Chapitre 2

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Je me réveille en sentant comme une adolescente. J'ai mis de la musique qui datait d'il y a au moins 10 ans. Ça me rappelait le bon vieux temps lorsque mon père était encore là. Ça me rappelait aussi du temps où, Enrique et moi, restions dehors et que l'on dansait sur les musiques des bars. Cette journée était comme un jour de repos mais le repos n'est pas pour moi, j'ai beaucoup de choses à faire. Je descend à la cuisine et je croise Enrique qui avait de bonne humeur aussi.

Enrique - Wow t'as l'air de plutôt bonne humeur
Moi - Tu m'étonne, je me sens comme une boujee (*)
Enrique - Tu travaille aujourd'hui ?
Moi - No

Après avoir mangé, je me lave et m'habille pour sortir. En principe, je ne maquille pas parce que j'ai toujours été habitué à faire les choses rapidement, le maquillage demande trop de patience à mon goût donc j'en met pas. Je vais chez Miguel parce que hier, l'argent que m'a ramené Chapo n'était pas le montant que j'attendais. Je me dépêche, met mon arme et mes clés de voiture dans mon sac et je m'en vais.

Enrique - Tu vas où ? Je croyais que tu travaillais pas
Moi - Non je travaille pas, je vais juste faire un tour

Je ne voulais pas lui faire part des détails parce que, le connaissant, ça aurait mené à une discussion sans fin. Je me dirige vers ma Bentley et prend la route pour aller chez Miguel.

30 minutes plus tard...

Je me gare et descend de ma voiture. Je toque à la porte (si je sonne c'est comme si j'étais une étrangère ou comme si j'étais la police tout simplement) et on m'ouvre la porte.

Miguel - Ah Aguilar !
Moi - C'est joli tout ça *en entrant*
Miguel - C'est la première fois que tu viens dans mon hacienda ! Vas-y met toi à l'aise
Moi - Non merci c'est... gentil *air agacé*, je reste pas longtemps je suis là juste pour te parler de quelques petites choses...
Miguel - Oui dis-moi *air enthousiaste*
Moi - J'ai eu que 1 500 000 pesos
Miguel - Oui justement, c'est fait exprès. Je voulais te faire venir parce que te connaissant je sais que tu ne serais jamais venue. Donc je compte sur toi pour ce soir.
Moi - NON MAIS JE RÊVE CE SOIR JE DORS, SI TU VEUX TUER DES GENS OU FAIRE DES LIVRAISONS T'ATTENDS.
Miguel - Calme. Tu vas juste jouer de tes charmes si tu vois ce que je veux dire *en me prenant par les hanches*
Moi - MAIS BEURK, ARRÊTE DE ME TOUCHER COMME ÇA TU PEUX AVOIR L'ÂGE DE MON GRAND-PÈRE. *en le repoussant*
Miguel - Ce soir tu feras la connaissance de Santiago Velázquez
Moi - Pourquoi lui ?
Miguel - On l'aime pas trop dans le cartel. Poco rico (petit riche)
Moi - J'y réfléchirais
Miguel - Bon au revoir, tu m'en diras des nouvelles
Moi - Mon argent.
Miguel - Ah oui ! Tiens

Il me donne 200 000 pesos au lieu 150 000 et puis après ça, je ne tarde pas à rentrer.

Enrique - Alors cette balade ?
Moi - Passable

Deux heures plus tard...

J'étais encore mitigée à l'idée de sortir ce soir. Je ne savais pas à quoi ça allait mener. Je le séduit et ensuite ? Je sais pas. Mais dans l'adrénaline, je décide d'y aller. J'avoue que j'étais plus curieuse qu'autre chose mais d'une part ça me plaisait bien. Je me prépare en y mettant du temps contrairement à d'habitude. Je boucle mes longs cheveux noirs et maquille. Je me fais des yeux charbonneux pour faire ressortir mes yeux noisettes et je met du rouge à lèvres rouge sur mes lèvres pulpeuses. C'est la première fois que je suis à la limite de tomber amoureuse de moi... ah bah non je le suis déjà. Trêves de mondanités, j'enfile une robe moulante dos nu noire et des escarpins noire.

VolcánOù les histoires vivent. Découvrez maintenant