Chapitre 26

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!JAKE!

Cette fille va me rendre dingue. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit de la coincer dans la salle de bain mais j'ai eu une terrible envie de l'embrasser. Bien sûr, je n'ai rien fais par peur de provoquer une suite qu'elle pourrait regretter. Pour ma pars, je sais que je n'aurais rien regretter car depuis hier soir, lorsqu'elle s'est endormit dans mes bras, je n'ai qu'une envie, c'est de rester avec elle pour continuer à entretenir ce qui ressemble à une pseudo phase de séduction, bien que ça soit ma patronne.

Je sais que ce que je fais n'est pas bien, mais j'ai vraiment du mal à m'en empêcher. Puis, si elle ne réagissait pas comme elle le fait à mes avances, je pense que j'aurai abandonné depuis longtemps. Mais lorsque je m'approche d'elle, j'ai l'impression d'entendre son cœur battre plus vite, je la sens devenir rouge et sa respiration s'accélère. Je me fais peut-être des films, mais je ne pense pas qu'elle soit insensible à mes approches, aussi petites quelles soient. Lorsqu'elle a louché sur mon ventre dans la salle de bain, j'avais une envie encore plus forte de la plaquer contre ce foutu mur et de l'embrasser.

Je pense que j'ai envie de retrouver une proximité avec quelqu'un. Et Mélanie me plaît, je dois l'avouer, sinon je n'essayerai pas de la séduire. Je ne lui préparerai pas le petit déjeuné, je ne la laisserai pas dormir collé à moi, je n'essayerais pas de la déstabiliser lorsqu'elle s'approche de moi et j'en passe... Malgré tout, j'espère que je ne me rapproche pas d'elle car elle me fait penser à Blake. Je l'espère sincèrement. Je n'ai pas envie de lui faire de mal... Elle ne mérite pas qu'on se paye sa tête et encore moins qu'on se serve d'elle. Je dois bien réfléchir à tout ça.

Je prends mon temps dans la douche en passant du chaud au froid. Ça me fait un bien fou. Je suis un peu courbaturé mais je pense que ça passera vite.
Je termine en pensant à tout ça et secoue la tête pour éviter de trop y penser. Je vais dans le salon et ne la trouve pas, je regarde sur le balcon, personne. Dans la cuisine, personne. Plus qu'une pièce, la chambre. Je trouve la porter fermée, je toque, aucune réponse. J'ouvre cette dernière et trouve Mélanie assis en tailleur sur son lit. Elle relève la tête et me sourit. Je m'approche du lit mais elle se lève directement en me proposant de sortir.

-Où veux-tu aller?

-On pourrait aller... Faire une balade? Dans le parc? Comme la dernière fois.

-J'aimerai bien, mais regarde par la fenêtre, le temps est couvert. Il pleut déjà.

Elle tourne la tête et se dirige vers la fenêtre pour constater qu'en effet, il pleut. Je m'approche et alors qu'elle a le dos tourné, je pose mon menton sur le haut de son crâne puis passe mes bras autour de ses hanches pour le serrer contre moi. C'est plus fort que moi, elle est comme un aimant à qui je ne peux m'empêcher de m'accrocher. Elle ne dit rien et se laisse faire. Elle finit même par me rendre mon étreinte en serrant mes bras contre elle. Je me sens bien là. A regarder le temps mais surtout avec elle dans mes bras. Je me sens zen et apaisé, j'ai l'impression de réagir tel un enfant mais vous me direz, beaucoup réagisse comme ça dès qu'ils sont bien, qu'importe l'âge et le sexe de la personne. Je pense que ce que je savoure le plus, c'est cette sensation de bien-être que je n'avais pas ressentis depuis longtemps.

Nous restons ainsi à regarder le ciel devenir de plus en plus noir, jusqu'à ce que les petites gouttes se transforment en orage. Je finis par briser ce silence apaisant.

-Bon, je crois que c'est définitivement mort pour une balade.

Elle pivote pour se retrouver face à moi. Elle se met à m'observer. Elle caresse le bord de ma mâchoire en passant sur ma barbe de trois jours puis sur mes pommettes en finissant par caresser mes lèvres et, sans que je m'y attende, m'embrasse. Elle se recule, me laissant quelque peu bouche-bée. Elle est vraiment très jolie. Elle me sourie et fait mine de réfléchir quelques secondes avant d'avoir un éclair de génie dirons-nous. Elle sautille sur place avant de me dire ce qu'elle a derrière la tête.

-Je vais mettre un film sur la télé alors, prend la couette du lit, soirée cocooning. Chuchota t-elle.

Elle part ensuite dans le salon et moi je reste bloqué, à fixer la porte en espérant qu'elle revienne pour m'embrasser de nouveau. C'est beau de rêver ! Et c'est exactement dans cette situation que j'ai l'impression de me trouver, un rêve. Je dois avouer que je n'ai pas vraiment envie que ça s'arrête. Mais j'ai peur, peur de me réveiller de ce "rêve". Combien de temps va-t-il durer?

InkNashOù les histoires vivent. Découvrez maintenant