Oiseau De Nuit

Chapitre 6

Quand je fut de retour au squat, c'était de nouveau la nuit. Elle trônait au milieu de la pièce, les genoux en sang, un sac sur la tête. Elle m'entendit au dernier moment et sursauta. Elle me redoutait. Elle craignait ce qui lui arrivait, sa défiance avait disparu.

"On continue" dis-je, un sourire de pur bonheur épinglé sur le visage. Cette fois, je ne lui retire pas le sac, elle ne verra rien venir. Je pris le tournevis et commençait à jouer avec.  Où vais-je bien pouvoir le mettre ? Peut-être l'oreille, ou bien l'œil, ou même juste en dessous du sternum. Le coup partit tout seul, il se retrouva planté dans son ventre. Elle se mit à crier d'une voix cassée, se plier en deux et à cracher du sang. Le sac devint rouge, presque noir, comme si l'ombre de la faucheuse venait s'emparer de son âme. Elle ne peux pas, elle est mienne ! Aussitôt, je retirai l'outil de son ventre et cautérisai la plaie béante. Surement des dommages internes. Autant en finir tout de suite. Je prend l'entonnoir, lui enfile dans la bouche et verse toute l'essence que j'avais. Je le retire et approche la chalumeau de sa bouche. L'effet tant attendu ne se fait pas attendre, elle prend feu, des flammes et de la fumé sortent de sa bouche. Je la regarde se consumer, se tordre, la bouche et les yeux grands ouverts jusqu'à ce qu'elle s'éteigne, ce qui prit une heure ou deux. Une idée me vint alors pour sa présentation. L'aigle de sang. Très spectaculaire. Beau. Saisissant. Je la détachai, la mit à genoux, joignit ses mains, comme pour prier, et entreprit de défoncer ses cotes au plus près de la colonne vertébrale. Je tirai chaque cotes vers l'extérieur, de sorte à ce que l'on puisse voir les poumons, ou du moins, ce qu'il en restait. Le résultat était... parfait. on aurait dit un ange. Un ange priant pour mon salut.