Métaphore d'une hyperbole

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Te rappelles-tu de ces cours que tu donnais,
De ses élèves devant ce tableau blanc qui t 'écoutaient ?
Assise sur la chaise moi, je disais rien,
Mais je te regardais avec pour seule capital un cœur qui disait rien.
Je me perdais entre ces lignes qu'on écrivait que tu lisais parfois sans qu'on le devine.

Quand tu passais ton parfum me prenait, 2-3 secondes de vide et la sonnerie s'évadait.
J'suis apprenti de mes sentiments, de ton départ qui mène droit aux ressentiments,
Alors j'm'exprime avec la langue de Molière, assise la nuit sur une terrasse dressée de réverbères.

Je suis dans le désert de ton silence, perdue dans l'ambiance d'un air amère.
Je me défile de jour en jour, de ces mardis attendus comme toujours
De ces midis où j'imagine que tu quittes ce poste un jour.

C'est pas les antalgiques qui feront passer cette scène tragique
Les métaphores sont de sortie, j'appelle à l'aide une hyperbole comme renfort,
Enfant-ados oublies ses mots de rêve qui nous ont bercés dans le confort.

Comme un Don-Juan devant la statut, ces par ces mots que comme un ver que je me mets à nu. Et si l'Etranger signe en blanc, moi c'est l'arc-en-ciel l'encre de mes sentiments.

Je suis pas très forte en écriture même si tu la trouvais fine, quoi que tu en dises, c'est à travers des larmes que je t'écris et qui s'écoulent comme de la paraffine
Un stylo comme arme pour tuer le temps, l'envie de voyage en terre d'Adélaïde.
En me fixant, tu as commis le plus bel acte d'homicide
Je ferais tout pour que ton amour pour cet homme se suicide.

L'écriture blanche pour MuseWhere stories live. Discover now