Chapitre 8

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Vite. Je dois évacuer urgemment cette haine qui a élu résidence en moi. Vite. Très vite. Je dois trouver quelqu'un. J'étais en train de rentrer chez moi quand j'aperçus sur le trottoir, gisant misérablement, un pauvre hère blotti dans sa couverture miteuse. Je m'arrête non loin et sors de la voiture. Les gants toujours en main, je m'approche de lui. Il pu l'alcool et respire avec difficulté. Parfait. Pas besoin de réfléchir à la suite, elle arriva toute seule.

       Je mis mes gants et le pris par les cheveux. Il n'eut pas le temps de commencer à se débattre, encore englué dans le sommeil et la boisson. Je le traine jusqu'au fond de la rue et le projette contre le mur. Il reprend conscience et se met à baragouiner des pitiés et autres supplications. Le premier coup ne se fit pas attendre et l'atteignis à la mâchoire.  Un mélanche de salive jaunâtre et de sang perlait maintenant au coin de ses lèvres.

-Pitié, si c'est de l'argent que vous voulez, je n'en ai pas, alors je vous en prie, laissez moi, s'il vous plait.

-De l'argent ? Si tu crois que c'est pour ça que je viens, tu dois être plus stupide que tu n'es sale ! Je viens pour te faire souffrir !

        Le pauvre reçut une pluie de coup cette fois concentrés sur le corps, et non le visage. Manquerais plus qu'il meure tout de suite ! Plus je le frappe, et plus je sens le sang gorger ma virilité. Putain ! Quand enfin je m'arrête, il se met à vomir une ignoble bile composée de bière bon marché. Il se met à tousser et c'est la que mon coup de pied lui fracasse le nez. Il reste au sol, gémissant de douleur. Je prends clairement mon pied. Une terrible pulsion s'empare alors de moi. Je le retourne sur le dos m'installe sur son ventre crasseux et enserre sa gorge de mes deux mains. Ses yeux commencent alors à vouloir sortir de leurs orbites et ses mains essayent de me faire lâcher prise, mais au contraire, je raffermis mon emprise sur sa trachée. Son visage tourne au bleu et ses yeux sont suppliant. Par pur jeu, je relâche quelque peu mon étaux, juste le temps de le laisser respirer, puis je recommence de plus belle.

        Il finit par mourir, quelques minutes plus tard. Je me relève, retourne dans mon véhicule et allume le moteur. Pas besoin de cacher mon forfait, c'est un SDF, personne ne se rappellera de lui, et quand on le découvrira, personne ne cherchera à enquêter. Après tout, des gens comme lui mourrait tout le temps, par le froid ou les coups.

Le trajet retour fut calme et plaisant.



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⏰ Dernière mise à jour : Mar 27, 2019 ⏰

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