Apres un aussi long silence, je marche toujours sur cette route interminable avec celui que j'adore. Mais je commence à me poser des questions, mon esprit bouillonne. Comment cette sorte d'Etat a pu faire autant de mal aux gens? Ils pensaient nous protéger ou c'est de la pure méchanceté. Je ne comprends pas pourquoi avoir créer ces campements où il nous est interdit de partir ? Quel est leur but ? A quoi tout cela rime ? Toute cette angoisse commence a me paralyser, je m'arrête. Je commence à suffoquer et je repense à mes parents, morts sous mes yeux...
Pourquoi les ont ils exécuté? Pour servir d'exemple? Mais qu'avaient t ils réellement fait?
« Pourquoi tu t'arrêtes? Est ce que tu vas bien. » me demande Arthur.
« Hum... oui... ça va je vais bien. »
Qu'est ce que le gouvernement nous cache?
On a donc continuer à marcher jusqu'au coucher du soleil. Rien ne c'était passer, Arthur n'avait pas arrêter de me dévisager durant tout le chemin. Il avait l'air de s'inquiéter.
Je commençais à fatiguer alors on s'est arrêter sur le bord de cette grande route. Elle était déserte, j'essayais de m'imaginer avant, il devait y avoir beaucoup de voitures. Des voitures remplis de personnes heureuses, des familles, des couples qui devaient enfin rentrer chez eux ou alors aller se balader. Eux, ils devaient être tellement bien dans ce monde qui n'étais pas ruiné par l'injustice, l'horreur, le narcissisme des autres personnes. Il y avait assez à manger pour tout le monde, personnes ne manquait de rien et personnes ne devait être pauvre. Ce devait être un monde parfait. Un monde où tout le monde s'aime et se respect. Pas un monde ruiné par des bombes. J'aurais aimer vivre dans ce monde.
Le soleil était en train de se coucher.
« Comment vas tu? Qu'est ce qu'il s'est passé tout à l'heure? J'ai eu peur tu sais. »
« Ne t'inquiète pas, je pensais juste à nos parents, et au monde d'avant, celui où on aurait pu avoir la chance de vivre. »
« Regarde ou nous sommes. Ce n'est peut être pas le monde d'avant mais nous sommes enfin sorti de ce campement horrible. »
« Oui, tu as raison. »Si je vous racontais ce que nous vivions dans ces camps.
Pour commencer avec Arthur nous avons toujours habité cette endroit. Nous n'avions rien connu d'autre avant aujourd'hui. Dès notre naissance nous avions été enrôlé de force dans leurs institutions, nous en avions horreur on y allait chaque matin à 6h et nous rentrions à 17h. On ne voyait nos parents que le soir. L'institution, c'est là où J'ai rencontré Arthur. Dès nos 2 ans nous y allions, je l'ai rencontré lors de mes 3 ans, depuis ce jour là nous nous sommes battus ensembles. Lui c'etait plutôt le gentil garçons qui obéissait à tous les ordres, moi j'étais plutôt sauvage, je ne voulais pas qu'on m'embête ou sinon me dicte ce que je devait faire. Je me souviens d'un jour lors de nos travaux quotidiens ( assis sur des chaises à écouter ce que nos maîtres racontaient sur notre histoire, sur nos futur métiers, comment nous devions rendre service à la communauté,...) j'ai frappé un garçon âgé de deux ans de plus que moi lors de notre seule pause quotidienne. Ce garçon m'avait bien fâché, il avait insulté mes parents de menteurs. Alors là il s'en ai souvenu longtemps de mon coup de pied dans son ventre. Après cette incident j'ai eu le droit à 3 mois de corvées intensives dans l'institution ( nettoyer par terre, ainsi que les toilettes). Mais ça ne m'a pas empêché de garder mon sale caractère, c'est d'ailleurs grave à lui que je suis en vie.
Vers nos 12 ans on avait déjà attribuer notre poste au sein de la communauté certain devait s'occuper de produire de la nourriture, d'autre allait aider à soigner les gens malades, Arthur lui devait entrer au service de protection ( lorsque nous sommes partis il était déjà en train de se former) et moi que m'avait on attribué?
La gestion des enfants a l'institution, à croire qu'ils ne voudraient jamais me laisser partir de leur maison des enfers.
Et oui il y avait donc des maisons et des bâtiments, seul les habitants habitaient dans des tentes, il n'y avait pas assez de place pour tout le monde.« Pfff je n'en peux plus, je suis crevée. »
« A moi aussi! Attends viens à côté de moi pour dormir. » dis Arthur.
Il avait étalé sa couverture par terre à côté des buissons et des arbres et avait pris la mienne pour qu'on se pelotonne dedans.
Il s'est installé et je l'ai rejoint. Je me suis collé à lui pour qu'on ait plus chaud car la nuit était froide. Et j'ai mis ma tête sur son torse, j'entendais les battements de son coeur et je m'endormis paisiblement dans des bras.
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Apocalypse
Fiksi UmumEn 2076, 50 ans après que des bombes nucléaires soient tombées un peu partout sur les continents, Alice, jeune rêveuse souhaite s'en aller de son campement. Mais elle ne compte pas y aller seule. Elle veut découvrir la vérité que l'état cache au re...