Chapitre 13:

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Pdv Charly:

Au lieu de me lancer dans mon explication, je regarde autour de moi et vois...un canapé?

Pourquoi il y a un canapé dans une chambre d'hôpital?

- Chris? lance-je.

- Oui?

- Pourquoi y'a-t-il un canapé et une table basse? On ai bien dans un hôpital ici?

- Oui bien sur mais certains hôpitaux on des chambres 5 étoile si on veut. Et je vous en ai pris une parce que je veux que vous soyez à l'aise. Mais bon c'est pas le sujet là Charlotte, ne cherchez pas à détourner la conversation.

Ok...bon c'est pas comme si j'avais le choix.

Je prend une grande inspiration, bloque mon regard sur le petite table basse et me lance.

- Mon père était alcoolique, et je pense qu'il l'est toujours. Un jour, je devais avoir 3 ans, il a perdu son travail au sein de l'armée à cause de ses problèmes d'alcool et violences, alors il restait tout le temps à la maison. Il n'a jamais chercher à retrouvé du travail, la seule source de revenus venait du petit travail de ma mère à l'époque, femme de ménage. Évidemment, son salaire n'était pas suffisant pour nous trois sachant que mon père la volait pour s'acheter de l'alcool. Il a très vite commencé à être violent à l'égard de ma mère et moi. Il nous battait souvent lors du dinner. Le jour de mes 5 ans, mon père s'est acharné sur ma mère, il était très violent mais jamais comme ça.

Les images surgissent dans mon esprit. Les cries, les pleures, le sang... Non non non. Je suis plus forte que ça je ne dois pas le laisser gagner. Je continue plus doucement.

- Il était d'une telle violence, je ne l'avais jamais vu comme ça. Il l'a tabassait car maman avait vidé toute les bouteilles d'alcool de la maison car elle voulait qu'il ce reprenne et arrête de boire. Les coups pleuvaient, et même quand ma mère à perdu connaissance, il a continué. Je me souviens mettre jeté sur lui, pour qu'il me frappe moi plutôt qu'elle. A 5 ans, je comprenais plus de choses que beaucoup d'autres enfants du même âge. Et quand il s'est emparé de ma batte de base-ball, car oui à 5 ans je faisais du base-ball, je n'ai pas vraiment réfléchie, j'ai attrapé le couteau à viande sur la table, j'ai avancer vers mon père et je l'ai...je l'ai...

Pas besoins de finir ma phrase, je pense que Chris à compris. Je l'ai poignardé dans le dos.

- Il n'a pas été gravement blessé, mais assez pour qu'il doive aller à l'hôpital. Au passage il a emmené ma mère et il a raconter que ma mère s'était faite agressé et que ayant vu quelle ne rentrait pas, il est aller la chercher. Il a continué en disant qu'il avait sauvé ma mère et qu'il s'est fait poignardé par un des agresseurs de ma mère. Tout cela à continuer pendant encore environ 8 ans sans que personne n'interviennent, ce n'était pas le genre du quartier de ce mêler des affaires des autres. Plus le temps passait plus il était violent. Et un jour ma mère, qui n'en pouvait plus, a décidé qu'il fallait qu'on quitte le pays. J'ai parler avec Catarina et elle a demandé à son père de nous aidez. Il n'a pas hésité une seule seconde. Il nous à trouver des visa de transport pour la France. Et on es partie toute les deux. Mon père...est devenu comme fou. Enfin bref peu de temps plutard on es venue à New-York et on à plus bouger depuis. Mon père cherchais à se venger de nous pour l'avoir abandonné...c'est tout. Alors quand monsieur Raybovoy, avec qui il est ami, m'a reconnu, il en a profiter. Il n'y a rien d'autre à dire. Vous savez déjà que j'ai des problèmes de phobie, par chance, plus je côtoie de personne plus mon agoraphobie disparaît. Et bien..... voilà mon histoire.

Je regarde discrètement Chris du coin de l'oeil. Il a l'air de bouillir de l'intérieur. Je tente alors de détendre un peu l'atmosphère.

- Je me suis ouverte à vous...vous allez devoir me raconter votre vie vous aussi même si je doute que ça soit aussi distrayant que moi, ma vie est incroyable, dis-je avec un petit sourire en coins.

Il me regarde et sourit. En faite il vraiment un beau sourir.

"Tu vois je te l'avais bien dit" et voilà l'autre qui fait son come back!

- Ma mère est la personne la plus aimante au monde et mon père me déteste. C'est vrai que c'est moins intéressant que vous, me lance soudainement Chris.

Quoi? Lui aussi à un père qui le déteste?

- Développer Chris, je suis toute ouïe.

Chris me sourit tendrement mais je vois bien dans ses yeux que cette histoire sur sa famille le dérange.

- Une autre fois. Pour l'instant nous nous concentrons sur votre santé et votre bien-être Charlotte.

- Charly, rectifié-je. Je pense que maintenant vous pouvez m'appeler Charly. Après tout vous m'avez un peu sauvé la vie non? Enfin je crois.

Les yeux de Chris se figent, puis il éclate de rire.

- Il a fallut que je vous sauve pour que vous acceptiez que je vous appelle Charly.

Oh ça va, il va pas se plaindre non plus.

- Bon on fait quoi maintenant casse couille? demande-je innocemment.

Contrairement à ce que je croyais, il ne rit pas mais me regard avec un air grave.

- Vous savez, à l'hôtel, quand j'ai dis que je jouais avec vous et bien...ce n'était pas vrai. Au contraire je...je vous aime...euh...beaucoup. Si je vous ai dit tout cela c'était parce que j'étais en colère et blessé de votre rejet.

Donc Catarina avait un peu raison.

Merde je suis vraiment une connasse alors.

- Je suis désolé. Quand je vous regarde je vois un homme sur de lui qui à toute les femmes qu'il souhaite et pour moi je ne voyais pas comment vous pourriez m'apprécier. Et que si c'était vraiment le cas c'était juste physique.

- Charly,  physiquement vous me plaisez c'est vrai mais j'aime aussi votre caractère et votre répondant. J'aime le fait que vous ne vous refermez pas sur vous même après une tel épreuve. Vous avez beaucoup souffert dans votre vie malgré votre jeune âge et vous resté digne. Je trouve cela admirable. Mais aujourd'hui, je vois que vous souffrez quand même et je veux vous soutenir,  je veux être la pour vous. Et même si vous ne me croyez pas, je vais vous le dire. Je vous aime Charly. Je vous aime vraiment. Et même si cela n'est jamais réciproque, je voulais vous le dire.

Wouah. Il a l'air tellement sincère et triste aussi, que je me surprend à vouloir le prendre dans mes bras.

Je prend mon courage à deux mains, me penche vers lui et le sert dans mes bras. Il a l'air très surpris.

- Que faites vous?

- Je vous fait un câlin, enfin je crois que c'est comme ça que cela s'appelle.

Chris m'entoure de ses bras, me sert avec force contre lui et enfouie sa tête dans mon cou, heureux.

Je commence à me dire qu'il est sincère avec moi. Avec le temps peut-être que je pourrais peut-être lui donner une chance.

Qui sait ?




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