Anges Ou Démons

12. L'arme Ultime

- Tout ce qu'il me faut c'est l'épée de Père, et mon plan se déroulera à merveille, continua Lucifer.

- Cette épée, tu ne la trouveras jamais, lança Michaël toujours piégé sur son siège.

- N'en sois pas si sûr mon frère. J'obtiens toujours tout ce que je veux. Et l'épée, je l'aurai.

- Alors je te souhaite bonne chance pour la trouver.

Lucifer sourit, un sourire des plus diaboliques. Il s'approcha de Michaël en faisant attention de ne pas rentrer en contact avec la chaise sur laquelle il est assis.

- Tu penses que Gabriel arrivera à temps pour mettre l'épée en sûreté? Au moment même de son décollage du sol, mes sbires l'ont suivis. Tout n'est une question de temps avant qu'ils ne me l'apportent.

L'expression du visage de Michaël changea du tout au tout après cette nouvelle. Le diable avait une longueur d'avance sur eux. Il fallait à tout prix sortir de ce piège.

Le temps passait et les démons de Lucifer ne sont toujours pas arrivés. Celà énervait le diable. Une colère qui se faisait sentir des entrailles même de l'enfer. Tout est une question de temps avant que Dieu n'envoie les renforts et tant que les renforts de Lucifer ne sont pas sur terre pour contrer leur attaque, son plan ne serait pas réalisable. Les démons inférieurs, qui avaient besoin de hôte pour rester sur terre ne pouvait nullement affronter les anges soldats car leur enveloppe humaine était trop faible. Il lui fallait donc ses démons supérieurs ainsi que les anges déchus qui lui vouaient une totale obéissance après leur chute. Et seul l'arme ultime pouvait leur ouvert le portail. Rien ne devait l'interrompre et il serait prêt à livrer bataille lui-même s'il le fallait.

Michaël toujours assis sur son siège, contre son gré, ne pouvait faire autre chose que de penser à des stratégies pour empêcher le plan de Lucifer. Mais celui-ci semblait plus déterminé que les fois précédentes et aussi plus confiant. Il avait tout préparé des millénaires au par avant et planifié tous les faits et gestes de ces adversaires. L'humanité était à sa merci et frollait l'apocalypse sans même s'en soucié. La plupart des humains était habité par des démons de toutes sortes et celà même avant l'arrivée du diable sur terre. Il fallait tout de même les sauver.

La nuit était déjà tombée et rien n'avait changé. La situation était resté telle qu'elle sauf dehors. D'autres possédés étaient venus gonflés les rangs de l'armée de Lucifer. Ce dernier avait ordonné le rassemblement de tous ces démons peu importe leur puissance. Ils avaient pour mission de protéger la machine. Celle qui allait ouvrir le portail et laisser sortir les démons supérieurs du diable. Et aussi la présence de ses démons le rendait plus fort; il en puisait ses forces. Plus la présence du mal était puissant plus Lucifer l'était aussi. Les démons manipulateurs d'esprit, ceux présent depuis la nuit des temps, qui corrompait les humains, étaient les plus puissants parmi tous les démons inférieurs. Les hommes à leur naissance, était sous la protection des anges gardiens mais une fois grandi, pour respecter le libre arbitre, faire l'équilibre entre le bien et le mal, les démons manipulateurs prenaient aussi place à leur vie. Certes les anges gardiens étaient toujours là pour essayer de convaincre l'être humain d'aller contre le mal à travers leur conscience mais celà ne marchait que rarement. Certains restaient sur le droit chemins mais d'autres se laissaient emporter par la perversion de toutes sortes, se laissant manipuler par les démons. Toutes ces corruptions étaient favoravle à Lucifer qui en faisait sa force.

Lucifer était perdu dans ces pensées et quant à Michaël, il essayait de sonder les intentions de son frère.

- À quoi penses-tu? demanda Michaël à Lucifer le retira totalement de ces pensée.

- À ma grande victoire prochaine, lui repondit Lucifer d'un ton ferme et confiant. Je vous laisse une chance, ton armée et toi. Prenez vos affaires et reparter de là où vous venez et quant à moi, je finirai tranquillement ce que j'ai à faire sans causé un bain de sang sur mon passage. Qu'est-ce que t'en dit? C'est un marché favorable pour les deux camps, non?