Chapitre 4 ⚜

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❝Le malheur, dans les jeux, se produit lorsqu'on perd

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❝Le malheur, dans les jeux, se produit lorsqu'on perd. Dans ce cas, être heureux n'est-il pas une simple question de chance ?❞


Nom complet : Galek Winston
Sexe : Masculin
Date de naissance : 21/04/1995
Lieu de naissance : District 2, Smokytown
Taille : 1m78
Poids : 68 kg
Groupe sanguin : A
Yeux : Noir
Cheveux : Brun
Statut : Vivant

— Je peux me présenter, suggère le patient.

Blue est surprise du timbre doux et chaleureux du letterless. Elle s'attendait à une voix rauque et froide, mais pas à un ton calme et rassurant. Les yeux du letterless fixe intensément la fiche descriptive qui rassemble toutes ses informations intimes dans les mains du duo fraternel. Il reporte ensuite son attention sur le médecin. Un sourire se dresse sur son visage et avec une assurance déconcertante, il se laisse tomber sur le dossier de sa chaise.

— Je préfère éviter ça, riposte sèchement Field.

— Tu peux au moins me présenter à tes nouveaux élèves ? suggère-t-il avec un sourire qui est loin d'être sincère et bienveillant.

Les traits de son visage sont fins et bien dessinés : ce qui lui donnent un air angélique. Galek est un bel homme et il est conscient de cela. Ses cheveux noir corbeau contrastent avec sa peau porcelaine, mais ce sont la couleur de ses yeux qui le distingue de nous tous.

Pour la première de sa vie, Blue voit une personne avec des yeux vairons. D'habitude, l'hétérochromie est un phénomène fréquemment observé chez les félins, mais il arrive que les humains en soient atteints.

Son iris gauche, entrelacée par milles nuances émeraudes et le ton saphir avec des éclats dorée dans son œil droit scintille avec le filet de lumière dans la pièce. Ce mélange de couleur rend son regard troublant dû à sa singularité. On pourrait le voir comme un monstre.

Ce terme est d'autant plus amplifié avec sa camisole de force blanche comme un flocon de neige. Encore une fois, Galek croise le regard de Blue. Cela dure une fraction de seconde, mais c'était la fraction de seconde la plus longue qu'elle ait eu de sa vie.

— Tu n'as pas besoin de les connaître, dit le psychiatre sur la défensive.

— Tu as peur qu'ils deviennent comme moi ?

L'assurance que le docteur avait longuement excellé pour impressionner ses étudiants s'était évaporé d'un seul coup – laissant place à un homme dévoré par ses cauchemars.

Le letterless sourit en voyant la main tremblante du professeur allumant le magnétophone. Deux bobines dansent en rotation sur elles-mêmes, et le professeur racle sa gorge pour prendre la parole.

— Moi, le Dr. Simon Field est sur le point de commencer la trente-quatrième entrevue avec le patient 5555. Monsieur Winston, comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

Letterless - Cendrier FouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant