Avant-Propos

20 6 0
                                    

    Salut !
    Aujourd'hui je m'adresse aux quelque nombre de lecteurs qui me lisent et que j'espère voir grandir, pour votre plaisir et pour ma gloire et ma satisfaction d'auteure libre, méconnue et pourtant ambitieuse.
    La plupart des lecteurs viennent pour chercher un endroit où s'évader, trouver de vraies perles qui vous vendent du rêve.
    Quand à la plupart des auteurs, ils écrivent parce qu'ils s'évadent eux aussi, mais dans un univers qu'ils maîtrisent, qu'ils ont créés.
    Cependant, l'auteur ne pleure pas quand il fait mourir son héros préféré. Parce qu'il est toujours vivant en lui, parce qu'il l'a créé. Je ne vous cache pas que lorsque mon chouchou de roman décède, je lâche une petite ou grosse larme.
    Pour moi, l'auteur se doit non seulement de vous faire pleurer, mais aussi de vous faire rire, de vous rendre heureux. Car c'est ce qui fait un vrai roman.
    Le poète écrit pour une beauté, un regret ou une expression de sentiment. Il ne recherche pas le public même, et si quelquefois à mes heures perdues je me sens une âme étrange et fugace de poète, je n'aurai jamais la plume de Victor Hugo.
     Pourquoi cela ? Parce qu'auteurs, lecteurs, poètes, romanciers, on est tous différents.
    C'est pour cette différence que j'écris, car de beaux clones qui aiment tous la même chose n'a rien de confortable, d'heureux, de triste ou de joyeux.
    Vous savez ce qui fait un roman ?
    On veux tous arriver à la fin, mais quand c'est fini on pleure. Peut être pas physiquement, mais intérieurement on sait tous qu'un jour notre histoire s'arrêtera comme celle-là.
    J'espère que mon livre ne vous fera jamais ressentir ça. Ou un vide dans votre vie ! Ça, j'espère bien que non.
    Mais ce que j'espère par dessus tout, c'est qu'à la fin vous disiez : ah ! quelle histoire ! Et que vous continuez à rêver.
    Dites, pour vous es-ce plus dur pour le lecteur ou pour l'auteur ? Je ne sais pas, mais les deux sont dépendants de l'autre.
    Je rêve sans cesse d'histoires extraordinaires, parfaites ou désespérantes. Souvent hors du communs mais parfois réelles à s'en faire peur. Je voudrais toutes vous les raconter et les écrire, je voudrais juste les partager.
    Mais quand je commence la première, une autre arrive sans demander. Alors je me suis jurée, pour Lord Bethin, je donnerai cette fin qu'on attend toujours mais qui nous donne le cœur lourd.
    Je vous le promets, chers lecteurs, car tout début a une fin.

Lord BethinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant