte que ce soit, que l'on finissent ensemble ou non, il ressort de chaque rencontres et de chaque histoires d'amour quelque chose de beau à choyer. Mes parents par exemple, se sont séparés mais je sais qu'à aucun moment ils n'ont regretté leur histoire rien que par le fait de mon existence dans leur vie. Tout est une question de points de vue et de visions de la vie. Pour finir sur mon histoire personnelle, nous sommes toujours ensemble et je pense donc que les histoires d'amour ne finissent pas forcément mal sauf si vous le tuez le premier soir....

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Alors à votre avis c'est le bon ?? Est ce que se sera aussi facile que ça pour elle ? A suivre....;)

Journal d'une éternelle célibataireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant