Mardi 25 mai 2076

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Un seul problème sur Terre. L'être humain. Il n'a cessé de prendre les mauvaises décisions, il a toujours choisi la facilité à la combativité et la difficulté. On peut en déduire que l'être humain est faible. Il renonce à chaque problème trop compliqué, il est fainéant. De plus, il ne pense qu'à lui-même, c'est une vérité. Chaque chose qu'il va effectuer dans sa vie c'est pour lui seul. Je ne dis pas qu'il faut aider tout le monde. Je parle de savoir s'arrêter lorsqu'on voit que l'on crée un problème, ou que l'on aggrave une chose. Vous me direz, ce n'est pas vrai, tout le monde n'est pas comme ça, mais malheureusement si. Imaginons une chose simple, vous êtes accroché au bout d'une corde que vous tenez, vous êtes au-dessus du vide, mais trois autres personnes se tiennent à vous. Vous voyez que la corde est en train de céder à cause du poids. Vous avez deux choix, vous dites aux autres personnes de vous lâcher ou vous attendez que la corde se casse et vous tombez aussi ? Que faites-vous ?
On vient de s'arrêter à coter d'un plan d'eau, je remplis ma bouteille vide. On a bien avancé, je suis heureuse d'être enfin parti de cette prison. Le petit ruisseau est magnifique, il brille, il y a pleins de fleurs autour et des petits cailloux qui ressemblent à des diamants. Le soleil est en train de se lever et il y a une splendide luminosité. Le ciel est rose et il est dégagé. Je sens que l'été arrive, une brise parfumée effleure mon visage. Il fait doux, je suis assise près de l'eau et j'observe la nature. Je l'écoute, je la touche et je la sens. Tous mes sens sont en éveilles, je n'avais jamais eu cette sensation au camp. Arthur lui est assis près de moi, il est beau, il sourit, ses yeux sont fermés, le soleil tape sur sa peau dorée. D'un coup, il se redresse et me regarde de ses yeux brillants.
-Je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie tu sais. Me dit-il d'un ton enfantin. Heureusement que nous sommes partis, je n'aurais pas pu continuer ça longtemps. Dit-il en baissant les yeux.
Je le regarde puis je relève sa tête en prenant son menton :
-Moi non plus. Nous devions partir c'est comme ça. Nos parents avaient compris aussi cela, ils n'ont juste pas fait ce qu'il fallait, ils n'ont pas su affronter ce problème, ils nous ont laissés comme ça. Ils ont abandonnés lâchement leurs vies au lieu de se battre.
Il m'a regardé longtemps, ses yeux brillaient et une larme a coulée sur sa joue. Il l'a essuyée et a dit :
-Nous avons toujours veillés l'un sur l'autre et ça ne changera pas.
En entendant un bruit il s'est arrêté de parler. Ça venait de derrière un arbre, on l'a aperçu, un homme, il avait l'air affamé, dans ses yeux on pouvait percevoir une étrange lueur, presque sauvage, animale. D'un coup, il a couru vers nous et il s'est jeté sur Arthur, il a essayé de le mordre a plusieurs reprises mais Arthur résistait, je ne savais pas si il allait réussir, alors d'un coup j'ai sorti mon couteau de ma poche et je lui ai tranchée la gorge. Arthur l'a poussé d'un coup et l'homme se trouvait par terre, sa gorge dégoulinante de sang.
-Arthur ça va ?
-Oui, merci.
Je regardais le corps inerte de cet homme et c'est à ce moment-là que je me suis demandé si ma vie valait plus que la sienne. J'ai commencée à pleurer, je venais de tuer un homme. Avais-je le droit même s'il était fou, ce n'étais pas sa faute, peut être à cause de toutes ces années dans la nature qui l'avaient transformé en bête sauvage. Nous avons continués notre route, on était silencieux, je n'arrêtais pas d'y repenser. Nous avons marchés quatre heures ou peut-être plus, je n'ai plus aucune notion de temps. Nous nous sommes arrêtés, et j'ai regardé la carte, je ne comprenais pas. Il y avait un problème, la carte n'était pas bonne.
-Arthur, j'ai un problème avec la carte, ce n'est pas normal.
-Tu veux dire que nous sommes perdus ?
-Oui je pense.
J'avais faim alors j'ai pris un sachet de nourriture. Arthur a fait de même. Nous étions assis sur un rocher au milieu de la foret.
- Donne-moi la carte s'il te plait. Me dit t-il. Je lui donne et il me dit merci.
-Alors, tu as trouvé quelque chose ?
-Non tu as raison il y a un problème...
Mais d'un coup il regarde autour de lui et me dit de venir en balançant la carte par terre.
- je viens de voir quelque chose briller de ce côté. Me dit-il
On marche quelques minutes et je le vois ralentir, il n'y a plus de foret. C'est une route. Elle est bordée de maison enfin ce qu'il en reste évidemment avec les bombes il n'y en a pas une seule debout. Et là j'aperçois ce qu'il avait vu un miroir par terre, le soleil se reflétais dessus. Arthur me regarde et commence à rire, je pense qu'il est soulagé.
-Je me demande, les maisons sont cassées mais il y a peut-être des sous-sols et donc des couvertures ou des vêtements ou même de la nourriture.
-bonne idée. Me répond-il.
On a décidé de se séparer et de trouver une maison assez convenable pour dormir. On zigzague entre les débris de maisons, et on essaye de trouver des entrés mais pour l'instant on ne trouve rien quand soudain j'aperçois une sorte de grande porte sur le sol. J'ouvre et descends l'escalier, j'allume ma lampe torche et là je vois trois lit de camp. J'appelle Arthur, puis il descend, on commence à chercher partout de la nourriture mais on ne trouve rien du tout. Mais je soulève une planche trouvée sous des couvertures et là je vois plusieurs grandes bouteilles d'eau et quelques conserves. Je saute de joie et me cogne contre une étagère. Arthur surprit se retourne d'un coup et vient a coté de moi.
-Tu vas bien ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- Regarde ce que je viens de trouver ! c'est une chance !
- oui dis donc moi qui me préparait à mourir de faim !
On mange tranquillement puis on va se coucher, en prenant bien soin de refermer la porte pour que l'on ne retombe pas sur un fou. Puis on s'endort tranquillement.

ApocalypseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant