Chapitre 28

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!JAKE!

30 mai: 7h03: J'ai passé une nuit tout simplement horrible. J'ai d'abord retrouvé ma chambre d'hôtel dans un état pitoyable. Normal, j'avais laissé l'écriteau précisant que je ne voulais pas être dérangé pendant trois jours et j'y suis surement passé en ayant bu ce qui fais que j'y ai laissé un bazar monstre...
J'ai donc passé une partie de la soirée à nettoyer ma chambre ce qui m'a parmi de ne pas trop penser à Mélanie. Vers dix heures du soir, quand tout était à peut près en ordre, je suis allé me faire couler un bain et j'ai commandé une bouteille de whisky à la réception. Une fois dedans, je l'ai descendu presque d'une traite et j'ai juste eu le courage de me lever de cette baignoire afin de me coucher dans mon lit, trempé jusqu'au os et nu.

J'ai passé la nuit à me réveiller entre cauchemars et fraîcheur dû aux draps mouillés... J'ai finis par sortir sur mon balcon afin de fumer une clope qui traînait sur ma table de chevet. Une vielle malboro qui, malgré un goût immonde m'a calmé et m'a fais réfléchir. Réfléchi à ce que je voulais faire. Surtout par rapport à Mélanie. Est ce que je me sens capable d'avoir une relation ou est ce que je me sens bien avec elle seulement parce qu'elle me rappelle Blake... Et j'y ai passé la reste de la nuit. J'essaye malgré tout de dormir encore un peu. Je ne sais même pas si je dois aller au salon demain...

!MELANIE!

16h28: J'en suis à mon sixième café de la journée. Je suis debout depuis seulement 10 heures après m'être couché tard mais je suis déjà fatiguée. J'ai passé ma journée devant la télé ou à travailler mes croquis. Demain je reprends le travail et je ne sais pas si Jake viendra ou non. J'ai finalement décidé d'appeler Kate hier et je lui ai raconté à quel point j'étais perdu face au comportement du chanteur à mon égard et elle aussi m'a dit que c'était plutôt étrange... mais qu'elle espérait que ça s'arrangerait au plus vite. Au final, je décide d'aller courir, ça me fera du bien et je pourrais me vider la tête.

Je prends mes écouteurs et met directement ma playlist pour courir une fois que je suis habillée. Je sors de chez moi et prend la direction du parc. Je passe par les pistes cyclables pour ne pas me perdre bien que je connais parfaitement l'endroit. On n'est jamais sûr de rien.
Une ancienne chanson de David Guetta se met et me fait sourire en me rappelant à quel point j'aimais cette musique. Ça me motive à pousser encore ma course pour essayer de repousser mes limites.

19h45: J'ai couru deux bonnes heures en terminant par un énorme sprint qui m'a achevé. J'ai pris une très bonne douche qui m'a détendue et j'ai finis par enfiler un pyjama tout doux. Je me suis cuisinée un steak avec des pâtes, rien de fou. Je regarde le film "Philadelphia" qui me fait lâcher une larme. Quelle tragédie. C'est aussi beau que triste, un magnifique combat j'ai envie de dire...

Après la fin du film, je met les mouchoirs qui ont servit à sécher toutes mes larmes à la poubelle et file dans ma chambre. Je ferme les volets et ajuste les rideaux. Il me faut une bonne nuit de sommeil pour bien attaquer la journée de demain. Mais une fois installée dans mes draps, je sens une nouvelle fois l'odeur de Jake. Déjà hier, et encore ce soir, bien que je pensais quelle serait partit.

Je me lève d'un bond et enlève mes draps. Puis les balances dans un coin de ma chambre tout en allant en chercher des propres au fond de mon placard.
Une fois mon lit fait à neuf, je me couche dedans. Ils sont froids et sentent la lessive... tant pis, je dormirais quand même mieux dedans. Puis ils vont vite se réchauffer.

Au bout d'un certain temps, qui me semble durer une éternité, je ne cesse de penser et de penser et ça m'empêche de dormir. Je prends mon téléphone pour regarder si j'ai une chance, même toute petite, d'avoir un message de Jake mais rien. Alors je prends les devant et lui en envois un.

"Salut. Si tu veux toujours apprendre le métier tu es convié demain à dix heures. Bonne soirée à toi."

Je clique sur la petite case envoyer et attend une réponse bien que je sois limite persuadée que je n'en aurais pas suite à notre dernier échange. Mais au moins il sait qu'il pourra venir nous voir demain pour travailler... Je n'ai plus qu'à dormir et à espérer le voir franchir le pas de la porte demain matin...

InkNashOù les histoires vivent. Découvrez maintenant