La sensation de satisfaction après avoir achevé une œuvre, une fois qu'on la contemple. L'odeur du fusain, la fragrance du charbon. Saisir ses feutres, marqueurs et crayons, esquisser tout ce qui nous passe par la tête, c'est comme une libération. On peut exprimer tout ce qu'on veut avec l'art, sans forcément que tout le monde comprenne. Un moyen d'être discret sur ses intentions, ou de tout simplement faire réfléchir autrui. On créé un nouveau monde, un monde idéal pour nous, on s'échappe, on cherche un moyen de trouver la liberté. Il suffit juste d'avoir ne serait-ce qu'un caillou pour dessiner sur le sol. Aller au-dessus de nos limites, de nos contraintes.
-J'ai enfin fini ! Après 3 mois !
Je jette un dernier coup d'œil à mes planches, et m'empresse de saisir mon mobile.
Je compose un des numéros que je connais le mieux, celui d'Iida-Kun, un de mes meilleurs amis.
Je n'ai même pas le temps de souffler qu'il répond à mon appel.-Allô ? Midoriya-kun ?
Il est quelqu'un de très honnête, courageux et dynamique, ça on peut le dire. C'est un peu comme un justicier pour moi. Il est aussi très responsable. Je me souviens que la première fois que je lui ai parlé, j'ai pensé qu'il était du genre sévère et fermé, mais ce n'était que des préjugés, en vérité, il est plutôt ouvert d'esprit. La preuve, il ne m'a absolument pas rejeté quand il a découvert ma collection de figurines, de mangas et autres goodies dédiés aux Otakus ou aux collectionneurs.-Je l'ai fini !
- Vraiment ? Il me tarde de voir ça !
-Tu penses qu'on pourrait se voir aujourd'hui ? Ai-je demandé, tout excité.
-Bien évidemment. Allons au café manga, comme d'habitude. Invite Todoroki-kun aussi !
Nous mettons au point les quelques détails de la rencontre : l'heure, et ce qu'on pourrait faire par la suite. Après cela, je lui dis à tout à l'heure, et raccroche.
Je ne pose pas mon téléphone pour autant, et saisis le numéro de mon deuxième meilleur ami, Shouto Todoroki. C'est un garçon qui peut sembler froid et distant, mais en vérité, c'est quelqu'un en qui on peut avoir confiance. Je pense plutôt qu'il est sur ses gardes avec les gens qu'il ne connaît pas.Lui ne répond pas aussi vite qu'Iida. Mais c'est rare de tomber sur sa messagerie.
-Oui ?
-Salut Todoroki-Kun ! J'ai enfin fini ! On a décidé de se retrouver avec Iida au café habituel, tu peux venir ? Enfin je veux dire, tu veux venir ?
Moi, je suis quelqu'un de nerveux, je me prends la tête pour tout et n'importe quoi. Je suis un rêveur. Il m'est arrivé de perdre espoir en mes rêves, mais je me suis toujours relevé, plus fort.-Avec plaisir. Son ton de voix est un peu plus enthousiaste que d'habitude, c'est rassurant.
-Alors on se retrouve à 15h. D'accord ?
-D'accord.
L'appel s'acheva. Je m'allongeai sur mon lit, me remémorant certains passages de ma création : la construction de mon histoire, de certaines pages tristes où j'avais lâché une larme.
Je rêve de devenir mangaka. Un métier complexe avec un rythme qui l'est tout autant. Aujourd'hui, j'ai enfin fini l'extrait de mon manga. Il faut que je le présente à un éditeur. Je n'ai pas choisi n'importe lequel. Toshinori Yagi, un des éditeurs les plus connus du Japon, il travaille autant sur les Shonens, les Shojos et les Seinens. Il a lui-même été mangaka, ce qui explique son charisme. J'avais dû m'y prendre des mois à l'avance pour obtenir un rendez-vous, je n'avais même pas encore commencé à dessiner les planches de mon manga. Il faut savoir prendre des risques, n'est-ce pas ?Cette ambition est en moi depuis un long moment, mais, quand je n'étais encore qu'au collège, je n'osais pas l'admettre, me disant qu'il fallait être réaliste et qu'il y aurait surement un métier plus convenant et facile à atteindre. J'essayais d'éloigner cette pensée « Devenir artiste » de mon esprit. Personne n'était là pour m'encourager, au contraire, beaucoup de gens cherchaient à détruire mes rêves.
Si, il y avait quelqu'un qui était là pour partager ma passion quand j'étais enfant... Mais je préfère oublier ces moments là.J'avais bien essayé d'en parler à ma mère, mais elle m'a vite fait revenir vers le « droit » chemin.
C'est une fois arrivé à la fac que j'ai décidé de sérieusement réfléchir à ce que je voulais devenir. Après m'être posé maintes et maintes fois les mêmes questions sur mes envies, j'en ai finalement conclu que je devais emprunter un autre chemin, ou plutôt créer mon propre chemin.Je sais que j'ai encore de la route à faire, mais je ne peux pas abandonner.
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Hey ! Salutàtouslesamiiiiiiis ! C'est David-
ça commence mal.
Comment allez vous ?J'espère que vous avez passé une bonne journée ou une bonne nuit.
Une nouvelle fanfiction débute !
Donc ma première fanfiction, Dekusitter, était une fanfiction peu sérieuse. Ce que je veux dire par là, c'est que je me concentrais plus sur l'humour vers la fin. Appart le fait que je voulais m'améliorer, je n'avais pas d'autre réel objectif.Là c'est différent. Je veux vraiment viser certains problèmes (?) de la vie courante. Ouais je sais, on dirait une justicière poubelle.
Je ne pense pas être aussi rapide pour poster des chapitres comparé à Dekusitter. Je veux vraiment qu'ils soient bien faits. Enfin je veux en être satisfaite quoi. En plus ils nous donnent pleins de trucs à faire en ce moment en cours ;-;
Voilà un petit épisode de ma vie lmao
Et bien sûr, merciiiiiiii pour tout votre soutien ! N'hésitez pas à critiquer ! MÊME SI CA FAIT MAL JE SUPPORTERAIS LA DOULEUR (je plaisante rholala c'est bon.)
Bye Bye
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Conceive [KatsuDeku]
FanfictionPAS D'ALTER Les personnages appartiennent à Kohei Horikoshi-sensei bien sûr. Izuku est passionné de dessin depuis qu'il est petit, et rêve de devenir mangaka pour suivre son propre chemin et non celui qu'on veut lui imposer. Il va devoir lutter pour...