Chapitre 5

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Elle s'éveilla dans un decor lugubre, constitué de fenêtres obstruées par des planches, de tags sur les murs, et de tas d'immondices partout sur le sol. Mais ce qui sembla le plus la troubler fut ce qui était déposé juste devant elle. Elle tourna sa tête dans tout les sens en espérant trouvant de l'aide, ou au pire, me trouver moi. Elle ne pouvait pas me trouver, car étant juste derrière elle. Je fis exprès de m'approcher à pas lourd afin de provoquer certaines réactions de sa part. Elle se mit à supplier quelqu'un de l'aider, s'agiter dans l'espoir de voir qui arrivait, mais c'était peine perdu, les noeux étaient trop solides et serrés pour permettre cela. Elle avait du placer beaucoup d'espoir en l'arrivée d'un éventuel sauveur, car son visage se rembrunit en me voyant. Elle se mit à m'insulter de tout les noms, me hurla dessus afin que je la libère, me demanda quel était mon problème à kidnapper et séquestrer des gens qui n'avait rien demandé du tout, mais je la fit taire avec une violente et sonore gifle afin de lui montrer qui était le maitre ici. Je me pencha alors vers son oreille et lui posa alors une seule et unique question :
"Par quoi commence t'on ?"
Un sourire s'était dessiné sur mon visage. Je vis les muscle de son cou se tendre et recula prestement mon visage. Cette chienne voulait me mordre et surement emporter celle ci. Sa machoire claqua à quelque centimètres de mon oreille. Elle ne vit pas venir la deuxième gifle. Sa lèvre éclata. Du sang sortit. Rouge. Si rouge. Épais. Je dut m'arracher à sa contemplation. Je lui dit alors :
"Tu sais quoi ? Tu me plait bien. On commence donc par le meilleur."
Je leva le pied-de-biche. Je vis de la peur voiler son regard, mais elle me lanca quand même un courageux conseil m'intimant de me l'enfoncer suffisament profondement dans le cul pour que j'en meurs. Mon sourire s'agrandit. J'aime ça. Plus ils montrent de résistance, plus leurs larmes seront belles. Je lui désigna son genou.
"Bel endroit pour commencer."
Elle semblait vouloir exploser, me sauter à la gorge et me la déchirer, tel un loup pris au piège. Mais le loup pris au piège se bouffe la jambe pour se libérer. Le coup fusa. Il y eu un bruit sourd, comme lorsque l'on entame un mur avec un marteau.  Le pied-de-biche avait entamé la rotule, faisant jaillir du sang. -Du SaNg!!!!- Une idée me vint alors.
"Et si je t'enlevais la rotule ?" Des flots de larmes roulèrent sur ses joues, mais pas un cri. Pas un seul. Je sentais mon sang bouillir en moi ! Pas besoin de baillon. Je frappa, frappa, frappa, FRAPPA tel un mineur qui creuse le plus gros filon d'or du monde ! -Cris, Cris, Cris !!!- Pas un cri, même quand sa rotule, fort abimée, fut sortie. Je pris donc le chalumeaux et entrepris de cautériser tout cela -Faudrait pas  qu'elle meure sans avoir crié-. Pour son genou droit, je tenta de le faire sauter par le coté. Pour cela, il faudra frapper fort, sur le coté, pour briser les connexions entre le fémur et la rotule, puis saisir la jambe et finir le travail. Cela prit tout le reste de la nuit, et j'eu à peine le temps de cautériser et de la baillonner avant de repartir pour chez moi. Il faudrait plusieurs nuits pour accomplir tout ce que je voulais faire d'elle. C'est donc sur le son de Ich tu dir weh que je retourna dormir.

Oiseau De NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant