Chapitre 1

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Après avoir fait un long voyage pour une livraison d'une vingtaine de kilos de marijuana, Mariah rentre chez elle. Son petit frère, Enrique, s'inquiète de plus en plus étant donné qu'elle est de plus en plus absente.

Enrique - Ah, te voilà enfin

PDV de Mariah
J'aimais pas la façon dont Enrique me parlais. À chaque fois qu'il m'adressait la parole il avait un air hautain comme si je faisais quelque chose de mal.

Moi - Bonjour.

Je me sens incomprise. Il ne sait pas tout ce que j'ai dû endurer pour en être là aujourd'hui.

Enrique - Tu es payée pour faire tes... activités ?

Le fait qu'il en parle de cette manière m'énervait. Pour lui, je fais cela que pour nous attirer des problèmes.

Enrique - Pitoyable...
Moi - Mais c'est quoi ton problème au juste ? Tu parles de moi comme si je me prostituais alors que tu sais très bien que si je ne faisais pas tout ça, on serait encore dans la rue en train d'éviter les balles perdues.
Enrique - J'aurais préférée que tu te prostitue plutôt que tu fasses partie de ce cartel.
Moi - Mais qu'est-ce que tu es ingrat... après tous les sacrifices que j'ai fait pour ta petite existence.
Enrique - Tu auras pas le même discours quand les balles perdues viendront à toi.
Moi - Oui je serais payée si tu savoir.
Enrique - Ce n'est pas en faisait ça que tu pourra venger papa.
Moi - Je préfère mourir que de m'avouer vaincue.

Tout ce qu'Enrique me dit ne me fait aucun effet.

Quelques heures plus tard...

Quelqu'un toque à la porte. Je prends toujours mon arme sur moi pour protéger mes arrières.

? - Wow, dépose ça baisse mon arme
Moi - Chapo, qu'est ce que tu fais ici ?
Joaquín - Aguilar, tiens ton argent

Il me tend mon sac. Il était assez lourd, c'est bon signe.

Joaquín - Tu es vraiment épatante, 17h. Bravo ! en applaudissant
Moi - 450 000... 500 000... 550 000... en chuchotant
Joaquín - Tu as battu mon record c'est épatant venant d'une... d'une femme
Moi - 1 000 000... 1 500 000... 1 500 000... UN MILLION CINQ CENT MILLE !!!
Joaquín - Quoi, c'est pas assez ? Ah les femmes...
Moi - Miguel m'a dit 1 650 000.
Joaquín - Tu verra après.
Moi - Attends un peu... comment ça épatant pour une femme ?
Joaquín - T'es peut-être rapide niveau livraison mais niveau cerveau tu es un peu en retard...
Moi - Oh ça va

Joaquín (ou El Chapo) est vraiment comme un frère pour moi. Si j'en suis là, c'est en partie grâce à lui. Il m'a laissé la chance d'essayer et a su percevoir celle que je suis vraiment. C'est le seul que je vois à sa juste valeur, les autres membres (du cartel) ne sont que des pions à jeter pour être sur un piédestal. Jamais je ne le trahirai.

Joaquín - Et Enrique ?
Moi - Comme d'habitude.
Joaquín - Tiens, tu lui donneras de ma part
Moi - Quelle gentillesse !
Joaquín - Bon, j'y vais... Adiós
Moi - Adiós Papi Chulo

Joaquín a toujours été gentil avec nous. Il aidait mon frère à payer son université, sa voiture, son permis...

Je me dirige vers la chambre de mon frère.

Moi - Papi Chulo est passé !
Enrique - Il t'a donné combien ?
Moi - Tu as 50 000 de sa part et maintenant 50 000 de ma part aussi.
Enrique - 100 000 PESOS en sautant de joie
Moi - Là t'es content... estúpido (imbecile)
Enrique - Oh merci ma grande sœur chérie que j'adore de toute mon âme. Viens que je te fasse un câlin.
Moi - J'aime pas les choses affectifs.
Enrique - Tu vas où ?
Moi - Bah dans mon lit

Enrique a toujours été protecteur avec moi. Même si c'est mon petit frère il se comporte comme un père avec moi. Le fait que je sois liée à des activités criminelles ne l'enchante pas énormément mais je n'ai pas le choix.
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Cette histoire est clairement inspirée des novelas et aussi de la série Netflix « El Chapo ».

Donc pour une fois, je compte terminer cette histoire.
J'espère que vous avez aimé ce chapitre qui, on va pas se le cacher, est très court.

J'ai prévu de faire à chaque fin de chapitre des « points » de cultures. C'est-à-dire, en gros, des choses à savoir en général sur les références que je ferais dans mes chapitres.

Qui est Papi Chulo ?
Dans mon histoire, Mariah (personnage principal) appelle souvent Joaquín (El Chapo, Guzman, El Patron anyway) Papi Chulo et je vais vous dire pourquoi.
Donc pour commencer je tiens à vous dire que Papi Chulo n'est pas une personne qui a réellement existé. Il est souvent utilisé chez les mexicains pour désigner un dragueur.
Jusque là ce que j'ai dit c'est
Papi Chulo = Don Juan =
collectionneur de femmes
C'est le Don Juan des Mexicains (j'aurai dû dire ça depuis le début en fait)

D'où vient-il ?
Il vient tout simplement d'une chanson de Lorna qui a été sorti en 2002 (un truc du genre). Je trouve que ça passe comme musique.

La chanson en question

Bonne journée ou soirée ❤️

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