𝐋𝐞 𝐛𝐚𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐝'𝐮𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞 ( T1 / T2 )

31- ✔

Point de vue de Wendy

Une personne me tient la main, j'ouvre lentement les yeux en me souvenant petit à petit de ce qui s'est passé chez Blake, l'odeur d'antiseptique me monte à la tête, je fronce légèrement les sourcils en ouvrant totalement les yeux.

-Salut, ma puce, tu nous as fait peur ! Dit une voix que je reconnais parfaitement, Clarisse. Je serre sa main en soupirant j'ai mal à la tête, je regarde autour de moi, Blake et son frère sont debout en face de moi.

-Sors de cette chambre ! Dis-je en essayant de rester le plus calme possible. Il soupire en frottant ses yeux cernés.

-Je... je suis désolé, je ne voulais pas te gifler, ni te blesser. Je secoue la tête, personne ne parle, et tant mieux, je suis fatiguée de tous ses problèmes.

-Dégage de cette chambre, je veux que MES enfants soit chez Clarisse dès ce soir. SORS DE CETTE PIECE ! Je lui crie dessus, des infirmières entre me regardant comme une folle.

-Faites le sortir !

Un infirmier part en courant et revient avec une seringue rempli d'un liquide vert, euh, il veut faire quoi avec ça ?

-Tu veux faire quoi avec ça, si tu t'approches de moi, je te l'enfonce dans le cou, ton putain de calmant.

Clarisse rigole un peu, elle s'arrête en voyant l'infirmier lui jette un regard noir.

-Vous aussi, je vais vous calmer ! Dit-il en secouant la seringue devant elle.

-Non merci !

-Je vais très bien, il faut juste que ce monsieur quitte la chambre et tout se passera bien.

-Monsieur, s'il vous plaît. Il sort mais Gabriel reste planté devant le lit, les mains sur la barrière du lit, les infirmières sortent eux aussi, nous laissant seul dans cette chambre impersonnelle. Je vois que Gabriel qui va bientôt exploser à ces jointures qui blanchissent à force de serrer le barreau.

-Merde, je ne voulais pas me mêler de votre histoire mais....

-Gabriel, je veux que mes enfants soient dès ce soir chez Clarisse, s'il te plait, je suis fatiguée.

-Tu détruis une belle histoire, c'est facile de te faire passer pour la victime mais tu oublies que lui aussi est une victime il souffre de cette situation, il souffre, tu le vois sourire mais sans toi il n'est plus rien.

Les bips de la machine s'intensifient montrant un rythme cardiaque perturbé. Je ferme un instant les yeux pour reprendre mon calme avant de les replonger dans ceux de Gabriel, ses yeux sont voilés de tristesse et de compassion.

-Il s'est consolé dans les combats de boxe pendant trois mois, je devais le ramener chez vous en sang, en pleure, savoir que la femme de sa vie et qu'il aime plus que tout est parti avec leurs enfants l'a détruit, il était mal, il est toujours aussi mal, son sourire cache sa souffrance.

Mes larmes ne cessent de couler depuis qu'il a commencé à me dire tout cela.

-Je ne te dis pas de lui sauter dessus et tout oublier, même si c'est mieux, mais pour vos enfants ne cache pas les sentiments que tu ressens pour lui, parce que je sais que tu l'aimes encore. Il m'embrasse le front en me murmurant. Vous vous aimez, ne les laissez pas gagner, votre amour est sincère, pardonne lui d'avoir été idiot ce moment-là. Il sèche mes larmes avant de partir.

-Il a raison, cet homme t'appartient corps et âme, d'autre pour oublier un moment leur chagrin, changeront de fille chaque soir, mais pas lui, il t'aime. Elle me prend dans ses bras, je pleure en silence.

Un « je t'aime » nous rend unique, il me l'a dit et prouvé, malgré cette soirée, je sais qu'il m'aime, qu'il nous aime. Certaines personnes attendent désespérément ces mots toute leur vie, que ses mots soient sincères. Moi, je sais qu'il est sincère, à chaque fois qu'il me disait je t'aime ses yeux brillaient de sincérité, il est venu nous chercher, et moi, je m'obstine à nous faire du mal. J'ai pris ma décision, pour ma famille.

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'' Je ne sais pas ce que nous réserve l'avenir mais aujourd'hui, à cet instant, je sais qu'on s'aime ''.